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Les stock-options de la Société Générale

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  • Les stock-options de la Société Générale

    Une intersyndicale Société Générale exige l'abandon des stock-options
    NOUVELOBS.COM | 21.03.2009 | 14:01

    Les dirigeants de la Société Générale ont accepté de ne pas exercer les milliers de stock-options qui leur ont été attribuées cette année, mais la mesure n'est que provisoire. L'intersyndicale menace d'une "riposte du personnel".

    L'attribution de stock-options à quatre dirigeants de la Société générale a suscité l'indignation

    L'attribution de stock-options à quatre dirigeants de la Société générale a suscité l'indignation

    Une intersyndicale de la Société Générale a exigé vendredi 20 mars "l'abandon" de l'attribution des stock-options aux dirigeants de la banque, menaçant d'une "riposte du personnel si la direction maintenait ces décisions", dans un contexte où l'emploi est menacé selon elle.

    Les dirigeants de la Société Générale ont accepté provisoirement de ne pas exercer les milliers de stock-options qui leur ont été attribuées cette année, sans satisfaire le gouvernement, qui souhaiterait les voir y renoncer purement et simplement.

    L'annonce mercredi de l'attribution de ces stock-options "suscite l'indignation des salariés de la banque, qui sont eux-mêmes soumis au régime sec par ces mêmes dirigeants et leur conseil d'administration", selon un communiqué de l'intersyndicale CFDT-CFTC-CGT-FO-SNB/CGC.

    Accélérer la réduction des coûts

    "Au-delà, cette décision marque la volonté du conseil d'administration, au travers des conditions d'attribution, d'exiger une accélération de la réduction des coûts pour restaurer au plus vite la profitabilité maximale de l'investissement des actionnaires", poursuivent les syndicats.

    Cela aboutira à "la destruction de centaines d'emplois", pensent-ils, alors qu'un comité central d'entreprise est prévu le 9 avril au sujet des "prévisions d'emploi".
    Les syndicats "envisagent d'organiser une riposte du personnel si la direction maintient ces décisions", conclut le communiqué.

    Pour tenter de calmer les esprits, la banque a précisé, dans son communiqué, que les plans de stock-options de 2009 avaient bénéficié à 4.800 collaborateurs du groupe, en France et à l'étranger.

    Mais le geste de la Société Générale n'a pas complètement satisfait le gouvernement.

    Les dirigeants n'ont en effet pas renoncé à recevoir ces stock-options, mais seulement à les convertir en actions tant que la banque bénéficiera de l'appui de l'Etat, qui lui a déjà prêté 1,7 milliard d'euros et lui permet de bénéficier de la Société de financement de l'économie française (SFEF) pour emprunter sur les marchés.

    "Tout cela ne semble pas opportun"

    "Visiblement certains ont du mal à comprendre.
    Quand il y a un plan social, des aides publiques, les bonus, plans, stock-options, rémunérations annexes ne sont pas admissibles", a ainsi déclaré Nicolas Sarkozy, depuis Bruxelles, quelques minutes après l'annonce de la Société Générale.

    "On ne peut pas solliciter de l'argent public et faire un plan généreux de distribution d'actions et de bonus", a-t-il ajouté.
    Daniel Bouton et Frédéric Oudéa avaient annoncé mi-janvier avoir renoncé à leur bonus pour 2008, au même titre que l'ensemble des dirigeants des grandes banques françaises, à la demande de l'Etat.

    "Tout cela ne semble pas opportun", a-t-on commenté dans l'entourage de Christine Lagarde au sujet du plan de stock-options. Il serait "plus logique" d'y renoncer, selon la même source.
    Dès l'annonce de cette distribution, mercredi, la ministre de l'Economie Christine Lagarde avait demandé aux dirigeants de la banque de "ne pas exercer" leurs stock-options tant que l'Etat la "soutiendra", avait indiqué Bercy, confirmant ainsi une information du site du Nouvel Observateur.
    Outre la Société Générale, la seule autre banque française cotée susceptible d'attribuer des stock-options cette année est BNP Paribas, chez qui "aucune décision n'a été prise à ce jour", selon un porte-parole. Crédit Agricole ne distribue jamais de stock-options et Natixis a décidé de ne pas en octroyer en 2009, comme en 2008.

