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La désindustrialisation de l'Algérie inquiète

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  • La désindustrialisation de l'Algérie inquiète

    Ce qui inquiète l’ancien ministre des Finances, c’est la désindustrialisation du pays. Le produit industriel à prix constant en 2007 est quasi le même qu’en 1983. Cette désindustrialisation est accompagnée d’une stagnation agricole pendant une longue période. Du coup la croissance économique, les revenus de l’État et la capacité d’épargne (très importante) du pays sont très dépendants du secteur des hydrocarbures. L’effondrement, progressif, du secteur public, n’a pas été contrebalancé par le développement du secteur privé, en valeur ajoutée, ni par le développement apporté les entrepreneurs étrangers. La part du secteur des hydrocarbures dans la production de la richesse nationale est passée de 33% en 2002 à 55% en 2008. Les moteurs de la croissance sont, également, le secteur de la construction (faible productivité, faibles salaires) impulsés par les dépenses publiques et le secteur des services massivement structuré par l’informel.

    Cela veut dire que quand le prix du pétrole est divisé par deux, la croissance perd un quart. Du coup, prévoit le professeur Benachenhou, “la croissance économique va baisser d’un quart en 2009, si les prix du pétrole se comportent tel que prévu et si les volumes restent ce qu’ils sont”. Le président du Forum des chefs d’entreprises reconnaît que la PME/PMI n’a pas été au rendez-vous pour être l’alternative à la croissance. “Mais qu’a-t-on fait pour cette PME/PMI ?” s’est interrogé M. Hamiani. “Nous avons acheté des autoroutes, nous avons acheté du rail, mais la PME/PMI a été complètement ignorée dans la dépense publique”, a regretté le président du FCE, soulignant par ailleurs les difficultés d’accès au crédit. “Les crédits octroyés aux secteurs privé sont plus orientés vers l’ importation que sur l’exploitation. Sur les 2 000 milliards de crédits à l’économie, 1 200 arrivent au secteur privé, dont 900 sont consacrés à l’importation”, révèle M. Hamiani, demandant la mise en place d’une stratégie de développement de la PME/PMI. Le délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (Abef) ne partage pas le point de vue du président du FCE. “Il n’y a pas autant d’argent à l’importation”, a affirmé M.Benkhalfa, relevant l’importance des créances non performantes sur le secteur privé. Le délégué général de l’Abef souligne par ailleurs que les banques qui s’installent ne prennent pas beaucoup de risque industriel.

    Pour Rachid Sekak, la non-transformation de l’épargne, très importante, 60% du produit intérieur brut en 2008, en investissements, s’explique par l’absence ou l’insuffisance de l’intermédiation financière. Les surliquidités actuelles, souligne M. Sekak, “sont logées à la BEA et dans les autres banques de la place recapitalisées”. Du coup, “tant que ces surliquidités ne circulent pas, il n’y aura pas d’amélioration de l’intermédiation financière”, souligne-t-il. En tout état de cause, tous les intervenants s’accordent à dire que la crise financière peut constituer une opportunité pour l’Algérie. “L’Algérie a une carte à jouer durant cette période”, a affirmé M. Laurent Branssan de Maersk Line Algérie. “De grands groupes regardent l’Algérie”, relève le responsable de Maersk Line Algérie. Contrairement à ce qui se passe à travers le monde, M. Laurent Branssan souligne “une relative hausse du volume de trafic maritime de marchandises en Algérie”.

    “L’Algérie sera encore attractive et nous prévoyons une croissance de 13% de notre activité dans ce pays en 2009”, a-t-il indiqué. “L’Algérie, la Russie et le Vietnam sont les trois pays qui peuvent profiter de la crise”, a assuré le directeur général de l’armateur Maersk Algérie. Pour d’autres, c’est l’occasion pour l’Algérie et les entreprises algériennes d’acquérir des actifs à l’étranger des entreprises fragilisées par la crise. Le président du FCE a suggéré l’opportunité de la création d’un fonds souverain. Une idée partagée par M. Mustapha Mekidèche, expert en stratégie. Le patron de Cevital, Issad Rebrab, veut en l’occurrence profiter de la conjoncture et investir à l’étranger à travers des acquisitions. La loi le permet, mais, malheureusement, la Banque d’Algérie n’autorise pas toujours les entreprises algériennes à investir à l’international.

    source : Liberté

  • #2
    1 200 arrivent au secteur privé, dont 900 sont consacrés à l’importation”, révèle M.

    Voilà les raisons qui poussent l'entrepreneur Algerien a fermer son usine et virer tout le monde et ouvrir une boite de l'import import, alors que maintenant que les prix du pétrole sont en dessous de 50 dollards et bientôt en dessous de 35 dollars, le rideaux est tombé et on commence a apercevoir nos tares, alors que si l'Algerie va bien, ce n'est ni le fruit de Boutef ni celui ce Amar bouzwar, c'est le prix du pétrole élevé.
    Faute de grives , nous mangeons des Merles

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