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L’avenir énergétique de l’Algérie sécurisé

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  • L’avenir énergétique de l’Algérie sécurisé

    En dépit des fluctuations actuelles des cours du pétrole

    L’avenir énergétique de l’Algérie sécurisé

    L’avenir du secteur de l’énergie en Algérie est sécurisé, grâce, notamment, aux réserves énergétiques du pays et à ses investissements dans des projets de portée internationale, avancent les experts d’Oxford Business Group (OBG) dans la dernière publication consacrée à la situation économique de l’Algérie.

    Les experts du cabinet londonien estiment qu’en dépit de la conjoncture actuelle des cours du pétrole et même si les recettes pétrolières et gazières de 2009 devraient être inférieures à la moitié de celles de 2008, soit autour de 30 milliards de dollars contre 76 milliards de dollars, «l’Algérie devrait continuer à s’appuyer sur les revenus des hydrocarbures pour maintenir son économie» et «continuer de stimuler la croissance cette année». Il est certes «possible que 2009 sera une année beaucoup plus modeste en termes de revenus des hydrocarbures, mais avec près de 4 500 milliards de mètres cubes de réserves de gaz identifiées et de vastes zones du pays à explorer pour de nouveaux gisements, l’avenir du secteur de l’énergie en l’Algérie est sécurisé», affirme en effet OBG.

    Le secteur énergétique, qui représente 45 % du PIB algérien et 97 % des recettes d’exportations du pays, continuera «même à soutenir les activités de l’Etat dans l’immédiat». D’ailleurs, il est l’un des rares secteurs à ne pas être concerné par le programme de privatisation, relève la publication londonienne.

    Les analystes du cabinet londonien observent que la réduction des recettes se traduira par «l’utilisation par l’Algérie de ses réserves budgétaires pour financer son prochain plan de développement quinquennal de 150 milliards de dollars».

    Ce dernier dépendra, dans une certaine mesure, des vastes réserves de change dont dispose le pays et qui s’élevait à 138 milliards de dollars à la fin de 2008. En dépit de cela, «l’Algérie est en mesure de récolter de gros bénéfices grâce à sa génération actuelle de puits», estime-t-on.

    Le dernier appel d’offres pour l’octroi de licences d’exploration, qui n’a pas suscité un intérêt énorme auprès des compagnies pétrolières internationales, ne semble pas, en tout cas, inquiéter les responsables algériens. En effet, si seulement 4 permis d’exploration ont été octroyés sur les 16 proposés, pour le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, «il ne s’agit pas d’une grande déception», car «avec les conditions du marché, on peut s’attendre à ce type de résultats». Oxford Business Group, qui s’appuie sur l’avis de certains experts en matière d’énergie sans les citer, estime que «l’Algérie pourrait être devenue une source de déception pour les investisseurs», en raison «d’exigences contractuelles compliquées pouvant limiter les bénéfices des investisseurs étrangers». Il est évident que par cette réflexion, les experts sur lesquels s’appuie OBG ne se soucient pas de l’intérêt de l’Algérie, mais de ceux des investisseurs.

    Tirer profit des projets régionaux

    Ce qui peut aider l’Algérie à maintenir le cap à long terme en dépit de la conjoncture pétrolière morose est, selon OBG, le fait qu’elle soit «favorable à l’élargissement de son rôle dans l’industrie internationale pour être plus qu’un simple fournisseur de gaz et devenir une voie de transit pour les exportations provenant d’autres pays».

    Dans ce cadre, il est cité le projet de gazoduc transsaharien (TSGP) d’un montant de 12 milliards de dollars, qui prévoit la construction d’un gazoduc de 4 400 km en provenance du Nigeria en passant par le Niger à destination de l’Algérie, où il sera connecté au réseau d’exportations algérien vers l’Europe. Le TSGP pourrait être opérationnel d’ici à 2013 mais, selon le P-DG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, «il est nécessaire d’accélérer le processus», car cela «donnerait à l’Algérie et le Nigeria l’occasion de profiter pleinement des avantages de cet investissement». Pour OBG, il est encore difficile de savoir si l’Algérie contribuera aux coûts de la construction du gazoduc ou si elle sera simplement un passage du gaz nigérian vers l’Europe.

    Jeune Indépendant
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