L'association « Ni ***** ni soumises » bientôt en Algérie ? Des contacts sont en cours avec les autorités algériennes pour l'ouverture d'une antenne de l'association « Ni ***** ni soumises" (NPNS) à Alger.
C'est quoi le NPNS ? C'est un mouvement féministe français né suite à la Marche des femmes des quartiers pour l'égalité et contre les ghettos, en mars 2003. Les femmes dénonçaient notamment les violences machistes, dont sont victimes les femmes dans les banlieues parisiennes. Le succès fut tellement grandiose que les organisatrices et les organisateurs, eurent de suite l'idée de créer une association.
Fadéla Amara en sera la présidente jusqu'à 2007. Nommée secrétaire au sein du gouvernement français, elle céda sa place à Sihem Habchi. Le mouvement s'est vite internationalisé, et a même été doté d'un statut consultatif auprès de l'ONU. Dans sa quête « d'internationalité », il cherche à s'implanter dans la rive sud de la méditerranée. Il va le faire officiellement à Rabat, au Maroc, incessamment.
L'accueil des NPNS au Maroc n'a pas été des plus chaleureux. Tout en reconnaissant l'intérêt de la présence d'une telle association dans leur pays, la présidente de l'«Association marocaine des femmes chefs d'entreprises » trouve le nom trop choquant. Le vice secrétaire général du parti islamiste « Parti de la Justice et du Développement », pense aussi que la terminologie et trop violente, et qu'il faut l'adapter au contexte marocain. Mais la présidente de NPNS réplique que même si le nom de l'association est dur à dire, il correspond à la réalité des femmes qui elle aussi est très dure, violente même. « Les mariages forcés, ce problème euro-méditerranéen, et la scolarisation des filles, font partie de nos objectifs prioritaires au Maroc". Quelle sera la réaction des partis et associations et autres en Algérie?
Par KA et Mus
C'est quoi le NPNS ? C'est un mouvement féministe français né suite à la Marche des femmes des quartiers pour l'égalité et contre les ghettos, en mars 2003. Les femmes dénonçaient notamment les violences machistes, dont sont victimes les femmes dans les banlieues parisiennes. Le succès fut tellement grandiose que les organisatrices et les organisateurs, eurent de suite l'idée de créer une association.
Fadéla Amara en sera la présidente jusqu'à 2007. Nommée secrétaire au sein du gouvernement français, elle céda sa place à Sihem Habchi. Le mouvement s'est vite internationalisé, et a même été doté d'un statut consultatif auprès de l'ONU. Dans sa quête « d'internationalité », il cherche à s'implanter dans la rive sud de la méditerranée. Il va le faire officiellement à Rabat, au Maroc, incessamment.
L'accueil des NPNS au Maroc n'a pas été des plus chaleureux. Tout en reconnaissant l'intérêt de la présence d'une telle association dans leur pays, la présidente de l'«Association marocaine des femmes chefs d'entreprises » trouve le nom trop choquant. Le vice secrétaire général du parti islamiste « Parti de la Justice et du Développement », pense aussi que la terminologie et trop violente, et qu'il faut l'adapter au contexte marocain. Mais la présidente de NPNS réplique que même si le nom de l'association est dur à dire, il correspond à la réalité des femmes qui elle aussi est très dure, violente même. « Les mariages forcés, ce problème euro-méditerranéen, et la scolarisation des filles, font partie de nos objectifs prioritaires au Maroc". Quelle sera la réaction des partis et associations et autres en Algérie?
Par KA et Mus
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