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Algérie : Une cagnotte de 200 milliards de dollars sur le tapis

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  • Algérie : Une cagnotte de 200 milliards de dollars sur le tapis

    L’Algérie continuera à financer sur fonds propres son programme de développement économique malgré la crise financière mondiale et la chute du prix du baril de pétrole, tombé à son plus bas niveau depuis 2005.

    C’est la première fois que l’Etat algérien réagit officiellement aux craintes exprimées publiquement çà et là par des anciens ministres ou des experts nationaux qui redoutent un fort fléchissement des dépenses d’investissements dans le pays. C’est le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui était obligé de monter au créneau en affirmant, selon l’APS, que le gouvernement a l’intention de continuer la dynamique des investissements. « Dans le monde on parle de ralentissement, en Algérie le gouvernement a l’intention de continuer la dynamique des investissements, même si les experts ne sont pas d’accord avec moi », a indiqué Ouyahia dans une allocution lors d’un dîner offert aux participants à la 6e session du comité économique conjoint algéro-japonais.

    Dans ce cadre, le Premier ministre a apporté son soutien au patronat algérien qu’il a reçu au lendemain de son retour aux affaires du pays. Ouyahia a estimé que la 6e session permettra à la délégation japonaise, qui compte près d’une centaine de chefs d’entreprises, de « découvrir que si les hydrocarbures constituent 97% des recettes de l’Algérie, il y a 55% de l’économie algérienne qui n’est pas des hydrocarbures ». Et d’ajouter : « J’espère qu’en cette période marquée par la crise, l’Algérie sera encore plus intéressante pour les affaires et pour son développement. » Il a mis en exergue, à cet effet, l’environnement favorable à l’investissement et à la croissance en Algérie, expliquant que « dans le monde, la croissance est aujourd’hui rare, elle est de 6% hors hydrocarbures en Algérie » « Dans le monde, a-t-il dit encore, le crédit est rare aujourd’hui, mais il est disponible en Algérie. Les affaires sont rares aujourd’hui (mais) il y a 200 milliards de chiffres d’affaires à réaliser dans notre pays et l’Algérie n’a pas l’intention de passer sa vie à acheter des voitures de l’extérieur mais souhaiterait les voir monter sur son sol ». Il a estimé que Yoshihiro Shigehisa, le président de la compagnie JGC qui exerce en Algérie depuis 1963, est à même de guider le patronat japonais vers le marché algérien. « J’espère, a-t-il déclaré à l’adresse de Shigehisa, qu’au-delà des 11 milliards de dollars que votre pays fait dans ces activités hydrocarbures en Algérie et le projet de l’autoroute Est-Ouest, d’autres perspectives s’ouvriront. »

    L’Algérie va donc poursuivre la dynamique des investissements en dépit d’un climat mondial morose marqué par la crise financière internationale. Ouyahia a mis en avant les atouts que peuvent générer actuellement les investissements en Algérie grâce notamment à la croissance enregistrée et qui est de l’ordre de 6% hors hydrocarbures. Pour l’instant, les autorités n’ont pas encore dévoilé les grandes lignes du IIIe plan quinquennal 2009-2014, un document achevé depuis quelques mois déjà et dont la cagnotte attribuée s’élève à 200 milliards de dollars. Même si les cinq dernières années avaient permis au pays de connaître depuis bien longtemps une stabilisation du cadre macroéconomique, un rythme intense d’investissements publics et privés et une aisance financière totalisant près de 135 milliards de dollars de réserves de changes ainsi qu’une reprise continue de la croissance dans certains secteurs stratégiques, l’Algérie est appelée à maintenir un rythme élevé de développement non seulement pour résorber ses retards mais pour se préparer à faire face à deux défis majeurs : son adaptation à la compétitivité économique imposée par l’accord d’association avec l’Union européenne et son adhésion future à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) prévue en principe à la fin du mois de juin 2009.

    Saïd Farhi
    La Voix de L’Oranie
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Si cette crise permet de réaliser les projets à moindre frais du fait de la baisse généralisée des prix pourquoi pas, autrement il vaut mieux fermer les vannes et ne pas gaspiller.

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