Investisseurs en quête d’opportunités d’affaires en Algérie
Français, Britanniques, Japonais, Argentins, Arabes du Golfe et Néerlandais se bousculent au portillon
Ces dix derniers jours en Algérie, pas moins de six délégations diplomatiques étrangères, comptant une centaine d’hommes d’affaires et de grands groupes de stature mondiale, ont atterri à Alger.
Français, Britanniques, Japonais, Argentins, Arabes du Golfe et Néerlandais, tous se bousculent au portillon cherchant une éventuelle opportunité d’affaires en Algérie à l’heure de la grande dépression. Arrivé en cascade, tout le ballet diplomatique étranger s’est mis aussitôt à parler business. Les visites officielles, longtemps enfermées dans le cadre institutionnel, changent ainsi de cap pour aller s’orienter vers le monde économique qui n’attend que ça.
Côté officiels algériens, l’heure n’est plus au discours politique. C’est le langage économique qui devrait primer. Et pour quelques pays traditionnels, comme la France, d’importants accords de coopération dits d’exception ou stratégiques dans des domaines très sensibles ont été signés depuis déjà un moment, accords s’ajoutant aux relations économiques étroites. Les prochaines Journées technologiques françaises, prévues du 29 novembre au 1er décembre à Alger, annoncées en grande pompe par les diplomates français en Algérie, est un signal très fort pour le monde du business, otage par le passé d’une histoire commune mais aussi d’une vision politique réductrice très encline à la logique du simple commerce. D’autres, à l’exemple des Asiatiques, des Arabes du Golfe, s’organisent au sein des hautes commissions mixtes pour mettre le voile sur une panoplie de projets d’investissement. Les industriels nippons, venus en grand nombre, affichent une grande volonté d’investir dans plusieurs secteurs en Algérie.
Le management et le savoir-faire japonais sont plus que souhaités dans certains pôles de compétitivité de la stratégie industrielle. D’autres, à l’exemple des Britanniques, plus réfractaires par le passé, arguant la situation sécuritaire de l’Algérie, reviennent à de meilleurs sentiments, et s’apprêtent à signer un mémorandum militaire avec notre pays. De leur côté, les Néerlandais, dont les échanges sont moindres avec l’Algérie, sont animés d’une volonté de bâtir un partenariat privilégié et à mettre les bouchées doubles pour rattraper leur retard. Pour eux, l’Algérie offre aujourd’hui de grandes possibilités d’investissement et de partenariat grâce à la stabilité politique, à l’assainissement du climat d’affaires et à la lisibilité de la situation générale, conditions sine qua non d’une meilleure attractivité des IDE.
Par ailleurs, et pour la première fois, le FCE, grand forum des chefs d’entreprises et principal acteur du monde économique, s’implique dans la stratégie économique du gouvernement. Le FCE, conduit par Réda Hamiani, est présent au comité économique conjoint algéro-japonais. Le FCE, impliqué dans la dynamique économique, annonce la création d’un comité permanent entre les deux pays pour faciliter la tâche aux investisseurs ainsi qu’un portefeuille de projets qui sera alimenté des deux côtés. Le FCE s’amarre à une démarche économique globale, comme force de proposition, pour baliser le terrain à de véritables partenariats interentreprises. Côté arabes, c’est le branle-bas général.
Les monarchies du Golfe, secouées par la crise financière internationale, se tournent vers l’Algérie pour une éventuelle part de marché. En perspective du prochain sommet arabe économique, d’importants flux de capitaux des émirs du Golfe arrivent en Algérie. En tous cas, cette valse diplomatique de haut niveau à destination de l’Algérie, plaque tournante des grandes opportunités d’investissements et de fortes potentialités humaines, renseigne pour beaucoup de tout l’intérêt que portent les grandes capitales industrielles à ce pays de l’Afrique du nord qui s’est engagé dans la bataille hors hydrocarbures.
