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Colloque Scientifique Sur Cheikh El Hasnaoui

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    COLLOQUE SCIENTIFIQUE SUR CHEIKH EL HASNAOUI
    Un apport au patrimoine national



    Ce colloque vise, selon les organisateurs, à faire redécouvrir, étudier et analyser «l’une des figures les plus complexes de la chanson populaire (chaâbi)».

    «Un vibrant hommage sera rendu à cheikh El Hasnaoui lors d’un colloque scientifique qui se tiendra à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou du 11 au 15 mai», ont indiqué les responsables de l’association culturelle Issegman de Tizi Ouzou, organisatrice de ce rendez-vous. Cette manifestation sera marquée, a-t-on souligné, par la présentation de plusieurs conférences traitant, entre autres, de la biographie de cheikh El Hasnaoui, de son parcours et de ses oeuvres artistiques.
    Ce colloque vise, selon les organisateurs, à faire redécouvrir, à étudier et à analyser «l’une des figures les moins connues et de loin la plus complexe» de la chanson populaire (chaâbi), le chantre de l’immigration et de l’authenticité, en l’occurrence, cheikh El Hasnaoui.
    De son vrai nom, Mohamed Khelouat, plus connu sous son nom de scène cheikh El Hasnaoui par référence à sa région natale (Ihasnaouène) où il est né en 1910, au village de Tadart Tamuqrant, situé au sud de la ville de Tizi Ouzou. Cheikh El Hasnaoui est considéré comme une figure de proue dans son genre musical et tout aussi un symbole de l’Algérie réconciliée avec ses identités. En effet, le chanteur alterne dans ses compositions, l’arabe dialectal et le tamazight.
    Cheikh El Hasnaoui, souvent associé à un titre majeur intitulé La Maison-Blanche, s’illustre, dès les années 1930, en créant son style reconnaissable à sa cascade de voix grave, aux sonorités lancinantes du banjo et à ses textes qui évoquent la douleur sentimentale. Pour preuve, son coeur battra toujours pour ses premiers amours Fadhma. Avant tout, il était un auteur à textes, un poète doué de ce talent déluré de grand guitariste. Et puis, il se distinguait avec cette voix caractéristique, éraillée et profonde, d’un écorché vif. Il s’exile en France en 1937, mais surtout pour pouvoir enregistrer et produire des microsillons.
    Le thème de l’exil est souvent traité dans ses compositions, il constituera, par ailleurs, une grande partie de son oeuvre.
    C’est dans le Paris des années 30, lorsque s’implantent les rythmes clavés afro-cubains qu’il se laisse séduire par ces musiques d’Amérique latine en utilisant certains rythmes dans ses propres compositions.
    Après l’Indépendance de son pays, il se produit dans les milieux de l’émigration, aux côtés de jeunes vedettes de l’époque, à l’exemple de Akli Yahyatène. Hadj El Anka, Hadj M’rizek, Kaddour Cherchali qui l’a toujours accompagné au banjo et Mohamed Temmam, le célèbre miniaturiste et violoniste, ont été ses artistes les plus appréciés. «En 1968, il décide brusquement d’interrompre sa carrière, pour des raisons non élucidées», a-t-on indiqué auprès des organisateurs qui ont précisé que le colloque se veut une rencontre pour débattre le parcours de l’homme.
    Loin de son pays, de sa terre natale et des siens, cheikh El Hasnaoui est décédé en 2002 à l’Ile de la Réunion. Laissant à son actif, quelque 48 chansons, dont 33 en langue kabyle et 15 en arabe.
    Les jeunes qui ne l’ont pas connu l’estiment et l’apprécient encore pour sa sensibilité et son amour aux traditions de son berceau: la Kabylie. Et sa mémoire demeurera toujours vivante parmi nous.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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