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SDF…La face cachée de l’Algérie

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    SDF…La face cachée de l’Algérie


    Beaucoup d’algériens vagabondent dans les rues et quartiers des grandes villes du pays en 2008, alors que les réserves de change ont atteint des Milliards de dollars. Une situation d’aisance financière que l’Algérie n’a jamais connue depuis l’indépendance.
    • « Ennahar » a voulu vivre des moments en compagnie de ces gens qui ne figurent sur aucune catégorie sociales de l’Algérie. Ils sont abandonnés à leurs sorts par les autorités concernées. Cela, en plus des dangers qui les menacent à tout moment, particulièrement pendant la nuit. Ils sont alors exposés aux agressions des délinquants et aussi aux maladies à cause du manque de couverture sanitaire.
    • Notre première destination a été la cité Bel air à El Harrach, à quelques mètres de la caserne militaire et du centre contrôle, où vit un vieil homme à côté d’une décharge publique. Nous nous sommes approché de Ammi Boualem qui a refusé de nous adresser la parole. Un habitant de la cité nous informa que celui-ci était âgé de 70 ans et qu’il vivait ici depuis cinq années. Il était exposé à toutes sortes de maladies et de dangers. Il a même été mordu par des rats qui prolifèrent dans ces lieux et qui sortent après les chutes de pluies.
    • Nous laissâmes Ammi Boualem avec ses peines et nous dirigeâmes vers la cité Diar Djemaâ où nous trouvâmes le nommé Chérif en train de laver la vaisselle, dans laquelle les voisins lui ramenaient manger, avec une eau non potable car il tenait à la leur rendre propre, comme il dit.
    • Notre visite a coïncidée avec la venue d’un habitant du quartier qui ramenait à manger à Chérif qui nous raconta qu’il souffrait beaucoup pendant la période d’hiver à cause du froid, et des morsures de scorpions et des serpents pendants l’été. Oued El Harrach n’est pas très loin du lieu où vit Chérif. Cet homme de 40 ans qui vit sur l’aumône des gens alors que l’Etat dépense des sommes importantes d’argent pour que cette frange de la société soit prise en charge.
    • Nous quittâmes Chérif avec ses peines dans cette région où, la nuit le mercure descend à moins deux degrés. Nous partîmes vers LaVigerie où, sous le pont nous rencontrâmes Ammi Zoubir. Ce dernier y a élu domicile. Le matin, il sort se balader dans les rues d’El Harrach où il quémande pour manger.
    • Au Champs de main d’œuvre, à « La Sablière », nous fûmes surpris de voir un vieil homme dormir à même le sol. Lorsque nous lui demandâmes son âge, il répondis qu’il ne se savait pas mais qu’il sait qu’il était né à l’année du Typhus, c'est-à-dire avant la Révolution algérienne dans les années quarante du siècle dernier. Il nous a résumé sa vie en disant avec tristesse « Nous vivons une vie de chiens, même pire, car les chiens vivent mieux que nous » puis il se mit à pleurer.
    • B. Yacine