    Le Medef mis en garde


    La polémique intervient alors que le gouvernement a demandé mardi au Medef et à l'Association Française des Entreprises Privées (Afep) de définir un dispositif concret pour inciter les dirigeants d'entreprises qui licencient à renoncer à leur bonus. Société Générale sera créateur net d'emplois en 2009.

    Jeudi, le Premier ministre François Fillon a mis en garde la présidente du Medef, Laurence Parisot, et menacé de légiférer pour encadrer la rémunération des dirigeants. "Les parts variables (des rémunérations) devraient, compte tenu de la situation économique, être variables à la baisse", a-t-il déclaré.
    Du côté du Parti socialiste, Martine Aubry a appelé vendredi à "limiter comme le fait Obama la hausse des fortes rémunérations par la loi, et pas seulement par les discours comme le fait Nicolas Sarkozy".

    Ben tient, c'est ma banque !!!:22:
    La tour Eiffel et les Aurès.
    Irène Fatima Zohra.

  • #2
    Ce dimanche a été dur pour les pauvres cadres dirigeants de la société générale, ils ont définitivement renoncé à leur stock options. On les plaint.

    Les hauts dirigeants de la Société Générale ont finalement renoncé complètement dimanche à recevoir leurs stock-options, accédant ainsi aux demandes pressantes du gouvernement qui menace de légiférer sur le sujet, alors que la polémique bat son plein depuis mercredi.

    «Pour couper court aux polémiques actuelles, nous avons décidé de renoncer au bénéfice de l’attribution de ces stock-options et en avons informé le conseil d’administration», ont écrit les quatre principaux cadres dirigeants de la banque dans une lettre qui sera envoyée aux salariés lundi matin.

    Les dirigeants ont aussi concédé n’avoir «pas su expliquer les mécanismes intrinsèquement complexes» des stock-options.

    L’annonce, mercredi, de l’attribution de stock-options à plusieurs dirigeants, dont 70.000 stock-options au président Daniel Bouton et 150.000 au directeur général Frédéric Oudéa, avait en effet déclenché une très vive polémique.

    Sous la pression du gouvernement et des syndicats, les quatre dirigeants avaient accepté vendredi de ne pas «exercer» leurs stock-options, c’est-à-dire de ne pas les convertir en actions, tant que l’établissement continuerait à bénéficier de l’aide de l’Etat, qui lui a déjà prêté 1,7 milliard d’euros.

    Le plan de stock-options de l’établissement bancaire prévoyait qu’elles ne puissent pas être converties avant 2012.

    Mais de nombreuses voix se sont élevées pour exiger l’abandon pur et simple de ces stock-options.

    Dimanche sur Europe 1, la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, n’a pas mâché ses mots et exigé avec virulence que les dirigeants «renoncent à l’attribution» de ces stock-options et ne se contentent pas de renoncer à les convertir en actions, comme ils l’avaient fait dans un premier temps.

    «J’espère vivement» que les dirigeants de la banque auront «le sens des responsabilités pour aller plus loin». Et d’ajouter, sèchement, «il serait grand temps que Société Générale rime un peu plus avec intérêt général».

    Déjà, le président de la République, Nicolas Sarkozy, s’était étonné que «visiblement certains ont du mal à comprendre. Quand il y a un plan social, des aides publiques, les bonus, plans, stock-options, rémunérations annexes ne sont pas admissibles».

    De son côté, une intersyndicale de la Société Générale a menacé d’une «riposte du personnel si la direction maintenait ces décisions» tandis que plusieurs ministres fustigeaient l’octroi des stock-options.

