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CRISE FINANCIÈRE : C’est la panique

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  • CRISE FINANCIÈRE : C’est la panique

    CRISE FINANCIÈRE
    C’est la panique
    28 Octobre 2008 - Page : 3
    Lu 167 fois

    Le marché pétrolier n’est pas épargné, le baril de Brent de la mer du Nord pointe à moins de 60 dollars.

    Hier, en début de matinée (8h45 Gmt), les cours du Brent de la mer du Nord planchaient pour passer sous la barre fatidique des 60 dollars. 59,02 dollars très exactement. C’est, à peu de chose près, son niveau du mois de mars 2007, sauf qu’à ce moment-là, la courbe était ascendante. A la même heure, les cours du baril de «Light Sweet Crude» pour livraison en décembre atteignaient les 61,30 dollars sur le New York Mercantile Exchange, le niveau qui était le sien au mois de mai 2007. Il a tout de même effectué une légère remontée pour s’échanger à 62,92 dollars. La cote d’alerte doit-elle être considérée comme atteinte pour que l’Opep décide d’une nouvelle réduction de sa production?
    Chakib Khelil, le président en exercice de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, l’avait laissé entendre lors de la réunion extraordinaire du Cartel qui s’est tenue le 24 octobre à Vienne en Autriche. Le ministre algérien de l’Energie et des Mines a été relayé dans ses déclarations par son homologue iranien, Mohammed Ali Al Khatibi: «Soyez assurés que si cette décision n’est pas efficace sur le marché, l’Opep fera un nouveau pas lors de sa prochaine réunion pour consolider le marché et stabiliser les prix», a averti le représentant iranien auprès de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. L’Opep est-elle déjà en appel? A moins qu’elle n’attende, sa prochaine réunion programmée pour le 17 décembre à Oran, en Algérie. Rendez-vous dans six semaines si les marchés arrivent à connaître une relative accalmie. Le gouvernement algérien, de son côté, devrait se rendre à l’évidence surtout que la fourchette fixée par Ahmed Ouyahia et qui ne manquera pas de mettre en difficulté l’économie algérienne, vient d’être atteinte. Un baril entre 60 et 65 dollars pourrait remettre sérieusement en cause les projets de développement économique en chantier. Certes, le dollar est en forte hausse par rapport à la monnaie unique européenne. Il est passé sous le seuil de 1,24 dollar pour 1 euro. Tout cela demeure toutefois bien relatif, voire très aléatoire puisque le billet vert n’a pas encore fini de broyer du noir face à la devise nipponne. 1 dollar s’échangeait hier contre 92,48 yens alors qu’il était à 94,24 yens vendredi dernier. Le franc suisse, de son côté, laminait la devise européenne en établissant un record historique. 1 euro s’échangeait à 1,4315 franc suisse en début de matinée. Les investisseurs semblent avoir changé d’horizon. Les marchés financiers sont en pleine débandade. La journée d’hier a marqué pour eux une nouvelle descente aux enfers. A la mi-journée les bourses européennes, à l’instar de Paris, perdaient 3,75% suivies par celle de Francfort à 2,66% alors que Londres enregistrait une baisse de 1,76%. Quelques heures plus tôt, Tokyo s’effondrait à plus de 6,36% en clôture alors qu’à Hong Kong la baisse enregistrée était de 12,7%. De leur côté, les Etats-Unis ont une nouvelle fois décidé de débloquer une enveloppe financière de 125 milliards de dollars qui seront destinés à recapitaliser leurs neuf plus grandes banques. Autant dire que c’est la panique généralisée. Les grands argentiers de la planète n’ont pas réussi à juguler la crise financière qui a enfoncé l’économie mondiale dans une récession qui a déjà commencé à faire des dégâts. Fermetures d’usines en Chine, licenciements massifs en Europe et aux Etats-Unis... «On ne peut rien faire, personne ne veut rattraper un couteau qui tombe», déclarait au quotidien international Herald Tribune, Koichi Ogawa, gestionnaire à Daiwasb Investissements à Tokyo. Une formule qui résume, à elle seule, le désarroi dans lequel est plongé un système capitaliste mondial qui vient d’atteindre ses limites.

