Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Wall street s'écroule de nouveau et Warren Buffett prévoit un désastre économique

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Wall street s'écroule de nouveau et Warren Buffett prévoit un désastre économique

    L'indice phare de la Bourse de New York est largement repassé ce lundi sous la barre des 7.000 points, pour la première fois depuis 1997, perdant vers 19h 3,17% à 6.839 points. Le Nasdaq recule de son côté de 3,01% à 1.336 points et le S&P 500 abandonne 3,69% à 708 points.

    Le repli se poursuit à Wall Street. Les places américaines évoluent ce lundi au plus bas depuis douze ans alors que l'assureur American International Group (AIG) a publié une perte de 62 milliards de dollars au quatrième trimestre, obligeant l'Etat à voler une nouvelle fois à son secours pour lui éviter la faillite. Et les propos pessimistes de Warren Buffett pèse également sur le moral des marchés. "Ce sera le désastre économique pendant tout 2009 et sans doute bien au-delà", estime le célèbre et influent investisseur.

    Vers 19h, le Dow Jones perd ainsi 3,17% à 6.839 points, le Nasdaq recule de 3,01% à 1.336 points et le S&P 500 abandonne 3,69% à 708 points. Pourtant, les statistiques publiées ce lundi sont globalement meilleures que prévu.

    Mais après le plongeon de la croissance américaine au quatrième trimestre, en chute libre de 6,2% en rythme annuel, le rebond de la consommation des ménages ne suffit pas à rassurer les investisseurs. Celle-ci a progressé de 0,6% en janvier, mettant fin à six mois consécutif de baisse. Les revenus des ménages américains ont en outre progressé de 0,4%, la hausse la plus marquée depuis mai 2008. Les économistes anticipaient en moyenne une hausse de 0,4% des dépenses de consommation et une baisse de 0,2% des revenus.

    Par ailleurs, l'indice ISM des directeurs d'achat du secteur manufacturier a légèrement progressé en février à 35,8. Les marchés tablaient au contraire sur une contraction, à 33,8. L'activité manufacturière s'est donc contractée moins fortement que prévu le mois dernier aux Etats-Unis. Enfin, les dépenses de construction ont baissé de 3,3% en janvier, pour tomber à leur niveau le plus faible depuis juin 2004. Les économistes attendaient une baisse moins marquée de 1,5%. Les chiffres du mois de décembre ont en outre été révisés à la baisse et l'indicateur a finalement reculé de 2,4%, contre -1,4% initialement annoncé.

    Du côté des valeurs, AIG grimpe de 3,21% à 46 cents. L'ancien premier assureur mondial a perdu 61,7 milliards de dollars lors des trois derniers mois de 2008. Un chiffre encore supérieur aux prévisions les plus pessimistes qui faisaient état, la semaine dernière, d'un déficit probable de 60 milliards. Sur l'ensemble de l'année, le groupe a accusé une perte de 99,3 milliards de dollars. Un record. Du coup, un troisième plan de sauvetage a été décidé pour éviter la faillite. Le gouvernement américain s'engage ainsi à injecter quelque 30 milliards de dollars supplémentaires dans AIG. Le protocole assouplit par ailleurs les conditions d'investissement de l'Etat sous forme d'actions préférentielles et allège les intérêts versés par l'assureur sur une ligne de crédit gouvernementale de 60 milliards de dollars.

    Les valeurs bancaires reculent très nettement ce lundi alors que la crise financière continue de faire des ravages. Deux nouvelles faillites de banques ont été enregistrées ce week-end aux Etats-Unis. Mais surtout, HSBC, la première banque européenne, considérée comme l'une des mieux capitalisées au monde, va devoir lever 12,5 milliards de livres pour renforcer son capital. L'établissement britannique a vu son bénéfice net chuter l'an passé, passant de 19 à 5,8 milliards de dollars.

    Bank of America chute ainsi de 9,87% à 3,56 dollars, JPMorgan cède 4,64% à 21,79 dollars et Wells Fargo abandonne 10,33% à 10,85 dollars. Les banques d'investissement Goldman Sachs et Morgan Stanley reculent respectivement de 3,25% à 88,12 dollars et de 3,99% à 18,76 dollars. En revanche, Citigroup résiste, stable à 1,50 dollar. Il est vrai que la banque new-yorkaise a déjà perdu plus de 40% de sa valeur vendredi dernier après la décision de l'Etat américain de convertir en actions ordinaires 25 milliards de dollars actions préférentielles qu'il détient, prenant ainsi 36% du capital du groupe.