  • #2
    es sans-abri à Tizi Ouzou face aux rigueurs de l’hiver

    Enfants, S.D.F., femmes, vieillards...Les sans-abri à Tizi Ouzou face aux rigueurs de l’hiverLa saison hivernale est certainement la période la plus difficile pour, au moins, une catégorie de la société. Il s’agit des S.D.F. (Les sans domicile fixe). Ceux-ci doivent en effet souffrir le martyre à cause du froid, de la pluie...
    Les conditions climatiques hivernales leur rendent simplement la vie dure. C’est en fait lors de cette période des grands froids que nombre de S.D.F. périssent suite justement au froid glacial. Il ne se passe pratiquement pas un jour sans que l’on fasse état du décès de ces pauvres malheureux, ça et là à travers le monde. En Algérie et malgré les efforts fournis pour éviter le pire à ces personnes, le danger reste réel et la wilaya de Tizi Ouzou n’est pas en reste. La capitale du Djudjura compte en effet un nombre, loin d’être insignifiant, des sans domicile fixe, proprement dit. Ceux-ci passent leurs nuits à la belle étoile, une étoile qui est souvent voilée pendant l’hiver. Ajoutez à cela, les mendiants qui n’ont rien à voir avec les sans-abri mais qui pullulent dans les rues de Tizi. La différence entre les S.D.F. et ces mendiants reste en fait de taille puisque ces derniers trouvent au moins un coin où se réfugier à la tombée de la nuit, contrairement à la première catégorie qui n’a d’autre choix que de rester exposés au froid de jour comme de nuit.
    Les enfants, ces exploités
    Les mendiants décorent, eux aussi, la ville par des images frappantes. Qui peut rester insensible à la vue de ces enfants en bas âge, misérablement habillés et tendant la main ? Avouons que c’est saisissant! “Je ne crois pas que cette femme soit la mère de cet enfant qu’elle tient dans ses bras car une mère ne peut pas exposer ainsi son fils au froid...” nous dira un jeune à la vue de l’une de ces mendiantes qui tenait un enfant âgé d’à peine 4 ans à la main. De telles scènes sont visibles à chaque coin de rue dans la ville des Genêts. Certaines femmes, drapées d’un amas de linge bercent même des bébés de quelques mois, pour certains, ces pratiques ne sont en vérité que des manœuvres afin d’attirer plus de clientèle pour amasser le plus d’argent possible. “On amène ces enfants pour un seul but : gagner plus d’argent”, dira un autre jeune homme. Plus d’un estime que la mendicité est devenue une véritable profession qui a “évolué” avec le temps, les enfants sont exploités par des adultes. Cela relève en effet de l’exploitation pure et simple, même s’il s'agit des propres enfants de ces mendiantes. Quelle infamie ont-ils commis pour que ces dizaines d’enfants grandissent dans la rue ? Si ces derniers ne sont pas la progéniture de ces mendiants, d’où viennent-ils alors? où passent-ils leur nuits ? Un tas de questions qui restent posées malgré nos tentatives de les élucider. Quoiqu’il en soit, le fait de les entraîner dans la rue à cet âge reste en soi condamnable, c’est un crime qu’on peut assimiler à la violation de droit de l’enfant. En effet, l’Etat doit lever le petit doigt pour leur rendre le sourire, sinon ils seront condamnés à vivre comme ils en pris l’habitude de le faire une fois devenu adulte. En tout cas, actuellement, leurs petits corps sont à chaque fois explosés au froid et à la pluie, au su et au vu de tout le monde. Chagriné, le passant ne peut que “souffrir” de douleur et leur balancer une pièce, une pièce qui fera le bonheur de leur accompagnateur. Il est certain en fait que la recette du jour de ces mendiants professionnels a grimpé avec l’apport de ces enfants qui font ainsi l’affaire de ces derniers. Il faut avouer en outre, que parmi ces mendiants, il existe ceux qui se retrouve dans cette situation à vivre un drame quotidien en mendiant par la force des choses. “Je connais certains qui sont là parce qu’ils ne peuvent faire autre chose que cela. Ce sont des handicapés, des misérables...” souligne un jeune Tizi-Ouzéen. “Les mendiants sincères” sont devenus plus misérables, “concurrencés” par ceux qui utilisent “les manières fortes” pour agacer les âmes sensibles. Ils ne gagnent plus comme avant. En fait, on n’arrive plus à distinguer le “vrai” mendiant du “faux” à Tizi Ouzou. Les âmes charitables, aussi nombreuses soient-elles à Tizi préfèrent faire la sourde-oreille aux doléances de ces pauvres, ou de ces mendiants. A vrai dire, de nos jours, un mendiant ne signifie pas forcément un pauvre.
    Le calvaire des S.D.F.
    On disait donc que Tizi Ouzou compte un nombre important de sans domicile fixe, l’année dernière on a recensé plus exactement 37 cas rien que dans la ville de Tizi. Ceux-ci passent leurs nuits dehors, dans des jardins publics, dans des cages d’escaliers ou autres. Selon nos informations plus de 90% de ces S.D.F. sont de sexe masculin à l’image de Aami Moh qui squatte un jardin à la sortie est de la ville des Genêts. Il y a de tout âges parmi ces sans-abri, la particularité des S.D.F. de Tizi Ouzou c’est que ceux-ci refusent d’être placés dans un centre d’accueil. C’est ce que nous a affirmé, en tous cas, le président du comité local du Croissant-Rouge, M. Bouaziz “nous avons beau tenté de les convaincre de les prendre en charge au niveau du Centre des personnes âgées de Boukhalfa mais en vain. Ils préfèrent rester dans la rue...” nous dit ce dernier qui donne en exemple une femme S.D.F. qui se trouvant à proximité du cimetière El Atik et qui refuse cette année encore la proposition du C-RA. Le comble c’est que celle-ci âgée d’une cinquantaine d’années environ a sous sa responsabilité un enfant de quatre ans. En guise de soutien et afin d’atténuer un tant soit peu les souffrances de Aami Mouh et de ses semblables, le même Croissant-Rouge leur distribue chaque année des couvertures et des repas chauds. “Nous démarrerons l’opération dès le 20 décembre”, a soutenu M. Bouaziz qui a salué, au passage l’aide des bienfaiteurs publics et privés de la région. “Avant de lancer l’opération, on procédera d’abord au recensement de S.D.F. à travers toute la ville de Tizi Ouzou” dira-t-il encore. Autrement dit, ceux-ci ne sont pas encore recensés pour pouvoir avoir un chiffre exact. En tous cas, le nombre reste élevé. Les sans-abri mènent une vie dure, une vie qui sera plus dure encore avec la vague de froid qui sévit ces quelques derniers jours à Tizi Ouzou.
    Les pouvoirs publics doivent avoir une pensée pour eux.
    M. O. B. la dépêche de kabylie

