PARIS (AFP) - 08/03/09 - La journée des Femmes célébrée de manière éparse à travers le monde -
Dans la rue en Europe, à la télévision au Gabon ou menacées de mort dans des villages du Pakistan, les femmes ont célébré dimanche leur journée internationale de manière éparse et inégale, manifestant notamment pour l'égalité des droits et la fin des violences à leur endroit.
La plus importante manifestation a eu lieu en Pologne, où près de 6.000 personnes ont dénoncé à Varsovie le non-respect des droits des femmes, en particulier celui à l'avortement, contesté par la puissante Eglise catholique.
Plusieurs milliers de manifestants ont aussi défilé dimanche à Madrid pour l'égalité des sexes et des salaires et contre le machisme. La veille, ils étaient plusieurs centaines à Paris.
"Les femmes ne doivent pas être les perdantes de la crise", a souligné à Berlin l'une des vice-présidentes du puissant syndicat allemand IG Metall, Helga Schwitzer, en déplorant que "quand les emplois se font plus rares, les femmes sont souvent celles qui doivent partir en premier".
En Algérie, le président Abdelaziz Bouteflika a gracié pour l'occasion des femmes détenues qui avaient encore un an de prison à purger.
Six associations algériennes ont publié une charte dénonçant les violences faites aux femmes et prônant la lutte pour des "lois civiles égalitaires dans tous les domaines".
Les transports publics d'Athènes et de Salonique étaient gratuits pour les femmes dimanche. Une maigre consolation pour les Grecques, dont le taux de chômage est deux fois plus élevé que celui des hommes.
En Italie, quelque 15 millions de brins de mimosa, traditionnel symbole de la Journée de la femme dans le pays, ont été distribués dimanche.
A Rome, la relève de la garde devant le palais du président de la République a été exceptionnellement assurée par des femmes militaires.
Le pape Benoît XVI a célébré la prière de l'angélus en espérant voir les femmes "toujours plus respectées et valorisées".
Quant au quotidien du Vatican, l'Osservatore Romano, il a célébré cette journée à sa façon en estimant que la machine à laver était l'un des objets qui a "le plus participé à l'émancipation des femmes occidentales au XXe siècle".
De rares mobilisations ont été organisées en Asie, où les femmes sont souvent victimes de mariages forcés et de violences, en particulier dans des pays comme l'Afghanistan, le Pakistan ou le Bangladesh.
La lutte contre les "violences contre les femmes et les filles" était le thème central retenu cette année par l'ONU pour célébrer cette journée. "Le silence sur cette question a été brisé. C'est un premier pas", a noté Yakin Erturk, rapporteur spécial de l'ONU sur la violence faite aux femmes.
Le leader rebelle du Darfour Abdal Wahid Mohammed Nour réfugié en France a appelé à la solidarité envers les femmes et filles du Darfour". "Tuées et violées, elles sont victimes du fondamentalisme et du nettoyage ethnique", a-t-il dit.
En Inde, des féministes ont dénoncé la récente vague d'attaques contre les femmes perpétrées par des extrémistes religieux pour "moraliser" leurs comportements jugés indécents.
La journée des Femmes ne risquait pas d'être célébrée dans la vallée pakistanaise de Swat, où le gouvernement local s'est résolu à mettre en place la loi islamique (charia) en échange de l'engagement des extrémistes talibans à mettre fin aux violences. Depuis, les femmes vivent plus que jamais cloîtrées chez elles, flirtant avec la mort dès qu'elles se risquent dehors.
En Irak, l'ONG britannique Oxfam a souligné que les femmes sont les "victimes oubliées" de la pauvreté et de l'insécurité.
Dans l'Iran voisin, la police a publié une nouvelle directive stipulant que tous les magasins de vêtements féminins ne devaient plus employer que des femmes.
Plusieurs milliers de femmes vêtues de pagnes ont défilé à Kinshasa pour dénoncer les violences sexuelles massives.
Au Libéria, plus de 400 femmes d'affaires et dirigeantes politiques ont discuté ce week-end des moyens de donner plus de pouvoir aux femmes dans le monde, à l'invitation de la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, première femme chef d'Etat en Afrique.
Le Gabon a innové en faisant présenter les journaux des chaînes de télévision publiques pendant trois jours par des femmes.