    Berkshire Hathaway est en baisse, de 4,58% à 75.000 dollars pour l'action A et de 4,68% à 2.444 dollars pour l'action B. Le groupe financier diversifié dirigé par Warren Buffett a connu la pire année de son histoire, voyant sa valeur nette reculer de 9,6% l'an passé. Le bénéfice net a chuté de 62%, à 4,99 milliards de dollars sur l'ensemble de l'année. Au quatrième trimestre, les résultats de la holding ont plongé de 96%.

    Freddie Mac perd 2,38% à 41 cents. Son patron David Mofett va quitter son poste le 13 mars prochain. L'organisme de refinancement hypothécaire a par ailleurs confirmé qu'il comptait réclamer une rallonge de 30 à 35 milliards de dollars au Trésor. Son homologue Fannie Mae cède 2,64% à 41 cents. Il a indiqué jeudi qu'il allait demander une aide de 15,2 milliards de dollars après avoir publié une perte nette colossale de 58,7 milliards de dollars pour 2008.

    Considéré comme représentatif de l'activité américaine de part sa diversification, General Electric fait les frais des inquiétudes sur l'état de santé de la première économie mondiale. Le titre recule de 10,46% à 7,62 dollars, passant pour la première fois sous la barre des 8 dollars depuis 1994. Le groupe est également pénalisé par la défiance des investisseurs envers le secteur financier, par le biais de sa filliale de service financiers GE Capital. Le groupe a annoncé la semaine dernière une division par trois de son dividende, passant de 31 à 10 cents.

    D'autres valeurs industrielles sont à la peine ce lundi. Comme les constructeurs automobiles General Motors et Ford, qui abandonnent respectivement 9,78% à 2,03 dollars et 7% à 1,86 dollar. Le fabricant d'engins Caterpillar chute de 9,22% à 22,34 dollars et l'avionneur Boeing cède 5,66% à 29,66 dollars. JPMorgan a réduit son objectif de cours sur le groupe de Seattle, estimant que la conjoncture mondiale allait entraîner une réduction des dépenses consacrées à l'aérospatial et à la défense.
    Le secteur pétrolier souffre à nouveau ce lundi. Les cours du brut perdent près de 3 dollars dans le sillage d'un regain d'inquiétudes sur l'économie mondiale, après avoir repris 4 dollars la semaine dernière. Exxon Mobil perd ainsi 0,93% à 67,27 dollars, Chevron recule de 1,04% à 60,08 dollars et ConocoPhillips cède 1,82% à 36,67 dollars. Les parapétrolières sont également dans le rouge: Schlumberger chute de 2,57% à 37,08 dollars, Transocean baisse de 2,04% à 58,55 dollars et Halliburton se replie de 2,21% à 15,95 dollars.

    Enfin, Nortel cède 5,49% à 7,75 cents après la publication d'une perte de 2,14 milliards de dollars au quatrième trimestre. Le chiffre d'affaires du numéro un nord-américain du secteur a chuté de 15% sur la période à 2,72 milliards de dollars, en dessous des 2,74 milliards attendus en moyenne par les analystes. Pour faire face au ralentissement de son activité, Nortel a demandé en janvier à bénéficier de la protection de la loi sur les faillites aux Etats-Unis et au Canada, en expliquant que la crise économique avait compromis le plan de redressement lancé en 2005. La semaine dernière, le groupe canadien avait annoncé 3.200 suppressions d'emplois supplémentaires dans le monde, soit 10% de ses effectifs.


    latribune.fr

  • #2
    AIG c'est un gouffre sans fonds... HSBC aussi... Ou cela va-t-il s'arrêter?
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par Geass
      AIG c'est un gouffre sans fonds... HSBC aussi... Ou cela va-t-il s'arrêter?
      Elle ne s'arretera qu'aprés un dégraissage massif de l'économie mondiale extremement grangrenée et polluée par la spéculation et l'accumulation imaginaire des richesse virtuels.

      En résumé, aprés le big bang qui a duré 60 ans c'est maintenant autour du big crunch et c'est innévitable.

