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«L’Algérie veut disposer du savoir-faire japonais»

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    M. TEMMAR A L’ADRESSE DES REPRÉSENTANTS DE 90 ENTREPRISES NIPPONES PRÉSENTS À ALGER

    «L’Algérie veut disposer du savoir-faire japonais»

    « Nous souhaitons disposer en Algérie d’une partie des technologies et du savoir-faire japonais dans le cadre d’une nouvelle vision du partenariat entre les hommes d’affaires algériens et japonais », a déclaré, hier, M Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, lors de l’ouverture des travaux de la 62e session du comité économique algéro-japonais organisé par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) sous le thème « une nouvelle dynamique, un partenariat diversifié ». Au cours de son allocution, le ministre n’a pas manqué de mettre l’accent sur les opportunités de développement qu’offre l’Algérie dans le cadre notamment de la stratégie industrielle. C’est ainsi qu’il a insisté sur la filière de l’automobile et le secteur des TIC. Il a également insisté sur la question de perfectionnement et de formation des chefs d’entreprise algériens qui se rendent au pays du Soleil levant pour s’imprégner du travail nippon au sein des entreprises. « C’est ce que nous avons fait d’ailleurs avec la Corée du Sud et l’Allemagne », a-t-il ajouté, mettant en évidence les investissements hors hydrocarbures dont a besoin l’Algérie. M Temmar a exprimé par ailleurs son regret de ne voir s’installer en Algérie aucune entreprise nippone dans le secteur hors hydrocarbures. Certes, l’Algérie est disponible à offrir de l’énergie aux entreprises japonaises ainsi que des échanges commerciaux mais faudrait-il aussi dépasser ce stade pour évoluer vers des investissements dans le secteur industriel qui constitue, dit-il, la priorité du gouvernement en matière de développement national. En matière de la promotion des investissements, il a souligné que l’Algérie dispose d’un code des investissements le plus libéral en Méditerranée. « Les droits de douane ne représentent que 11% qui s’expliquent par la hausse des prix et la crise internationale », a-t-il indiqué, précisant que le démantèlement tarifaire en 2017 avec la création, dit-il de la zone de libre échange avec l’Union européenne. Il a souligné l’implication de l’Algérie dans la création de la zone arabe de libre échange. Il en est de même pour l’ouverture des frontières commerciales entre l’Algérie et la Tunisie, prévue avant la fin de l’année. « Nous demandons au Japon de nous aider dans l’adhésion de notre pays à l’OMC ». Faut-il indiquer que le partenariat avec des entreprises japonaises a été initié par Sonatrach durant les premières sessions. M. Réda Hamiani, président du FCE, qui vient de prendre le relais du comité économique, a souligné quant à lui que les échanges commerciaux entre les deux pays sont passés de 300 millions à 1 milliard de dollars environ ces dernières années.

    Il se félicite de l’importance de la délégation des entrepreneurs nippons représentant quelque 90 entreprises dont 42 % sont issues des secteurs industriel et bancaire.

    M. Yoshihiro Shigehisa, co-président du comité économique algéro- japonais, a indiqué que les entreprises qui l’accompagnent sont disposées à aider l’Algérie pour préparer, dit-il, la période post-hydrocarbures. Il a cité, en outre, les secteurs de l’énergie renouvelable comme la fabrication des plaques photo-voltaïques, l’agriculture, la construction et le tourisme, dont les hommes d’affaires japonais cherchent à trouver, dit-il, les opportunités d’affaires et de partenariat.

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