Bonjour,
Au coeur du Village est la place ou se réunissent les hommes "la Djemaa" ou "Tajmaait": de larges dalles sur cinquante centimètre de maçonnerie indécise, contre les pignons des maisons, forcent les bancs de la "tadjenait" sur lesquels viennent s'assoire les hommes et les enfants.
Une faveur Spéciale a dotée l'un de ces bancs d'une toiture a claire-voie, c'est la plus recherchée a cause de sa fraîcheur en été, et parce qu'il abrite en hiver.
Institution essentielle, la "djemaâ" inspirée par la sagesse de ses membres, est la dernière des formes d’organisation sociale et "économique" que nous avons héritée de nos ancêtres.
"La Djemaa" joue dans le village Kabyle un rôle fondamental: "tous les marmots du village apprennent de bonne heure qu’ils ont leur place a la "Djemaa". Le Moindre rejeton male y a autant de droits que n'importe qui. "
C'est la que se règlent les affaire du village, et que l'on fait montre de sa supériorité oratoire, l'age et la fortune ne jouant qu'un rôle limité.
La djemaâ, système archaïque par excellence, son rôle exact se limitait à assurer les travaux des champs en mobilisant les gens des villages moyennant un repas quand, par exemple, les plus nantis des villageois refusant de s’associer aux travaux collectifs, étaient appelés à régler la contrepartie des efforts redevables à la société en espèces sonnantes et trébuchantes ou, faute de mieux, en produits naturels destinés à la consommation. La djemaâ pouvait ainsi exercer sa légitimité en planifiant ses périodes pour mobiliser les gens sur la base de la touiza, une sorte d’entraide dont le mouvement ne peut être actionné qu’en s’appuyant sur une certaine forme d’intéressement.
Pour les femmes, l'équivalent de "la Djemaa", le lieu des nouvelles et des papotages, c'est "La Fontaine"....."Le lieu de réunion le plus spectaculaire est la fontaine. La les femmes ne connaissent pas de maître....libres propos, plaisanteries osées, chants... elles sont vraiment déchénees...et souvent la cruche d'eau n'est qu'un prétexte.
Mouloud Feraoun dans ces oeuvres : "la terre et le sang", "le fils du pauvre" et "les chemins qui montent"... et Mouloud Mammeri dans "La coline oubliee" en parlent.
Au coeur du Village est la place ou se réunissent les hommes "la Djemaa" ou "Tajmaait": de larges dalles sur cinquante centimètre de maçonnerie indécise, contre les pignons des maisons, forcent les bancs de la "tadjenait" sur lesquels viennent s'assoire les hommes et les enfants.
Une faveur Spéciale a dotée l'un de ces bancs d'une toiture a claire-voie, c'est la plus recherchée a cause de sa fraîcheur en été, et parce qu'il abrite en hiver.
Institution essentielle, la "djemaâ" inspirée par la sagesse de ses membres, est la dernière des formes d’organisation sociale et "économique" que nous avons héritée de nos ancêtres.
"La Djemaa" joue dans le village Kabyle un rôle fondamental: "tous les marmots du village apprennent de bonne heure qu’ils ont leur place a la "Djemaa". Le Moindre rejeton male y a autant de droits que n'importe qui. "
C'est la que se règlent les affaire du village, et que l'on fait montre de sa supériorité oratoire, l'age et la fortune ne jouant qu'un rôle limité.
La djemaâ, système archaïque par excellence, son rôle exact se limitait à assurer les travaux des champs en mobilisant les gens des villages moyennant un repas quand, par exemple, les plus nantis des villageois refusant de s’associer aux travaux collectifs, étaient appelés à régler la contrepartie des efforts redevables à la société en espèces sonnantes et trébuchantes ou, faute de mieux, en produits naturels destinés à la consommation. La djemaâ pouvait ainsi exercer sa légitimité en planifiant ses périodes pour mobiliser les gens sur la base de la touiza, une sorte d’entraide dont le mouvement ne peut être actionné qu’en s’appuyant sur une certaine forme d’intéressement.
Pour les femmes, l'équivalent de "la Djemaa", le lieu des nouvelles et des papotages, c'est "La Fontaine"....."Le lieu de réunion le plus spectaculaire est la fontaine. La les femmes ne connaissent pas de maître....libres propos, plaisanteries osées, chants... elles sont vraiment déchénees...et souvent la cruche d'eau n'est qu'un prétexte.
Mouloud Feraoun dans ces oeuvres : "la terre et le sang", "le fils du pauvre" et "les chemins qui montent"... et Mouloud Mammeri dans "La coline oubliee" en parlent.
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