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    • #3
      faut arrêter y'a quand même pas que des mauvaise nouvelle en Algérie , vraiment ici on a tendance a perdre espoir et faire perdre espoir aux autres
      si on se fie a tout les articles de ce forum l'Algérie est le bangladesh n°2
      or on sait tous que c'est absolument faux,

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      • #4
        L’Algérie profonde (Mercredi 17 Décembre 2008)

        BÉJAÏA
        Sale temps pour les SDF
        liberté
        Ils sont des centaines de sans-domicile fixe (SDF) à errer dans les rues et ruelles de la ville de Béjaïa durant ces journées et nuits gelées de ce mois de décembre.
        Le temps glacial qui sévit en ce mois de décembre a vu un semblant de mobilisation de la part de structures censées apporter aide et assistance à cette frange de la société oubliée, les sans-domicile fixe. Depuis quelques années et à chaque saison hivernale, l’administration se mobilise pour la prise en charge des sans-domicile fixe (SDF) au niveau de toute la wilaya. L’opération d’assistance des SDF de cette année, œuvre d’une commission installée récemment et constituée de la DAS, de la police, du CRA, de la santé et des associations, est effective depuis une semaine. Déjà environ 17 personnes ont été hébergées au niveau de foyers pour personnes âgées, où “tous les moyens et commodités sont réunis pour la réussite de l’opération hivernale pour les SDF de la wilaya, notamment pour le volet médical”. Selon les chiffres de la police, 356 personnes sans toit ou errantes ont été recensées en 2007 et pour cette année 2008 qui tire à sa fin. Rien que pour la seule commune de Béjaïa, le chiffre a atteint déjà 370 cas. A El Khemis, quartier populaire à Béjaïa, il était 1h30 du matin en cette froide nuit du samedi 15, les rues sont désertes donnant l’image d’une ville fantôme. Hormis la ronde des patrouilles de police, le temps s’est presque arrêté dans cette ville, et la circulation automobile était presque inexistante. Un homme, la cinquantaine, attend impatiemment devant une boulangerie la sortie des poubelles pour en tirer de quoi manger, dit-il, à l’instar de beaucoup d’autres “repérés” aux différents coins de la ville. Ce geste de survie est apparemment un rituel pour cet homme, oublié des siens. Notre accompagnateur, un taxieur de nuit, nous montre également du doigt des hommes, mais aussi des femmes accompagnées d’enfants en bas âge errant du côté de la gare cherchant, en vain, où trouver à manger et s‘abriter pour échapper au froid. “Ils sortent généralement quand les rues se vident. Les poubelles sont alors prises d’assaut”, dira-t-il. À la question de savoir qui sont ces gens-là, notre interlocuteur martèlera : “À quoi bon savoir d’où ils viennent ou qui ils sont. Le fait est là, il y a des gens à Béjaïa qui ont froid et faim”. La sentence est terrible quand nous arrivâmes au niveau du rond-point Amriw, où des restaurants restent ouverts et beaucoup de passagers y transitent. Le gérant de l’un de ces restaurants, que nous avons interrogé sur le sujet, nous avoue : “Vous savez, à partir de minuit beaucoup de gens viennent ici et nous supplient pour manger un bout. On tolère deux à trois par nuit, mais pas plus. On n’a pas les moyens. L’État doit faire quelque chose pour ces gens-là. Qu’ils fassent ce qu’ils font durant le mois de Ramadhan. Au fait, où sont ces restos de la Rahma ?” s’interroge-t-il. De l’autre côté de la capitale des Hammadites, précisément au quartier d’Ihaddaden, c’est les mêmes images de désolation. “Généralement, on ne les aperçoit que rarement ici à cause, peut-être, de l’insécurité. Par contre, beaucoup de ces chercheurs de pain se rendent devant le portail de l’université”, rétorque notre accompagnateur nocturne. Cette sortie nocturne à travers les artères de la ville des Hammadites nous renseigne sur cette réalité implacable, des hommes et des femmes cherchent jusqu’au bout de la nuit de quoi se nourrir et passer la nuit.
        Cette ronde nocturne dans la ville de Béjaïa nous a permis également de découvrir et de voir de visu que des abribus en ce mois de décembre 2008 servent toujours de logis pour les SDF. Le square d’El-Khemis est aussi le lieu et le refuge de prédilection de ces personnes errantes en ces nuits glaciales, des êtres oubliés d’un système véhiculé par des hommes locaux aveuglés par le pouvoir et par la chaleur des salons de réception. À noter qu’à Béjaïa, des SDF ont été récupérés par des éléments de la Protection civile et acheminés vers les centres de la région.
        Ces structures d’accueil prévues par la DAS, sur instruction du ministre de tutelle et en collaboration avec la sûreté de wilaya, la gendarmerie et le Croissant-Rouge ont eu fort à faire pour la prise en charge des SDF et des malades mentaux errants. En matière de protection sociale, Béjaïa dispose de 7 structures pour la prise en charge de cette catégorie sociale. Ces derniers nécessitent soit une réintégration au sein de leur famille, soit une prise en charge immédiate. Cet effort est néanmoins inexistant dans d’autres localités de la wilaya de Béjaïa où ces SDF sont carrément livrés à eux-mêmes.

