Mon retour au pays, en Galilée, a coincidé avec l’attaque génocidaire d’Israël sur Gaza. L’Etat, par le biais de ses media et avec l’aide de l’académie, a montré, d’ une voix unanime, presque plus forte que lors de l’attaque criminelle contre le Liban l’été dernier. Une fois de plus, voilà Israël s’est engouffré avec une furieuse indignation, dans sa politique de destruction dans la Bande de Gaza. Cette épouvantable justification qu’Israël se donne pour ses actes inhumains et son impunité n’est pas seulement ennuyeuse... c’est un sujet sur lequel il faut s’arrêter, si on veut comprendre l’immunité internationale qui est donnée à Israël pour ce massacre qui fait rage à Gaza.
Tout ceci repose principalement et d’abord sur de purs mensonges transmis par des informations sur un ton rappelant les jours sombres de l’Europe de 1930. Toutes les demi-heures, un bulletin d’information à la radio et à la télévision décrit les victimes de Gaza comme des terroristes, et la réplique d’Israël en tuant massivement les Gazaoui comme un acte d’auto-défense. Israel se présente à ses citoyens comme la victure pure qui se défend d’un grand Satan. Le monde académique a été recruté pour expliquer à quel point la lutte palestinienne est démoniaque et monstrueuse, si elle est menée par le Hamas. Ce sont les mêmes érudits qui avaient démonisé le dernier leader palestinien, Yasser Arafat, dans d’autres temps, et avaient fait en sorte de délégitimiser le Fatah pendant la seconde Intifada palestinienne.
Mais les mensonges et les représentations distordues ne sont pas le pire. Ce qui est le plus rageant, c’est cette attaque directe menée contre ce qui restait d’humanité et de dignité dans le peuple palestinien. En Israël, les Palestiniens-israéliens ont montré leur solidarité avec le peuple de Gaza et maintenant, on les considère comme la 5e colonne de l’état juif. Leur droit de rester sur leur terre natale parait leur donner un rôle douteux de supporter de l’agression israélienne. Ceux parmi lesquels qui ont accepté de passer dans les media locaux, -erreur, à mon avis- sont questionnés, et pas interviewés, comme s’ils avaient partagé les geôles du Shin bet. Leur passage à l’antenne est préfacée et suivie par des remarques racistes et humiliantes et ils sont confrontés à des accusations d’être la 5e colonne, un peuple irrationnel et fanatique. Et ça n’est pas le pire :il existe un petit nombre d’enfants palestiniens des territoires occupés qui sont traités contre le cancer dans des hopitaux israéliens. Dieu seul sait combien ça a coûté aux familles qui ont payé pour qu’ils soient admis en Israel. La radio israélienne est allée à l’hopital demander aux pauvres parents de dire aux auditeurs israéliens qu’Israël avait raison d’attaquer, et combien le Hamas était un grand Satan en se défendant.
Il n’y a pas de limites à l’hypocrisie quand elle est produite par une certitude de bon droit haineuse. Les discours des généraux et des politiciens vont d’un côté de l’autosatisfaction, les louanges à cette armée et ses opérations chirurgicales et de l’autre du besoin de détruire Gaza une fois pour toutes, mais de façon humaine bien sûr..
Cette pure colère a toujours été un phénomène constant, que ce soit Israël ou les Sionistes, qui soient dépossédés de la Palestine. Chaque acte, qu’il soit un nettoyage ethnique, de l’occupation, un massacre ou de la destruction, a toujours été dépeint comme un acte juste moralement et comme de la pure auto-défense, qu’Israël était obligé de pratiquer dans sa guerre contre la pire espèce des êtres humains.Dans son excellent livre "le retour du sionisme, mythes, politiques et études en Israël", Gabi Piterberg explore les origines idéologiques et historiques de cette progression historique du droit à la rage.Aujourd’hui, en Israël, de la gauche à la droite, du Likud à Kadima, de l’académie aux média, on peut entendre cette rage juste de l’état israélien, plus occupé que n’importe quel autre au monde, à détruire et dépouiller sa population indigène.
Il est crucial d’explorer les origines idéologiques de cette attitude et de tirer les conclusions politiques de sa prévalence. Cette juste rage protège la société et les politiciens israélien du moindre blâme ou de la moindre critique. Mais le pire, c’est que ce comportement se traduit systématiquement par des politiques destructrices envers les Palestiniens. Sans un mécanisme intérieur de critique et en l’absence d’une quelconque pression venue de l’extérieur, chaque Palestinien devient une cible potentielle de cette colère. Comme l’état juif a le pouvoir des armes à l’état juif, ça ne peut que se terminer par plus de massacres, plus de nettoyage ethnique.
La certitude d’être juste est une puissante manifestation du déni et de la justification. Cela explique pourquoi la société israélienne juive ne sera jamais guidée par des mots de sagesse, par une logique persuasive ou par le dialogue diplomatique. Et si on leur répond par la violence, cela ne pourra que provoquer une réaction frontale en raison de ce "droit juste" et de cette idéologie démoniaque utilisés pour couvrir les atrocités commises. L’autre nom pour cette idéologie est le sionisme, et le seul moyen de riposter à cette certitude d’être dans le juste droit, serait le rejet international du sionisme, et pas seulement de la politique israélienne. Il nous faut expliquer au monde, mais aussi aux Israéliens eux-mêmes, que le sionisme est une idéologie qui favorise le nettoyage ethnique, l’occupation, et maintenant des massacres massifs. Il faudrait maintenant non seulement une condamnation des massacres mais aussi une délégitimation de l’idéologie qui a produit cette façon de faire et la justifie, moralement et politiquement. Espérons que des voix qui comptent dans le monde diront à l’état juif que cette idéologie et que la conduite général de l’état sont intolérables et inacceptables et que, aussi longtemps qu’il continuera ainsi, Israël sera boycotté et sujet à des sanctions.
