On est loin des 11,8% de taux chômage officiel annoncé, le 9 février, par le ministère du Travail. Une source proche du gouvernement qui a requis l'anonymat a indiqué à TSA que le chiffre réel du chômage est largement supérieur au taux avancé officiellement par les autorités.
Près de 35% des Algériens en âge de travailler sont considérés comme des chômeurs, selon la même source. Un chiffre qui n'a jamais été rendu public. «11,8% est un chiffre loin de la réalité. C'est presque la moyenne dans beaucoup de pays européens. En France, on est à plus de 10%. Mais On ne peut pas dire qu'ils n'ont aucun revenu. Car, dans le pays, beaucoup de personnes vivent grâce à des activités informelles », précise notre source.
Illustration du nombre élevé de chômeurs dans le pays, les réponses aux annonces d'emploi publiées régulièrement dans la presse par les entreprises. « Nous avons publié récemment une annonce pour le recrutement de deux ingénieurs. Nous avons reçu plus de 2000 demandes en quelques jours. C'était impressionnant», affirme le PDG d'une entreprise privée. « Pour chaque annonce, nous recevons une moyenne de 300 demandes », témoigne le dirigeant d'une entreprise d'emballage basé dans la banlieue d'Alger. « Il est difficile d'évaluer le chiffre exact du chômage dans un pays où l'informel domine. Mais une chose est sûre : il y a une très forte demande sur le marché », affirme un haut cadre d'un grand groupe privé.
La promesse faite, jeudi 12 février, par le président Bouteflika de créer trois millions d'emplois durant les cinq prochaines années contredit également les chiffres officiels sur le chômage. En effet, ce chiffre avancé par le président représente à lui seul près de 10% de la population globale. Si on exclut les enfants, les retraités, les femmes au foyer et les nombreux Algériens vivant à l'étranger, trois millions de personnes représenteraient au moins 20 à 25% des Algériens en âge de travailler.
(c) TSA 18/02/2009
Près de 35% des Algériens en âge de travailler sont considérés comme des chômeurs, selon la même source. Un chiffre qui n'a jamais été rendu public. «11,8% est un chiffre loin de la réalité. C'est presque la moyenne dans beaucoup de pays européens. En France, on est à plus de 10%. Mais On ne peut pas dire qu'ils n'ont aucun revenu. Car, dans le pays, beaucoup de personnes vivent grâce à des activités informelles », précise notre source.
Illustration du nombre élevé de chômeurs dans le pays, les réponses aux annonces d'emploi publiées régulièrement dans la presse par les entreprises. « Nous avons publié récemment une annonce pour le recrutement de deux ingénieurs. Nous avons reçu plus de 2000 demandes en quelques jours. C'était impressionnant», affirme le PDG d'une entreprise privée. « Pour chaque annonce, nous recevons une moyenne de 300 demandes », témoigne le dirigeant d'une entreprise d'emballage basé dans la banlieue d'Alger. « Il est difficile d'évaluer le chiffre exact du chômage dans un pays où l'informel domine. Mais une chose est sûre : il y a une très forte demande sur le marché », affirme un haut cadre d'un grand groupe privé.
La promesse faite, jeudi 12 février, par le président Bouteflika de créer trois millions d'emplois durant les cinq prochaines années contredit également les chiffres officiels sur le chômage. En effet, ce chiffre avancé par le président représente à lui seul près de 10% de la population globale. Si on exclut les enfants, les retraités, les femmes au foyer et les nombreux Algériens vivant à l'étranger, trois millions de personnes représenteraient au moins 20 à 25% des Algériens en âge de travailler.
(c) TSA 18/02/2009
Commentaire