RABAT - Le roi Abdallah II de Jordanie effectuera une "visite de travail" au Maroc les 15 et 16 mars, et la situation au Moyen-Orient dominera les discussions qu'il aura avec le roi Mohammed VI, a-t-on appris vendredi de source officielle.
Selon un communiqué du palais royal marocain, le roi Abdallah II sera accompagné de son épouse, la reine Rania, et les entretiens se dérouleront au palais royal de Fès (200 km à l'est de Rabat). Un "dîner familial" sera offert en l'honneur du roi et de la reine de Jordanie.
Dans une interview exclusive à l'AFP, vendredi soir, le ministre marocain des Affaires étrangères Taïeb Fassi Fihri a souligné que la Jordanie et le Maroc partagent une "vision claire" concernant le règlement du conflit israélo-palestinien.
"La création d'un Etat palestinien est la solution de la crise au Moyen-Orient, a-t-il dit. Cet Etat doit se bâtir sur un degré de viabilité alliant potentiel économique, continuité géographique entre Gaza et la Cisjordanie, et une capitale qui, pour nous, ne peut être que Jérusalem-Est".
"Il est illusoire, a-t-il affirmé, de chercher des solutions alternatives non seulement sur le plan de la légalité internationale mais aussi sur celui de la symbolique. Cet Etat (palestinien) doit être viable en termes de sécurité".
Taïeb Fassi Fihri a également insisté sur le fait que Israël "a le droit de vivre à l'intérieur de frontières internationalement reconnues par ses voisins arabes" mais que "cela ne peut se faire que s'il y a un Etat palestinien indépendant, souverain et viable".
"Les frontières d'un Etat palestinien, demain, sont naturellement et essentiellement celles de 1967", a-t-il ajouté.
"Le Maroc et la Jordanie sont favorables à une réconciliation entre Palestiniens, a encore déclaré le ministre marocain. Nous oeuvrons tous à cela dans le cadre des efforts déployés par l'Egypte".
Concernant les relations bilatérales, il a rappelé que "les contacts sont fréquents entre les deux souverains (...). Il y a un dialogue pour le renforcement des relations maroco-jordaniennes, notamment en matière d'investissements croisés".
(©AFP / 13 mars 2009)
Selon un communiqué du palais royal marocain, le roi Abdallah II sera accompagné de son épouse, la reine Rania, et les entretiens se dérouleront au palais royal de Fès (200 km à l'est de Rabat). Un "dîner familial" sera offert en l'honneur du roi et de la reine de Jordanie.
Dans une interview exclusive à l'AFP, vendredi soir, le ministre marocain des Affaires étrangères Taïeb Fassi Fihri a souligné que la Jordanie et le Maroc partagent une "vision claire" concernant le règlement du conflit israélo-palestinien.
"La création d'un Etat palestinien est la solution de la crise au Moyen-Orient, a-t-il dit. Cet Etat doit se bâtir sur un degré de viabilité alliant potentiel économique, continuité géographique entre Gaza et la Cisjordanie, et une capitale qui, pour nous, ne peut être que Jérusalem-Est".
"Il est illusoire, a-t-il affirmé, de chercher des solutions alternatives non seulement sur le plan de la légalité internationale mais aussi sur celui de la symbolique. Cet Etat (palestinien) doit être viable en termes de sécurité".
Taïeb Fassi Fihri a également insisté sur le fait que Israël "a le droit de vivre à l'intérieur de frontières internationalement reconnues par ses voisins arabes" mais que "cela ne peut se faire que s'il y a un Etat palestinien indépendant, souverain et viable".
"Les frontières d'un Etat palestinien, demain, sont naturellement et essentiellement celles de 1967", a-t-il ajouté.
"Le Maroc et la Jordanie sont favorables à une réconciliation entre Palestiniens, a encore déclaré le ministre marocain. Nous oeuvrons tous à cela dans le cadre des efforts déployés par l'Egypte".
Concernant les relations bilatérales, il a rappelé que "les contacts sont fréquents entre les deux souverains (...). Il y a un dialogue pour le renforcement des relations maroco-jordaniennes, notamment en matière d'investissements croisés".
(©AFP / 13 mars 2009)
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