Abed Tilioua — la voix de L’Oranie
Français, Britanniques, Japonais, Argentins, Arabes du Golfe et Néerlandais se bousculent au portillon
Ces dix derniers jours en Algérie, pas moins de six délégations diplomatiques étrangères, comptant une centaine d’hommes d’affaires et de grands groupes de stature mondiale, ont atterri à Alger.
Français, Britanniques, Japonais, Argentins, Arabes du Golfe et Néerlandais, tous se bousculent au portillon cherchant une éventuelle opportunité d’affaires en Algérie à l’heure de la grande dépression. Arrivé en cascade, tout le ballet diplomatique étranger s’est mis aussitôt à parler business. Les visites officielles, longtemps enfermées dans le cadre institutionnel, changent ainsi de cap pour aller s’orienter vers le monde économique qui n’attend que ça.
Côté officiels algériens, l’heure n’est plus au discours politique. C’est le langage économique qui devrait primer. Et pour quelques pays traditionnels, comme la France, d’importants accords de coopération dits d’exception ou stratégiques dans des domaines très sensibles ont été signés depuis déjà un moment, accords s’ajoutant aux relations économiques étroites. Les prochaines Journées technologiques françaises, prévues du 29 novembre au 1er décembre à Alger, annoncées en grande pompe par les diplomates français en Algérie, est un signal très fort pour le monde du business, otage par le passé d’une histoire commune mais aussi d’une vision politique réductrice très encline à la logique du simple commerce. D’autres, à l’exemple des Asiatiques, des Arabes du Golfe, s’organisent au sein des hautes commissions mixtes pour mettre le voile sur une panoplie de projets d’investissement. Les industriels nippons, venus en grand nombre, affichent une grande volonté d’investir dans plusieurs secteurs en Algérie.
Le management et le savoir-faire japonais sont plus que souhaités dans certains pôles de compétitivité de la stratégie industrielle. D’autres, à l’exemple des Britanniques, plus réfractaires par le passé, arguant la situation sécuritaire de l’Algérie, reviennent à de meilleurs sentiments, et s’apprêtent à signer un mémorandum militaire avec notre pays. De leur côté, les Néerlandais, dont les échanges sont moindres avec l’Algérie, sont animés d’une volonté de bâtir un partenariat privilégié et à mettre les bouchées doubles pour rattraper leur retard. Pour eux, l’Algérie offre aujourd’hui de grandes possibilités d’investissement et de partenariat grâce à la stabilité politique, à l’assainissement du climat d’affaires et à la lisibilité de la situation générale, conditions sine qua non d’une meilleure attractivité des IDE.
Par ailleurs, et pour la première fois, le FCE, grand forum des chefs d’entreprises et principal acteur du monde économique, s’implique dans la stratégie économique du gouvernement. Le FCE, conduit par Réda Hamiani, est présent au comité économique conjoint algéro-japonais. Le FCE, impliqué dans la dynamique économique, annonce la création d’un comité permanent entre les deux pays pour faciliter la tâche aux investisseurs ainsi qu’un portefeuille de projets qui sera alimenté des deux côtés. Le FCE s’amarre à une démarche économique globale, comme force de proposition, pour baliser le terrain à de véritables partenariats interentreprises. Côté arabes, c’est le branle-bas général.
Les monarchies du Golfe, secouées par la crise financière internationale, se tournent vers l’Algérie pour une éventuelle part de marché. En perspective du prochain sommet arabe économique, d’importants flux de capitaux des émirs du Golfe arrivent en Algérie. En tous cas, cette valse diplomatique de haut niveau à destination de l’Algérie, plaque tournante des grandes opportunités d’investissements et de fortes potentialités humaines, renseigne pour beaucoup de tout l’intérêt que portent les grandes capitales industrielles à ce pays de l’Afrique du nord qui s’est engagé dans la bataille hors hydrocarbures.
Abed Tilioua — la voix de L’Oranie
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