La première cible du nouveau président des états - unies n’a pas été Ben Laden, mais la Suisse et son fameux secret bancaire. Sur les bords des lacs Léman, de Zurich et de Lugano, c’est la panique.
Quand les Européens négocient avec les paradis fiscaux, cela se fait poliment autour d’une table, et cela prend des décennies. Les Américains utilisent des méthodes un peu plus musclées. « Vous êtes complices de vos clients fraudeurs et nous allons vous inculper », ont-ils dit aux dirigeants de l’UBS, la principale banque suisse. Et en prime, « nous pouvons vous supprimer votre licence bancaire sur le sol américain ». Pour étouffer l’incendie, l’UBS a fourni la semaine dernière les noms de 250 de ses clients, susceptibles d’avoir fraudé le fisc, au Département de justice américain. En prime, la banque helvétique accepte de payer une amende de 780 millions de dollars au fisc américain.
En clair, le numéro un mondial de la gestion de fortune a balancé les noms de certains de ses clients, avec la bénédiction du gouvernement suisse et de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Cette décision n’est pas seulement une trahison. Elle bafoue tout simplement le droit suisse. En effet, au pays du chocolat et de la montre de précision, écorner le secret bancaire est un délit, passible d’une peine de six mois de prison.
Quand les Européens négocient avec les paradis fiscaux, cela se fait poliment autour d’une table, et cela prend des décennies. Les Américains utilisent des méthodes un peu plus musclées. « Vous êtes complices de vos clients fraudeurs et nous allons vous inculper », ont-ils dit aux dirigeants de l’UBS, la principale banque suisse. Et en prime, « nous pouvons vous supprimer votre licence bancaire sur le sol américain ». Pour étouffer l’incendie, l’UBS a fourni la semaine dernière les noms de 250 de ses clients, susceptibles d’avoir fraudé le fisc, au Département de justice américain. En prime, la banque helvétique accepte de payer une amende de 780 millions de dollars au fisc américain.
En clair, le numéro un mondial de la gestion de fortune a balancé les noms de certains de ses clients, avec la bénédiction du gouvernement suisse et de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Cette décision n’est pas seulement une trahison. Elle bafoue tout simplement le droit suisse. En effet, au pays du chocolat et de la montre de précision, écorner le secret bancaire est un délit, passible d’une peine de six mois de prison.
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