    Plus largement, Mme Lagarde a indiqué «s’interroger sur la pertinence des stock-options» tant en termes d’efficacité que de morale.

    Le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, interrogé dimanche sur Radio J, a jugé qu’il y avait «un côté indécent» aux plans de stock-options.

    «Quand des entreprises ont d’une manière ou d’une autre l’aide de l’Etat, il est tout à fait logique» qu’il «n’y ait pas de stock-options cette année. Cela vaut aussi pour les bonus», a-t-il ajouté.

    La polémique intervient alors que le gouvernement a demandé mardi au Medef et à l’Association Française des Entreprises Privées (Afep) de définir un dispositif concret pour inciter les dirigeants d’entreprises qui licencient à renoncer à leur bonus. Le groupe Société Générale a fait savoir qu’il serait créateur net d’emplois en 2009.

    Le gouvernement a menacé plusieurs fois de légiférer sur la question des rémunérations, si un terrain d’entente n’était pas trouvé. Une «concertation» doit être engagée avec les partenaires sociaux, mais faute d’accord, «on passera par la loi», a averti Mme Lagarde.
    (Source AFP)

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    • #3
      On voit qu'ils l'ont fait vraiment spontanément ... Par solidarité !


      Un détournement de leur pub débile.

      Dernière modification par Alain, 22 mars 2009, 19h40.

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      • #4
        HA HA, très drôle le dessin, merci Alain
        La tour Eiffel et les Aurès.
        Irène Fatima Zohra.

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        • #5
          Bonjour Irène !

          La lettre de Bouton aux employés de la SG se balade sur Internet. Il apparait donc que c'est parce que le populo ne comprend que dalle à la haute finance (en politiquement correct : "nous n'avons pas su expliquer" ) qu'il ont renoncé à leurs actions gratuites (allouées ... le 9 mars).

          "Cher Collègue

          Comme vous le savez, le Conseil d’Administration du 9 Mars dernier a décidé d’allouer aux mandataires sociaux des stock-options dans le cadre des plans d’actions gratuites et de stock options mis en place chaque année au niveau du Groupe. Ces plans s’inscrivent dans une politique plus globale d’actionnariat salarié qui vous est familière.

          En 2009, ces plans d’actions gratuites et de stock-options concernent près de 5000 salariés appartenant à la fois aux catégories cadres et non-cadres, 50% des attributaires l’étant pour la première fois. 98 % de la valeur comptable totale de ces actions et options correspond aux actions et options attribuées aux salariés.

          Comment le plan a-t-il été conçu pour les mandataires sociaux ? Conformément aux recommandations AFEP/MEDEF, aucune option n’est définitivement acquise pour les mandataires sociaux. Toutes leurs stock options sont soumises à une condition de performance exigeante. Il faut que la Société Générale ait une performance sur les 3 prochaines années comparable à celle de ses 14 principales concurrentes pour qu’une partie de ces stock options soit effectivement acquise. Ce n’est que si la performance du Groupe était sensiblement supérieure que la totalité serait allouée aux mandataires sociaux et, si elle était sensiblement inférieure, toutes les options seraient perdues.

          Cet élément de rémunération très différé dans le temps est aligné avec la performance future et durable de l’entreprise et avec l’objectif que la Société Générale sorte par le haut de la crise en ayant aidé ses clients et préservé leur confiance.

          Voilà la réalité du dispositif. Nous n’avons pas su en expliquer les mécanismes intrinsèquement complexes. Sa mise en place a été jugée très inopportune par l’opinion publique et a suscité une forte indignation. Nous avons reçu des manifestations d’incompréhension parmi nos clients et les salariés du Groupe.

          Dans un environnement particulièrement difficile, nous souhaitons préserver la relation avec nos clients et éviter tout malentendu avec nous tous, collaborateurs de la Société Générale. Notre objectif et notre préoccupation sont de maintenir la confiance de nos clients, en assurant notamment dans de bonnes conditions le financement de l’économie française. Notre priorité est aussi que la Société Générale sorte renforcée de la crise économique actuelle. Pour cela, nous avons d’importants chantiers à mener en interne et nous avons besoin de l’adhésion et de l’engagement de chacun d’entre vous, afin de préserver l’unité et la solidarité à tous les niveaux de l’entreprise qui font notre force.