      Commentaire


      • #4
        Je vais ouvrir une boutique de corde sur la défense. Je vais faire fortune...
        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

        Commentaire


        • #5
          Envoyé par Geass
          Je vais ouvrir une boutique de corde sur la défense. Je vais faire fortune...
          Pour moi l'image que donne actuellement l'économie mondiale c'est l'image d'un énnorme carambolage qui a fini par bloquer toute la circulation.

          Chaqu'un éssaie de se tirer d'affaire seul mais il reste bloqué par les autres qui sont aussi bloqués par lui.

          Donc le monde a surtout besoin en ce moment d'un grand dirigent visionnaire et perspicace qui éssaiera avec des méthodes organisationnels savamment étudiés de débloquer la situation et remettre en marche l'économie mondiale, en coordonnant les actions de tous les poles économiques du monde.

          Et malheureusement vu la médiocrité des dirigents actuels, ce chef d'orchestre manque terriblement et l'économie mondiale ne fait que sombrer d'avantage.

          Commentaire


          • #6
            Bsr,
            On doit biennnnnn attendre aux pire !! c'est le meme scenario de la crise de 1929 ou les states a toucher le fond quand 1933 .
            En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut remplir, c'est là que dieu nous rencontre.

            Commentaire


            • #7
              Je vais ouvrir une boutique de corde sur la défense. Je vais faire fortune...
              diversifies quand même : un peu de mort aux rats, de psychotropes pour les amateurs de vol plané etc.

              C'est pas à toi que je vais apprendre qu'il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier

              Plus sérieusement, il aurait fallu un peu plus de tripes et laisser le marché se réguler de lui-même. Laisser tomber tous les fruits pourris et seulement ensuite sauver ce qui pouvait l'être.

              Pour le moment, la moitié des milliards du plan Paulson n'a fait qu'alimenter la fournaise...en clair ils sont déjà partis en fumée...

              Et ce qui risque de chauffer dans les mois qui viennent ce sont les planches à billets...
              « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

              Commentaire


              • #8
                Non ça n'a rien à voir avec 29. C'est un tout autre scénario qu'on a jamais vu, vu que la spéculation a atteint un point jamais imaginé par un être humain auparavant.
                Il y a bien eu des chutes d'empires et de villes commerciales à cause de spéculation auparavant, comme Anvers ou Venize. Mais là on ne sait pas qui possède quoi, ni sur quoi est bâtie l'économie.
                Si on laisse faire les choses, ca ne sera plus du courage mais de la folie. Si on laisse tout chuter, c'est des abris anti atomique que je devrais vendre

                PS: Je vends pas chers abris soviétiques dans le désert Australien
                La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

                Commentaire


                • #9
                  En effet, ça n'a rien à voir avec 1929.

                  Par contre, une des erreurs majeures que l'on a commis, c'est d'avoir fait sauter certains verrous instaurés après 29, justement pour éviter que ça ne se reproduise.

                  Entre autres, distinguer clairement l'activité bancaire proprement dite et l'activité assurances. Longtemps on a interdit de faire les 2 en même temps . De mémoire, on l'a permis à nouveau après 87 (pas sûre) mais c'est clairement pas une bonne idée. C'est évidemment pas la seule cause, on a pas arrêté de détricoter tous les gardes-fous et pour faire bonne mesure, on a inventé quelques tours de passe passe depuis 2 décennies. Depuis qu'on a "découvert" la magie des maths en économie...

                  Dans le genre apprentis-sorciers, la réussite est éclatante : personne n'est en mesure de dire ce qui sortira du chaudron (enfin ce qu'il en restera...)
                  « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

                  Commentaire


                  • #10
                    "En effet, ça n'a rien à voir avec 1929"
                    Certe c'est pas le meme scénario"SOS" ou on a vus que les banque centrales qui ont abreuvé les marchés de liquidité ainsi que les différents plan de relance..a la revanche en 1930 ou tout le monde resté immobiler ...

                    La crise actuelle est pire que cellle du 29 pour certains pays comme e l'allemand ou sont PIB chutte de la maniere suivante ( -1,4% en 1930 et -2,5V pour les prévision de 2009) le meme constat pour la grande bretagne (-0,7% en 1930 et -2,8% en 2009 )
                    En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut remplir, c'est là que dieu nous rencontre.

                    Commentaire

                    Chargement...
                    X