Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a indiqué mercredi qu'il attendait des explications des autorités israéliennes sur les bombardements ayant touché des bâtiments de l'ONU à Gaza, avant de décider quoi que ce soit.
Dans une déclaration lue en son nom au Conseil de sécurité par son adjoint pour les affaires politiques Lynn Pascoe, M. Ban a indiqué avoir "demandé une enquête approfondie par Israël sur chacun de ces incidents".
"Je m'attends à recevoir une explication complète et à ce que les responsables soient amenés à rendre des comptes. Le Premier ministre (Ehud) Olmert a promis de fournir d'urgence le résultat de cette enquête. Je déciderai ensuite de la meilleure façon d'agir", ajoute cette déclaration.
De retour d'une tournée de huit jours au Proche-Orient qui l'a mené notamment à Gaza après le cessez-le-feu, le chef de l'ONU assistait à la séance du Conseil de sécurité mais ne pouvait s'exprimer en raison d'une extinction de voix.
Lors de sa visite à Gaza mardi, M. Ban avait qualifié les bombardements ayant touché des bâtiments onusiens comme des entrepôts et des écoles, d'"attaques scandaleuses et totalement inacceptables".
M. Ban a accusé Israël d'avoir employé une "force excessive" durant son offensive de 22 jours contre la bande de Gaza.
Après la séance du Conseil de sécurité, son président en janvier, l'ambassadeur de France Jean-Maurice Ripert, a lu à la presse une déclaration selon laquelle les quinze membres avaient "salué le cessez-le-feu à Gaza, ainsi que les efforts des partenaires régionaux et internationaux, notamment de l'Egypte, pour y parvenir".
Ils ont souligné, a-t-il poursuivi, "la nécessité d'une application totale de la résolution 1860", ce qui implique "que le cessez-le-feu soit durable et pleinement respecté par toutes les parties, ainsi que la fourniture d'arrangements et de garanties, d'une part pour empêcher la contrebande d'armes vers Gaza, d'autre part pour assurer la réouverture durable des points de passage".
Les 15 membres ont également "rappelé l'obligation faite à toutes les parties impliquées dans un conflit d'assurer le respect du droit humanitaire international".
Ils ont aussi "encouragé" la prise de "mesures tangibles en vue d'une réconciliation interpalestinienne".
Enfin l'ONU a indiqué dans un communiqué qu'une équipe dirigée par le chef des opérations humanitaires de l'ONU, John Holmes, se rendrait jeudi dans la bande de Gaza afin d'évaluer les besoins.
Le Monde 22.01.09
Dans une déclaration lue en son nom au Conseil de sécurité par son adjoint pour les affaires politiques Lynn Pascoe, M. Ban a indiqué avoir "demandé une enquête approfondie par Israël sur chacun de ces incidents".
"Je m'attends à recevoir une explication complète et à ce que les responsables soient amenés à rendre des comptes. Le Premier ministre (Ehud) Olmert a promis de fournir d'urgence le résultat de cette enquête. Je déciderai ensuite de la meilleure façon d'agir", ajoute cette déclaration.
De retour d'une tournée de huit jours au Proche-Orient qui l'a mené notamment à Gaza après le cessez-le-feu, le chef de l'ONU assistait à la séance du Conseil de sécurité mais ne pouvait s'exprimer en raison d'une extinction de voix.
Lors de sa visite à Gaza mardi, M. Ban avait qualifié les bombardements ayant touché des bâtiments onusiens comme des entrepôts et des écoles, d'"attaques scandaleuses et totalement inacceptables".
M. Ban a accusé Israël d'avoir employé une "force excessive" durant son offensive de 22 jours contre la bande de Gaza.
Après la séance du Conseil de sécurité, son président en janvier, l'ambassadeur de France Jean-Maurice Ripert, a lu à la presse une déclaration selon laquelle les quinze membres avaient "salué le cessez-le-feu à Gaza, ainsi que les efforts des partenaires régionaux et internationaux, notamment de l'Egypte, pour y parvenir".
Ils ont souligné, a-t-il poursuivi, "la nécessité d'une application totale de la résolution 1860", ce qui implique "que le cessez-le-feu soit durable et pleinement respecté par toutes les parties, ainsi que la fourniture d'arrangements et de garanties, d'une part pour empêcher la contrebande d'armes vers Gaza, d'autre part pour assurer la réouverture durable des points de passage".
Les 15 membres ont également "rappelé l'obligation faite à toutes les parties impliquées dans un conflit d'assurer le respect du droit humanitaire international".
Ils ont aussi "encouragé" la prise de "mesures tangibles en vue d'une réconciliation interpalestinienne".
Enfin l'ONU a indiqué dans un communiqué qu'une équipe dirigée par le chef des opérations humanitaires de l'ONU, John Holmes, se rendrait jeudi dans la bande de Gaza afin d'évaluer les besoins.
Le Monde 22.01.09
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