        A. HAMMOUCHE

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        • #5
          Vallée de la SoummamLes S.D.F. en dangerLa région de la Soummam est confrontée à un froid sibérien alors que l’hiver n’a pas encore atteint son rythme de croisière. Il est difficile de mesurer la souffrance des sans-abri, lesquels sont depuis la mi-décembre à la merci des caprices du climat. En effet, les SDF vivent au rythme d’un supplice qui n’en finit pas.
          Aux quatre coins de la vallée de la Soummam nombre de ces citoyens rattrapés par la rue parce qu’ayant tout perdu ou malades mentaux sont laissés à leur triste sort. La journée, ils déambulent avec leur lot de malheurs soit pour fuir les regards indifférents ou passent l’essentiel de leur temps à chercher de quoi manger ou encore un coin en quête de tranquillité. Qui se soucie de cette catégorie peu gâtée par cette vie pleine d’inégalités ? Si chaque journée qui passe leur apporte son cortège de routine et de morosité c’est la nuit qui les effrais davantage avec les assauts de la bise et les chutes libres du mercure qui prévalent. Piètres conditions de survie que celles qu’endurent ces êtres seuls, vulnérables, qui n’ont aucun moyen pour affronter la faim, le froid et l’insalubrité : des conditions inhumaines dans lesquelles ils se retrouvent enlisés bon gré mal gré parce qu’ils ont perdu un emploi ou ont été chassés de chez eux par des proches égoïstes qui ont renoncé à leur venir en aide parce que jugés trop faibles, trop pauvres ou malades. Des S.D.F. qui souffrent le martyre, on en voit à Akbou, à Tazmalt et en zone rurale. Nombre d’entre eux n’ont épousé ce triste statut tout simplement que parce que ne possédant pas toutes leurs facultés mentales. Et il n’est pas nécessaire de faire un dessin pour traduire l’enfer dans lequel survivent ces malades à l’heure où d’aucuns reconnaissent que tout reste à faire en matière de prise en charge psychiatrique si prise en charge il y a. Et pour beaucoup, le refuge c’est la rue avec toute sa déchéance. Dans certaines wilaya, on se hasarde parfois à mettre les sans-abri dans des centres où ils sont nourris, soignés et hébergés pour la durée de l’hiver.
          Qu’en est-il dans la wilaya de Béjaïa ?
          C’est vrai que le bonheur d’un SDF est limité lorsque il est pris en charge jusqu’à la fin de l’hiver ; ensuite, il entreprend une véritable descente aux enfers replongeant juste après, dans la spirale de la misère pour le restant de l’année. Mais peut-être qu’en hiver avec le froid qui sévit leur supplice est incommensurable.
          D’ailleurs, ne risquent-ils pas de mourir de froid dans leurs abris de fortune ?
          Quand les malheureux S.D.F. seront-ils au centre des préoccupations de nos parlementaires qui vivent royalement et d’autres élus de wilaya ou de communes qui ne viennent vendre leur factice et soudaine philanthropie qu’à l’occasion d’une campagne électorale ? Dans des pays développés, les S.D.F. font l’objet en ces moments rigoureux de l’hiver d’une attention particulière des gouvernements, de l’opposition et des médias, qu’en est-il chez-nous ?




