Tweet
Tourisme: la Tunisie affiche le plus faible niveau de recettes par visiteur sur la rive sud de la Méditerranée
Avec 354 dollars pour chaque séjour en moyenne, la Tunisie affiche le plus faible niveau de recettes par touriste sur la rive sud de la Méditerranée en 2008.
La Turquie occupe la première position dans la région avec 970 dollars. Viennent ensuite le Maroc et l’Egypte avec respectivement 950 et 830 dollars. L’écart entre la Tunisie et ses principales destinations concurrentes provient en premier lieu de la nature de la clientèle ciblée par le produit touristique tunisien, basé essentiellement sur le balnéaire, en l’occurrence les Européens appartenant à la classe moyenne.
Le deuxième facteur se rapporte au bradage du prix découlant de la pression qu’exercent les tour-opérateurs sur les hôteliers tunisiens fortement endettés et par conséquent soucieux de récolter un retour sur investissement dans les plus brefs délais.
Toutefois, la Tunisie tente aujourd’hui d’augmenter ses recettes par touriste grâce notamment au développement d’une offre plus haut de gamme, axée sur des niches porteuses qui attirent une clientèle aisée comme la thalassothérapie, le golf et le tourisme médical. Les premiers résultats de cette politique commencent à poindre: les recettes par nuitée ont atteint 96 dinars en 2008 contre 89 dinars une année auparavant, soit une progression de 7,9%.
Avec 354 dollars pour chaque séjour en moyenne, la Tunisie affiche le plus faible niveau de recettes par touriste sur la rive sud de la Méditerranée en 2008.
La Turquie occupe la première position dans la région avec 970 dollars. Viennent ensuite le Maroc et l’Egypte avec respectivement 950 et 830 dollars. L’écart entre la Tunisie et ses principales destinations concurrentes provient en premier lieu de la nature de la clientèle ciblée par le produit touristique tunisien, basé essentiellement sur le balnéaire, en l’occurrence les Européens appartenant à la classe moyenne.
Le deuxième facteur se rapporte au bradage du prix découlant de la pression qu’exercent les tour-opérateurs sur les hôteliers tunisiens fortement endettés et par conséquent soucieux de récolter un retour sur investissement dans les plus brefs délais.
Toutefois, la Tunisie tente aujourd’hui d’augmenter ses recettes par touriste grâce notamment au développement d’une offre plus haut de gamme, axée sur des niches porteuses qui attirent une clientèle aisée comme la thalassothérapie, le golf et le tourisme médical. Les premiers résultats de cette politique commencent à poindre: les recettes par nuitée ont atteint 96 dinars en 2008 contre 89 dinars une année auparavant, soit une progression de 7,9%.