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Washington prend un bain de culture arabe

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  • Washington prend un bain de culture arabe

    WASHINGTON, 25 fév 2009 (AFP) - Washington accueille pendant trois semaines le plus grand festival culturel arabe jamais organisé aux Etats-Unis, au moment où le président Barack Obama a promis de tendre la main à une région mal connue des Américains.

    Plus de 800 musiciens, acteurs, danseurs et autres artistes originaires de 22 pays se produisent jusqu'au 15 mars au gigantesque Kennedy Center for the Arts, sur les bords du Potomac, dans le cadre du festival «Arabesque». Objectif: ouvrir une fenêtre sur une partie du monde souvent identifiée au terrorisme depuis le 11 septembre 2001.

    «L'art est le meilleur outil à notre disposition pour changer la perception qu'ont les gens des autres pays et des autres peuples», explique Alicia Adams, l'organisatrice du festival qui a parcouru depuis trois ans une quinzaine de pays afin de recruter les artistes.

    «Nous avons présenté beaucoup de festivals internationaux ces dernières années et pour cette région, j'ai voulu montrer sa beauté et son humanité», ajoute-t-elle.

    Avec un budget de 10 millions de dollars, le festival célèbre la tradition, avec des spectacles comme celui des derviches tourneurs d'Alep (Syrie). Mais le contemporain a sa place, avec le ballet masculin 2k_far, du Marocain Khalid Benghrib, ou l'artiste hip hop somalien K'NAAN.

    L'un des événements les plus attendus est la pièce «Alive from Palestine» de la troupe Al-Kasaba, originaire de Ramallah. Cette série de sketchs et de monologues, inspirés par la deuxième intifada, offre un aperçu de la vie quotidienne dans les territoires occupés par Israël.

    Le festival accorde une large place aux femmes, avec les chants berbères d'une chorale féminine de Marrakech, et avec Nawal, la première musicienne des Comores à se produire en public.

    Dans «Tempérament», la danseuse égyptienne Karima Mansour présente un duo avec le percussionniste Ahmad Compaoré autour de la lutte des femmes pour s'affranchir des traditions. Un rôle sur mesures pour la chorégraphe, qui a fondé la première troupe indépendante de danse contemporaine au Caire.

    Les organisateurs du festival ont acheminé deux tonnes de matériel pour les spectacles et expositions, comme celle de la joaillière égyptienne Azza Fahmy, dont les bijoux sont portés par la reine Nour ou Catherine Deneuve.

    «L'art favorise la paix et ouvre une fenêtre à la compréhension entre les peuples», observe le président du Kennedy Center, Michael Kaiser. «J'espère que ce festival va aider à rapprocher le monde arabe et l'Occident».

    Un tel échange est déjà flagrant dans l'adaptation de «Richard III» par l'écrivain et metteur en scène koweïtien Sulayman al-Bassam, qui a replacé la pièce de Shakespeare dans le contexte des rois du pétrole, des dictatures arabes et de la CIA.

    L'organisation du festival un mois tout juste après l'arrivée au pouvoir de Barack Obama est une coïncidence, selon Mme Adams. Mais «cela va donner encore plus de résonance et d'élan positif à l'événement que si nous étions encore sous l'adminstration Bush», reconnaît l'organisatrice du festival.

    Lors de son investiture le 20 janvier, M. Obama a promis au monde musulman «une nouvelle approche fondée sur l'intérêt et le respect mutuels».
    « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
    Boris Vian

  • #2
    Plus de 800 musiciens, acteurs, danseurs et autres artistes originaires de 22 pays se produisent jusqu'au 15 mars au gigantesque Kennedy Center for the Arts,
    FAUT surtout pas envoyer Khaled ou mami.....ils vont bousiller toute chance de paix avec les ricains ....et nous envahir pour mauvais gout
    ....If you're not writting, you're not thinking!

    The Dice Man.

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