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Des médecins réalisant des tests pour dépister des cancers des ovaires chez leurs patientes ont pu identifier la maladie deux ans plus tôt qu'auparavant, d'après une étude britannique publiée ce mercredi.
Les scientifiques recherchent depuis longtemps un moyen de dépister précocement la maladie, qui tue chaque année presque 100.000 femmes dans le monde. Un diagnostic plus rapide pourrait sauver presque 90% des malades.
Toutefois, la plupart des femmes ne découvrent que tardivement qu'elles sont atteintes, quand leurs chances de survie ne dépassent plus 30%.
Pour cette étude britannique, les chercheurs ont recruté environ 200.000 femmes ménopausées de 50 à 74 ans, en Grande-Bretagne, en les suivant de 2001 à 2005. La moitié n'ont pas été dépistées.
Les 100.000 autres ont été réparties en deux groupes. Environ 50.000 ont subi des examens sanguins, puis des ultrasons si elles présentaient une anomalie. Le dernier lot, 50.000 femmes, n'ont passé qu'un examen par ultrasons.
Parmi les femmes ayant réalisé un test sanguin, 38 avaient un cancer. Parmi celles testées par ultrasons, 32. La méthode des tests sanguins a permis de découvrir la maladie dans 89% des cas, contre 75% avec les ultrasons. Avec la méthode croisée, les médecins presque la moitié des cas auraient pu être détecté plus tôt qu'à l'ordinaire. On ne découvre en général que 15% des cas à ce stade.
Pour savoir si un dépistage de ce type permet de sauver des vies, il faudra attendre la fin des essais cliniques, en 2014.
L'étude a été publiée en ligne par le journal médical Lancet Oncology mercredi.
Par AP
Les scientifiques recherchent depuis longtemps un moyen de dépister précocement la maladie, qui tue chaque année presque 100.000 femmes dans le monde. Un diagnostic plus rapide pourrait sauver presque 90% des malades.
Toutefois, la plupart des femmes ne découvrent que tardivement qu'elles sont atteintes, quand leurs chances de survie ne dépassent plus 30%.
Pour cette étude britannique, les chercheurs ont recruté environ 200.000 femmes ménopausées de 50 à 74 ans, en Grande-Bretagne, en les suivant de 2001 à 2005. La moitié n'ont pas été dépistées.
Les 100.000 autres ont été réparties en deux groupes. Environ 50.000 ont subi des examens sanguins, puis des ultrasons si elles présentaient une anomalie. Le dernier lot, 50.000 femmes, n'ont passé qu'un examen par ultrasons.
Parmi les femmes ayant réalisé un test sanguin, 38 avaient un cancer. Parmi celles testées par ultrasons, 32. La méthode des tests sanguins a permis de découvrir la maladie dans 89% des cas, contre 75% avec les ultrasons. Avec la méthode croisée, les médecins presque la moitié des cas auraient pu être détecté plus tôt qu'à l'ordinaire. On ne découvre en général que 15% des cas à ce stade.
Pour savoir si un dépistage de ce type permet de sauver des vies, il faudra attendre la fin des essais cliniques, en 2014.
L'étude a été publiée en ligne par le journal médical Lancet Oncology mercredi.
Par AP
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