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Lutte contre les maladies animales transfrontalières:Des actions communes s’imposent

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  • Lutte contre les maladies animales transfrontalières:Des actions communes s’imposent

    Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, appelle à une coopération régionale et internationale pour lutter contre les maladies animales transfrontalières.

    «Les échanges d’informations entre les services vétérinaires c’est bien, mais un système d’alerte et de prévention commun c’est encore mieux», a-t-il déclaré hier à Alger à l’ouverture de la 3e réunion de la coordination régionale sur la santé animale au Maghreb et en Egypte.

    M. Benaïssa a affirmé qu’une lutte commune permet de renforcer la vigilance et de lutter «à temps» contre un risque potentiel qui affecte la production animale et menace la santé humaine.

    Sur le plan régional, le ministre a indiqué qu’en 2007 les pays du sud de la Méditerranée ont créé un réseau de vigilance pour prévenir et lutter contre la grippe aviaire, ce qui a permis d’échanger des informations sur cette maladie et d’élargir la coopération.

    «Cette réunion est une occasion pour les représentants de chaque pays d’apporter un plus dans le domaine de la lutte contre les maladies animales transfrontalières qui pèsent sur la santé publique et sur l’économie des pays», a-t-il souligné tout en ajoutant qu’il y a «une conscience régionale sur la nécessité de travailler en commun afin de maîtriser les éventuels problèmes».

    Abondant dans le même sens, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), Yacouba Samaké, a affirmé qu’«il ne faut pas baisser la garde car la défaillance d’un seul pays peut avoir des incidences désastreuses au niveau régional et même mondial». Ce représentant de l’OIE dans la région Afrique a déploré par ailleurs les moyens législatifs et techniques de lutte contre les maladies animales qu’il juge «obsolètes», notamment dans les pays pauvres et les pays en développement. Il a cité les différents facteurs aggravants de ce fléau mondial tels la globalisation, la forte concentration animale et humaine, la détérioration des écosystèmes et le réchauffement climatique.

    L’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Gabriel Busquets, dont le pays est le principal bailleur de fonds pour la lutte contre les problèmes de la grippe aviaire dans la région méditerranéenne, a souligné le lien entre la santé humaine et animale en affirmant que 75 % des nouvelles maladies sont causées par les agents animaliers ou les produits chimiques utilisés dans le domaine agricole. Il a constaté néanmoins que l’émergence de nouvelles maladies a boosté la coopération internationale dans la lutte contre les maladies transfrontalières. Il a cité, à titre d’exemple, le réseau méditerranéen de lutte contre les maladies animales dont l’objectif est de renforcer les capacités de l’Egypte et des pays du Maghreb de lutter contre le fléau de la grippe aviaire et de réduire son impact sur la santé humaine et agricole. «La part de l’Espagne dans le financement de ce réseau s’élève à plus de 3 millions d’euros», selon l’ambassadeur.

    Le Jeune Indépendant
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