          Pour couper court aux polémiques actuelles, nous avons décidé de renoncer au bénéfice de l’attribution de ces stock options et en avons informé le Conseil d’Administration. En faisant cela, il s’agit de nous donner tous les moyens de préserver, dans une période difficile, nos fonds de commerce et le pacte social de la Société Générale auquel nous sommes tous attachés. Donc de réussir. Et notre motivation et notre détermination à cet égard sont plus fortes que jamais.

          Nous vous prions d’agréer, Cher collègue, l’expression de nos sentiments les meilleurs."

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          • #6
            Ahhhh Daniel bouton ne sera pas pauvre. Nous voilà rassurés !


            Le président de la Société Générale, Daniel Bouton, pourrait voir sa retraite s'élever à près d'un million d'euros par an quand il cessera son activité, affirme lundi le site internet de l'Express.

            Se fondant sur le "document de référence 2009" et le rapport 2008 du groupe transmis à l'Autorité des marchés financiers, l'Express.fr explique qu'"au total, la retraite de Daniel Bouton pourrait (...) approcher, voire dépasser un million d'euros".

            Cette somme correspondrait à la fois au montant des pensions attribuées au titre de mandataire social et à celles du "régime surcomplémentaire de retraite" dont il bénéficie, poursuit le site.

            Selon le document de référence, "le montant total des sommes provisionnées ou constatées par la Société générale au 31 décembre 2008 (...) aux fins de versement de pensions, retraites ou autres avantages à des mandataires sociaux de la Société générale (Daniel Bouton, Frédéric Oudea, Séverin Cabannes, Didier Alix et deux administrateurs indépendants) s'élève à 32,93 millions d'euros".

            "La Société générale ne fournit pas le détail, mais cela représente en moyenne 5,5 millions pour chacun d'entre eux", ajoute l'Express.fr.

            "La banque a pris pour hypothèse le versement d'une pension pendant 23 ans, ce qui permet de calculer le montant moyen de la retraite" de chacun, soit "240.000 euros par an", souligne le site.

            M. Bouton a par ailleurs conservé ses droits au régime surcomplémentaire de la retraite des cadres, selon l'Express.fr. Or, "à la date du 12 mai 2008, M. Bouton avait ainsi acquis des droits à pension à la charge de la Société représentant 58,2% de sa rémunération au titre de 2007", laquelle s'élevait à 1.250.000 euros, indique le document de référence 2009.

            Ces droits représentent donc une somme de 727.500 euros, qui s'ajoute aux 240.000 euros, selon le site.

            La Société Générale affirme dans un communiqué qu'"il n'existe aucun régime spécifique pour les mandataires sociaux" et que "les régimes existants correspondent aux régimes pour les cadres de direction".

            Selon le groupe, "M. Bouton est affilié au régime mis en place au début des années 80 et fermé depuis".

            "Ce régime a bénéficié à environ un millier de cadres dont un nombre significatif est parti en retraite à ce jour", précise-t-il encore.

            Ce régime "assurera à Daniel Bouton une retraite totale, lorsqu'elle sera liquidée de 58% de son dernier salaire de dirigeant exécutif, soit environ 730.000 euros par an".

            L'annonce par la banque le 18 mars que ses quatre principaux dirigeants devaient recevoir un total de 320.000 stock-options au titre de 2008, dont 70.000 pour le seul Daniel Bouton, avait déclenché une vive polémique. Ceux-ci avaient finalement renoncé à ces stock-options, sous la pression du gouvernement.

            Celui-ci a annoncé lundi un décret pour encadrer au moins jusqu'à 2010 les rémunérations des dirigeants dans les entreprises aidées par l'Etat.

            (source AFP)

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