Tout ceci repose principalement et d’abord sur de purs mensonges transmis par des informations sur un ton rappelant les jours sombres de l’Europe de 1930. Toutes les demi-heures, un bulletin d’information à la radio et à la télévision décrit les victimes de Gaza comme des terroristes, et la réplique d’Israël en tuant massivement les Gazaoui comme un acte d’auto-défense. Israel se présente à ses citoyens comme la victure pure qui se défend d’un grand Satan. Le monde académique a été recruté pour expliquer à quel point la lutte palestinienne est démoniaque et monstrueuse, si elle est menée par le Hamas. Ce sont les mêmes érudits qui avaient démonisé le dernier leader palestinien, Yasser Arafat, dans d’autres temps, et avaient fait en sorte de délégitimiser le Fatah pendant la seconde Intifada palestinienne.
Mais les mensonges et les représentations distordues ne sont pas le pire. Ce qui est le plus rageant, c’est cette attaque directe menée contre ce qui restait d’humanité et de dignité dans le peuple palestinien. En Israël, les Palestiniens-israéliens ont montré leur solidarité avec le peuple de Gaza et maintenant, on les considère comme la 5e colonne de l’état juif. Leur droit de rester sur leur terre natale parait leur donner un rôle douteux de supporter de l’agression israélienne. Ceux parmi lesquels qui ont accepté de passer dans les media locaux, -erreur, à mon avis- sont questionnés, et pas interviewés, comme s’ils avaient partagé les geôles du Shin bet. Leur passage à l’antenne est préfacée et suivie par des remarques racistes et humiliantes et ils sont confrontés à des accusations d’être la 5e colonne, un peuple irrationnel et fanatique. Et ça n’est pas le pire :il existe un petit nombre d’enfants palestiniens des territoires occupés qui sont traités contre le cancer dans des hopitaux israéliens. Dieu seul sait combien ça a coûté aux familles qui ont payé pour qu’ils soient admis en Israel. La radio israélienne est allée à l’hopital demander aux pauvres parents de dire aux auditeurs israéliens qu’Israël avait raison d’attaquer, et combien le Hamas était un grand Satan en se défendant.
Il n’y a pas de limites à l’hypocrisie quand elle est produite par une certitude de bon droit haineuse. Les discours des généraux et des politiciens vont d’un côté de l’autosatisfaction, les louanges à cette armée et ses opérations chirurgicales et de l’autre du besoin de détruire Gaza une fois pour toutes, mais de façon humaine bien sûr..
Cette pure colère a toujours été un phénomène constant, que ce soit Israël ou les Sionistes, qui soient dépossédés de la Palestine. Chaque acte, qu’il soit un nettoyage ethnique, de l’occupation, un massacre ou de la destruction, a toujours été dépeint comme un acte juste moralement et comme de la pure auto-défense, qu’Israël était obligé de pratiquer dans sa guerre contre la pire espèce des êtres humains.Dans son excellent livre "le retour du sionisme, mythes, politiques et études en Israël", Gabi Piterberg explore les origines idéologiques et historiques de cette progression historique du droit à la rage.Aujourd’hui, en Israël, de la gauche à la droite, du Likud à Kadima, de l’académie aux média, on peut entendre cette rage juste de l’état israélien, plus occupé que n’importe quel autre au monde, à détruire et dépouiller sa population indigène.
Il est crucial d’explorer les origines idéologiques de cette attitude et de tirer les conclusions politiques de sa prévalence. Cette juste rage protège la société et les politiciens israélien du moindre blâme ou de la moindre critique. Mais le pire, c’est que ce comportement se traduit systématiquement par des politiques destructrices envers les Palestiniens. Sans un mécanisme intérieur de critique et en l’absence d’une quelconque pression venue de l’extérieur, chaque Palestinien devient une cible potentielle de cette colère. Comme l’état juif a le pouvoir des armes à l’état juif, ça ne peut que se terminer par plus de massacres, plus de nettoyage ethnique.
La certitude d’être juste est une puissante manifestation du déni et de la justification. Cela explique pourquoi la société israélienne juive ne sera jamais guidée par des mots de sagesse, par une logique persuasive ou par le dialogue diplomatique. Et si on leur répond par la violence, cela ne pourra que provoquer une réaction frontale en raison de ce "droit juste" et de cette idéologie démoniaque utilisés pour couvrir les atrocités commises. L’autre nom pour cette idéologie est le sionisme, et le seul moyen de riposter à cette certitude d’être dans le juste droit, serait le rejet international du sionisme, et pas seulement de la politique israélienne. Il nous faut expliquer au monde, mais aussi aux Israéliens eux-mêmes, que le sionisme est une idéologie qui favorise le nettoyage ethnique, l’occupation, et maintenant des massacres massifs. Il faudrait maintenant non seulement une condamnation des massacres mais aussi une délégitimation de l’idéologie qui a produit cette façon de faire et la justifie, moralement et politiquement. Espérons que des voix qui comptent dans le monde diront à l’état juif que cette idéologie et que la conduite général de l’état sont intolérables et inacceptables et que, aussi longtemps qu’il continuera ainsi, Israël sera boycotté et sujet à des sanctions.
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