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Il ne faut pas confondre la grippe aviaire avec la grippe humaine. C'est une mise au point qui est à faire car les deux virus même si ils sont semblables par certains cotés sont totalement différent et le vaccin de la grippe ne protègera en aucune manière de la grippe aviaire. Il faut donc ne pas se précipiter si on ne fait pas partie des personnes à risques et éviter de créer une pénurie de vaccin de la grippe aux détriment de la population fragile ou qui pour des raisons professionnels doivent se protéger en se vaccinant.
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A l'heure où la grippe saisonnière s'installe lentement en France, le groupe d'études et d'information sur la grippe (GEIG) rappelle mardi qu'il ne faut pas confondre la grippe aviaire et la grippe humaine.
Dans un communiqué, le GEIG souligne que "face à la menace d'une éventuelle pandémie de grippe aviaire, la confusion et les amalgames s'amplifient".
"On observe que les Français, toutes tranches d'âges confondues, se font davantage vacciner contre la grippe saisonnière pensant se prémunir contre la grippe aviaire", note le groupe d'études et d'information. "Cet accroissement injustifié de la demande de vaccins grippaux risque de se faire au détriment des sujets à risque qui ne se sont pas encore fait vacciner".
Mardi, lors d'une conférence de presse, le ministre de la Santé Xavier Bertrand a déclaré que "l'objectif" des autorités restait "l'amélioration du taux de couverture vaccinale (contre la grippe saisonnière) des populations à risques, notamment les personnes âgées, comme chaque année".
"L'important, c'est que ces personnes-là soient complètement vaccinées et il serait regrettable qu'elles puissent en être privées, parce qu'il y a une sorte de ruée sur le vaccin contre la grippe saisonnière", a renchéri Didier Houssin, directeur général de la santé et délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire.
Il importe de rappeler, précise le GEIG, que les vaccins grippaux sont préparés à partir des souches de virus grippaux contre lesquelles on veut prémunir les sujets concernés.
En l'occurence, le vaccin 2005-2006, de par sa composition, est appelé à protéger contre les virus suivants: A(H1N1)/New Caledonia/20/29; A(H3N2)/California/7/2004; B/Shanghaï/361/2002.
En aucun cas, observe le GEIG, le vaccin 2005-2006 ne pourra donc protéger contre le virus A/H5N1.
Le GEIG rappelle que les épidémies de grippe sont des poussées saisonnières (survenant habituellement dans l'hémisphère Nord, entre la fin de l'automne et le début du printemps) qui touchent une zone géographique limitée et impliquent souvent la circulation de deux ou trois souches différentes du virus de la grippe. Ces souches changent continuellement d'une année sur l'autre, de manière imprévisible. C'est la raison pour laquelle le composition de vaccin change chaque année et la vaccination doit être renouvelée chaque année.
Les pandémies de grippe touchent une part très importante de la population à travers le monde et peuvent survenir à tout moment de l'année. Elles se produisent lors de l'apparition d'un nouveau virus grippal A, contre lequel il n'existe aucun anticorps nulle part dans le monde.
A ce jour, aucun cas de transmission d'homme à homme de virus H5N1 n'a été confirmé dans le monde.
Source: AP
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A l'heure où la grippe saisonnière s'installe lentement en France, le groupe d'études et d'information sur la grippe (GEIG) rappelle mardi qu'il ne faut pas confondre la grippe aviaire et la grippe humaine.
Dans un communiqué, le GEIG souligne que "face à la menace d'une éventuelle pandémie de grippe aviaire, la confusion et les amalgames s'amplifient".
"On observe que les Français, toutes tranches d'âges confondues, se font davantage vacciner contre la grippe saisonnière pensant se prémunir contre la grippe aviaire", note le groupe d'études et d'information. "Cet accroissement injustifié de la demande de vaccins grippaux risque de se faire au détriment des sujets à risque qui ne se sont pas encore fait vacciner".
Mardi, lors d'une conférence de presse, le ministre de la Santé Xavier Bertrand a déclaré que "l'objectif" des autorités restait "l'amélioration du taux de couverture vaccinale (contre la grippe saisonnière) des populations à risques, notamment les personnes âgées, comme chaque année".
"L'important, c'est que ces personnes-là soient complètement vaccinées et il serait regrettable qu'elles puissent en être privées, parce qu'il y a une sorte de ruée sur le vaccin contre la grippe saisonnière", a renchéri Didier Houssin, directeur général de la santé et délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire.
Il importe de rappeler, précise le GEIG, que les vaccins grippaux sont préparés à partir des souches de virus grippaux contre lesquelles on veut prémunir les sujets concernés.
En l'occurence, le vaccin 2005-2006, de par sa composition, est appelé à protéger contre les virus suivants: A(H1N1)/New Caledonia/20/29; A(H3N2)/California/7/2004; B/Shanghaï/361/2002.
En aucun cas, observe le GEIG, le vaccin 2005-2006 ne pourra donc protéger contre le virus A/H5N1.
Le GEIG rappelle que les épidémies de grippe sont des poussées saisonnières (survenant habituellement dans l'hémisphère Nord, entre la fin de l'automne et le début du printemps) qui touchent une zone géographique limitée et impliquent souvent la circulation de deux ou trois souches différentes du virus de la grippe. Ces souches changent continuellement d'une année sur l'autre, de manière imprévisible. C'est la raison pour laquelle le composition de vaccin change chaque année et la vaccination doit être renouvelée chaque année.
Les pandémies de grippe touchent une part très importante de la population à travers le monde et peuvent survenir à tout moment de l'année. Elles se produisent lors de l'apparition d'un nouveau virus grippal A, contre lequel il n'existe aucun anticorps nulle part dans le monde.
A ce jour, aucun cas de transmission d'homme à homme de virus H5N1 n'a été confirmé dans le monde.
Source: AP