Dans la rue en Europe, à la télévision au Gabon ou menacées de mort dans des villages du Pakistan, les femmes ont célébré dimanche leur journée internationale de manière éparse et inégale, manifestant notamment pour l'égalité des droits et la fin des violences à leur endroit.
La plus importante manifestation a eu lieu en Pologne, où près de 6.000 personnes ont dénoncé à Varsovie le non-respect des droits des femmes, en particulier celui à l'avortement, contesté par la puissante Eglise catholique.
Plusieurs milliers de manifestants ont aussi défilé dimanche à Madrid pour l'égalité des sexes et des salaires et contre le machisme. La veille, ils étaient plusieurs centaines à Paris.
"Les femmes ne doivent pas être les perdantes de la crise", a souligné à Berlin l'une des vice-présidentes du puissant syndicat allemand IG Metall, Helga Schwitzer, en déplorant que "quand les emplois se font plus rares, les femmes sont souvent celles qui doivent partir en premier".
En Algérie, le président Abdelaziz Bouteflika a gracié pour l'occasion des femmes détenues qui avaient encore un an de prison à purger.
Six associations algériennes ont publié une charte dénonçant les violences faites aux femmes et prônant la lutte pour des "lois civiles égalitaires dans tous les domaines".
Les transports publics d'Athènes et de Salonique étaient gratuits pour les femmes dimanche. Une maigre consolation pour les Grecques, dont le taux de chômage est deux fois plus élevé que celui des hommes.
En Italie, quelque 15 millions de brins de mimosa, traditionnel symbole de la Journée de la femme dans le pays, ont été distribués dimanche.
A Rome, la relève de la garde devant le palais du président de la République a été exceptionnellement assurée par des femmes militaires.
Le pape Benoît XVI a célébré la prière de l'angélus en espérant voir les femmes "toujours plus respectées et valorisées".
Quant au quotidien du Vatican, l'Osservatore Romano, il a célébré cette journée à sa façon en estimant que la machine à laver était l'un des objets qui a "le plus participé à l'émancipation des femmes occidentales au XXe siècle".
De rares mobilisations ont été organisées en Asie, où les femmes sont souvent victimes de mariages forcés et de violences, en particulier dans des pays comme l'Afghanistan, le Pakistan ou le Bangladesh.
La lutte contre les "violences contre les femmes et les filles" était le thème central retenu cette année par l'ONU pour célébrer cette journée. "Le silence sur cette question a été brisé. C'est un premier pas", a noté Yakin Erturk, rapporteur spécial de l'ONU sur la violence faite aux femmes.
Le leader rebelle du Darfour Abdal Wahid Mohammed Nour réfugié en France a appelé à la solidarité envers les femmes et filles du Darfour". "Tuées et violées, elles sont victimes du fondamentalisme et du nettoyage ethnique", a-t-il dit.
En Inde, des féministes ont dénoncé la récente vague d'attaques contre les femmes perpétrées par des extrémistes religieux pour "moraliser" leurs comportements jugés indécents.
La journée des Femmes ne risquait pas d'être célébrée dans la vallée pakistanaise de Swat, où le gouvernement local s'est résolu à mettre en place la loi islamique (charia) en échange de l'engagement des extrémistes talibans à mettre fin aux violences. Depuis, les femmes vivent plus que jamais cloîtrées chez elles, flirtant avec la mort dès qu'elles se risquent dehors.
En Irak, l'ONG britannique Oxfam a souligné que les femmes sont les "victimes oubliées" de la pauvreté et de l'insécurité.
Dans l'Iran voisin, la police a publié une nouvelle directive stipulant que tous les magasins de vêtements féminins ne devaient plus employer que des femmes.
Plusieurs milliers de femmes vêtues de pagnes ont défilé à Kinshasa pour dénoncer les violences sexuelles massives.
Au Libéria, plus de 400 femmes d'affaires et dirigeantes politiques ont discuté ce week-end des moyens de donner plus de pouvoir aux femmes dans le monde, à l'invitation de la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, première femme chef d'Etat en Afrique.
Le Gabon a innové en faisant présenter les journaux des chaînes de télévision publiques pendant trois jours par des femmes.
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