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Les oiseaux et leurs langues...

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  • #61
    ( Je t'en prie Océane .. Une autre perspective de voir les oiseaux et une sorte d'aventure aussi ) ...





    .
    Dernière modification par Someday, 02 septembre 2019, 19h38.
    “Time takes it all, whether you want it to or not.” —Stephen King

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    • #62
      Merci à lui...
      L'auteur reste méconnu dans le répertoire de la poésie et c'est bien dommage car il excelle aussi bien dans les romans d'aventures que dans la poésie.
      Bonjour Rhummel

      Peux-tu m'en dire encore plus sur ses romans.
      OMPE

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      • #63
        Bonsoir Freesia

        Bonjour Rhummel*

        Peux-tu m'en dire encore plus sur ses romans.
        J.Verne est un monument de la littérature française et aborder ses romans est un voyage qui paradoxalement ,débute non pas par les aventures ,les voyages et les exploits techniques mais plutôt par des pièces de théâtre.
        Y a y il un roman particulier qui te plaît chez lui?


        :Jules Verne manie beaucoup l’anagramme et le nom de ses personnages n’est pas le fait du hasard et autre particularité chez J. Verne... "

        "Il n’y pas ou très peu de femmes dans les romans de Jules Verne. Quand elles existent, elles sont idéalisées ou inaccessibles. A leur propos, Jules Verne s’exprime ainsi:«Les femmes n'interviennent jamais dans mes romans tout simplement parce qu'elles parleraient tout le temps et que les autres n'auraient plus rien à dire» c’est ainsi que répond Jules Verne à la question sur leur absence. Sans doute est-ce lié à la vie amoureuse plus que tourmentée amours déçus, amours adultérins."...


        Lorsque la douce nuit...

        Lorsque la douce nuit, comme une douce amante,
        S'avance pas à pas, à la chute du jour,
        S'avance dans le ciel, tendre, timide et lente,
        Toute heureuse d'un fol amour ;

        Lorsque les feux muets sortent du ciel propice,
        Pointillent dans la nuit, discrets, étincelants,
        Eparpillent au loin leurs gerbes d'artifices,
        Dans les espaces purs et blancs ;

        Quand le ciel amoureux au sein des rideaux sombres,
        Tout chaud de ce soleil qui vient de l'embraser,
        A la terre, pour lui pleine d'amour et d'ombres,
        S'unit dans un brûlant baiser ;

        Quand se réfléchissant comme en un lac limpide,
        L'étoile de l'azur, sur le sol transparent,
        Allume au sein de l'herbe une étoile timide,
        Cette étoile du ver luisant ;

        Quand aux brises du soir, la feuille frémissante,
        A ce tendre contact a refermé son sein,
        Et garde en s'endormant la fraîcheur odorante
        Qui doit parfumer le matin ;

        Quand sur le sombre azur, comme un triste fantôme,
        Le cyprès de ce champ où finit la douleur,
        Est là, plus triste et froid qu'un mystérieux psaume
        Qui tombe sur un ton mineur ;

        Lorsque courbant sa tête à des plaintes secrètes,
        L'if, comme de grands bras agite ses rameaux,
        Et tout mélancolique, en paroles muettes,
        Cause bas avec les tombeaux ;

        Quand au berceau de Dieu, sur la branche endormante,
        L'oiseau paisible, heureux a trouvé le sommeil,
        Quand le fil de la Vierge a regagné sa tente
        En attendant quelque soleil ;

        Quand la croix déployant dans sa forme incertaine,
        Sur le chemin du ciel ses deux bras de douleurs,
        Dans la nuit qui l'entoure en son humide haleine
        Est ruisselante de pleurs ;

        Quand toute la nature, et l'étoile de la pierre,
        Et l'arbre du chemin, la croix du carrefour,
        Se sont tous revêtus de l'ombre, du mystère,
        Après les fatigues du jour ;

        Quand tout nous parle au coeur, quand la tremblante femme,
        A plus de volupté que le soleil le jour,
        Oh ! viens, je te dirai tout ce que j'ai dans l'âme,
        Tout ce que j'ai de tendre amour

        Jules Verne
        Dernière modification par Rhummel, 08 septembre 2019, 21h53.

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        • #64
          Le miaouuu et l oiseau...

          Un village écoute désolé
          Le chant d’un oiseau blessé
          C'est le seul oiseau du village
          Et c’est le seul chat du village
          Qui l'a à moitié dévoré
          Et l'oiseau cesse de chanter
          Le chat cesse de ronronner*
          Et de se lécher le museau
          Et le village fait à l'oiseau
          De merveilleuses funérailles
          Et le chat qui est invité
          Marche derrière le petit cercueil de paille
          Où l’oiseau mort est allongé
          Porté par une petite fille
          Qui n’arrête pas de pleurer*
          Si j’avais su que cela te fasse tant de peine
          Lui dit le chat
          Je l’aurais mangé tout entier
          Et puis je t’aurais raconté
          Que je l’avais vu s'envoler
          S'envoler jusqu’au bout du monde
          Là-bas où c'est tellement loin
          Que jamais on n'en revient
          Tu aurais eu moins de chagrin
          Simplement de la tristesse et des regrets

          Il ne faut jamais faire les choses à moitié.

          J.Prevert

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          • #65
            comme quoi, toute vérité n'est pas bonne à dire...
            “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
            comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

            Nazim Hikmet

            Commentaire


            • #66
              Bonjour et merci Rhummel

              a y il un roman particulier qui te plaît chez lui?
              Non pas vraiment.
              OMPE

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              • #67
                Swan

                Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
                Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
                Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
                A des neiges d’avril qui croulent au soleil ;
                Mais, ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
                Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un lent navire.
                Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
                Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
                Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe,
                Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
                Tantôt le long des pins, séjour d’ombre et de paix,
                Il serpente, et laissant les herbages épais
                Traîner derrière lui comme une chevelure,
                Il va d’une tardive et languissante allure ;
                La grotte où le poète écoute ce qu’il sent,
                Et la source qui pleure un éternel absent,
                Lui plaisent : il y rôde ; une feuille de saule
                En silence tombée effleure son épaule ;
                Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
                Superbe, gouvernant du côté de l’azur,
                Il choisit, pour fêter sa blancheur qu’il admire,
                La place éblouissante où le soleil se mire.
                Puis, quand les bords de l’eau ne se distinguent plus,
                A l’heure où toute forme est un spectre confus,
                Où l’horizon brunit, rayé d’un long trait rouge,
                Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
                Que les rainettes font dans l’air serein leur bruit
                Et que la luciole au clair de lune luit,
                L’oiseau, dans le lac sombre, où sous lui se reflète
                La splendeur d’une nuit lactée et violette,
                Comme un vase d’argent parmi des diamants,
                Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments.

                René-François Sully Prudhomme


                Dernière modification par Rhummel, 22 septembre 2019, 12h59.

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                • #68
                  Et bien Rhummelou.. j'ai mis en marche ta vidéo et j'ai commencé la lecture de ce poème.. un pur bonheur.. je te remercie..

                  Et merci pour ce beau topic surtout..
                  PEACE

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                  • #69
                    Merci à to Mallow D apprécier...

                    Rien de mieux qu allier le son ã l'image...hein.

                    Commentaire


                    • #70
                      Rhummelou

                      Ha oui! Ça change complètement!
                      PEACE

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                      • #71
                        Le cantique des oiseaux...




                        🙈🙉🙊 🐞

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