    Mohamed TOUATI
    L'EXRESSION

  • #2
    un autre article mais du quotidien d'oran, et qui annonce ce qu'on disait, un rix du brut sous les 60$ ça fout mal notre economie !


    Ce que Ouyahia craignait est arrivé
    par Kharroubi Habib

    Après l'annonce, vendredi par l'OPEP, de sa décision de réduire sa production d'un million et demi de barils/jour, nous avons émis la crainte que cette mesure n'aura pas l'impact escompté par ses Etats membres, à savoir freiner la chute des prix du pétrole et les contenir dans une fourchette oscillant entre 60 et 80 dollars. Les faits nous donnent raison puisque depuis cette annonce, la baisse des prix du pétrole se poursuit inexorablement.

    Dimanche, ils sont tombés sous la barre des 60 dollars, et ce n'est pas la «panade» dans laquelle se débattent les secteurs industriels des principales puissances économiques de la planète qui va aider à stopper leur dégringolade.

    Pour l'Algérie, le baril de pétrole sous la barre des 60 dollars c'est, comme l'a admis son chef du gouvernement le 25 juin dernier, la perspective de graves difficultés financières. L'on est désormais dans cette configuration et c'est faire preuve d'irresponsabilité que d'essayer de masquer ou de minimiser les problèmes qui vont se poser au pays.

    Dans une telle conjoncture, dont tous les clignotants émettent le signal d'une aggravation de la crise économique internationale, avec ce que cela va avoir de négatif sur les marchés pétroliers, il est surréaliste que notre ministre des Finances persiste à entonner le refrain sur une Algérie qui n'aura pas à souffrir durement des impacts de cette crise. Ainsi, selon notre grand argentier, les pertes financières occasionnées au pays par la chute des cours du pétrole sont compensées par la hausse de la cotation du dollar. L'argument est en théorie valable. Sauf qu'il ne tient la route que si les cours pétroliers ne s'effondrent pas pour atteindre les abysses. Or, c'est ce qui semble se dessiner malheureusement. L'OPEP n'a pas, de notre point de vue, adressé aux marchés le message fort et ferme qu'il fallait. Et ce n'est pas l'avertissement qui a accompagné sa décision de vendredi, prévenant que d'autres réductions de la production pourraient intervenir en cas de persistance de la chute des cours du brut, qui pouvait rendre son message dissuasif.

    Les marchés ont compris que le cartel est divisé par des visions et des positions divergentes et que sa décision du week-end dernier est le maximum qu'il pouvait consensuellement prendre. Au-delà, ses membres le paralyseront car opposés à la riposte qu'il leur faudra décider si la situation empire sur les marchés pétroliers.

    Les milieux politiques et économiques des pays en proie à la crise financière et à la récession poussent évidemment à l'éclatement de la solidarité des pays producteurs membres de l'OPEP. Ils y gagneraient ainsi l'assurance d'un prix du pétrole redevenant «bon marché», moins pénalisant pour le pouvoir d'achat de leurs populations et plus supportable financièrement pour leurs économies nationales respectives.

    Peu leur importe que, dans cette situation, les pays producteurs replongent dans les catastrophes économiques, sociales, humaines et politiques auxquelles ils ont eu à faire face quand le pétrole était justement «bon marché», selon leurs critères.

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    • #3
      Envoyé par Tolkien
      un autre article mais du quotidien d'oran, et qui annonce ce qu'on disait, un rix du brut sous les 60$ ça fout mal notre economie !
      Mais oui ça va faire trés mal, attendez vous à la banqueroute de l'Algérie

      En fait, il faut se dire que chez nous hélas, on a pas un organisme propagandiste qui distille la bonne parole et délimite les voies à prendre et ce qu'il faut dire et ne pas dire, donc chaqu'un va librement à ses supputations, ses prévisions, suivant sont humeur émotionnelle.

      C'est celà l'Algérie, chaqu'un est libre de dire ce qu'il veut.

      Mais réelement l'Algérie a bouclé entièrement son budget 2009, quelque soit les prix du paril du pétrole.