          la dépêche de kabylie

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          • #6
            Les frimas s’installent : La DAS au secours des SDF
            L’hiver s’annonce rude cette année au vu de la vague de froid qui sévit un peu partout. Ceux qui en pâtissent le plus sont les personnes sans domicile fixe, ou SDF, squattant les arcades, les gares routières et ferroviaires et d’autres quartiers de la ville de Skikda.


            Leurs histoires diffèrent d’un individu à un autre ; certains ont été rejetés par leurs proches, d’autres ont quitté le domicile et la précarité dans laquelle ils vivaient, se retrouvant désormais livrés à eux-mêmes. Ils recourent alors à la mendicité et au vagabondage, deux fléaux contre lesquels les services de la direction de l’action sociale luttent, en priorité. Pour ce faire, un vaste programme initié par le ministère de la Solidarité est mis sur les rails, en étroite collaboration avec la direction de la santé, les agents de la sûreté, ceux de la Protection civile, le Croissant rouge et des représentants de la daïra et de l’APC pour le ramassage de ces SDF. Des sorties sont effectuées à partir de 21 h, et ce quatre à cinq fois par semaine afin de venir en aide à ces personnes. Une fois repérées, elles sont placées dans des foyers d’accueil, ceux pour personnes âgées et handicapées, en l’occurrence. Lorsqu’une pathologie mentale est détectée par le médecin, la personne atteinte est tout de suite transférée vers le centre psychiatrique d’El Harrouch.
            On dénombre, depuis le début de l’année en cours, 28 personnes soustraites à la rue, à qui il a été offert un lit, de la nourriture et des vêtements chauds. « La majorité des personnes que nous avons recueillies viennent des wilayas de Guelma, El Tarf et Souk Ahras », fera savoir Tarek Belgat, psychologue au niveau de la Das. Leur séjour au foyer est, le plus souvent, de courte durée ; elles finissent par retourner à la rue, et dans ce cas, le recours à la force pour les retenir est exclu. C’est donc un travail de longue haleine que mènent les services de la DAS. A ce propos, le psychologue expliquera : « Le travail ne s’arrête pas seulement au ramassage et à l’hébergement de ces personnes, loin de là ; ce qui nous intéresse c’est de réussir leur réinsertion familiale et sociale. Ainsi, et après chaque opération, une réunion est de suite organiséee par le comité interne de la DAS afin de procéder à une enquête sociale, prendre attache avec leurs proches et tenter de renouer le contact ».
            Toutefois, la prise en charge de cette frange de la société n’est pas une mince affaire, et l’absence de centre spécialisé rend la situation encore plus difficile, sachant que la cohabitation avec les personnes âgées n’est pas des plus évidentes. « Ces personnes sont parfois agressives, et sont difficilement maîtrisables », dira une assistante d’éducation du centre des personnes âgées et handicapées. Et d’ajouter : « Elles se sont habituées à vivre dans la rue, et rares sont celles qui arrivent à changer ; nous leur offrons toutes les commodités, douches vêtements propres et nourriture, mais elles refusent de rester plus longtemps ».



            Par Dalel Daoud - elwatan

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            • #7
              iwabjgjghjyh

              faut arrêter y'a quand même pas que des mauvaise nouvelle en Algérie , vraiment ici on a tendance a perdre espoir et faire perdre espoir aux autres
              si on se fie a tout les articles de ce forum l'Algérie est le bangladesh n°2
              or on sait tous que c'est absolument faux,
              t'es bien chez toi au chaud hein?!!!

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