      On verra si à 2010 elle va faire faillite ou pas

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      • #4
        comme l'a admis son chef du gouvernement le 25 juin dernier, la perspective de graves difficultés financières.
        Ouyahya a fait expret d exagérer cela, afin que ces décisions "impopulaires" futures trouvent une excuse ... il est connu pour ça, le malin
        2000-2006 prix moyen 60$, est-ce que l Algérie était en grave difficulté M. Ouyahya ?

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        • #5
          Salam

          L'Algérie a voté sa loi de finances sur la base d'un prix de 37 dollars donc il y a encore de la marge. En plus les réserves de changes sont conséquent et permettent de tenir le choc jusqu'à ce que l'orage passe.

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          • #6
            Envoyé par Hands
            L'Algérie a voté sa loi de finances sur la base d'un prix de 37 dollars donc il y a encore de la marge. En plus les réserves de changes sont conséquent et permettent de tenir le choc jusqu'à ce que l'orage passe.
            Sur la base d'un prix de 37 $, le budget de l'état algérien est largement déficitaire. De plus, le plan de la relance économique nécéssite un baril au dessus des 57 $.

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            • #7
              Hamaza.
              Pourquoi parles tu de déficit. L'Algérie a voté un budget sur la base d'un PIB de 45 milliards d'euros.Le ministre de l'énergie a prévu des recettes pour 2008 de 80 milliards de dollars (sans parler de la fiscalité ordinaire). c'est par précaution justement qu'on voté un budget sur la base de 37 dollars. Même si le prix de pétrole baisse de moitié, on aurait dans le pire des cas 40 milliards de dollars sans parler de la fiscalité ordinaire. il est où alors ce dificit ?

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              • #8
                Sur la base d'un prix de 37 $, le budget de l'état algérien est largement déficitaire. De plus, le plan de la relance économique nécéssite un baril au dessus des 57 $.
                __________________



                le budjet 2009 est finance par les recettes de 2008,peut etre il y aura des problemes sur la loi complementaire de finance qui se tien generalement tout les mois de septembre en cas ou le prix de petrole stagne autour de 50 dollars le baril

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                • #9
                  Le pétrole, pour des raisons que j'ignore, est entrain de dépasser la barre des 65$ gagnant ainsi en quelques heures plus de 5%.


                  http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=CLDC08

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                  • #10
                    les marocains parient sur la baisse sans aucune logique va savoir
                    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                    Commentaire


                    • #11
                      le budjet 2009 est finance par les recettes de 2008,

                      T'es pas sérieux Ameur.
                      Le budget est par définition prévisionnel. Les recettes 2008 devront en principe servir à financer les dépenses 2008.

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                      • #12
                        Le plan de relance economique avec ceux du sud et des hauts plateaux sont en cours d'achevement (ils ont été initiés en 2005).Par consequent au plan financier l'essentiel des credits reservés ont été consommés.Si la chute des peix du petrol persiste son effet se ressentira à moyen terme notamment pour les futures programmes de developpement qui pourront etre reduits en nombre avec un amenagement des priorités.

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                        • #13
                          Sur la base d'un prix de 37 $, le budget de l'état algérien est largement déficitaire. De plus, le plan de la relance économique nécéssite un baril au dessus des 57 $.
                          __________________

                          alors les budjets 2009 adoptes recemment par l,APN etaient virtuels

                          Commentaire


                          • #14
                            Envoyé par Jawzia
                            Le pétrole, pour des raisons que j'ignore, est entrain de dépasser la barre des 65$
                            peut etre à cause de ça :

                            Envoyé par Chakib Khelil
                            a rappelé le ministre. “C’est énorme”, a affirmé M. Chakib Khelil. Pourtant, le baril a poursuivi sa chute après l'annonce de l’Opep. “Où le marché nous croit, les prix vont se stabiliser. Où il ne nous croit pas et à ce moment-là, il faut que nous fassions les choses pour que le marché croie que nous sommes sérieux.

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                            • #15
                              les marocains parient sur la baisse sans aucune logique va savoir
                              lol Si tu fais allusion au gouvernement marocain il table sur un baril à 100$ (cf projet de LF 2009).
                              Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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