Comme nous l'avions révélé en exclusivité dès le 15 mars, Sonatrach a décidé de geler ses investissements dans la pétrochimie et l'aluminium, officiellement en raison de la crise économique mondiale. Les projets concernés par cette décision sont prévus dans les futures zones industrielles de Beni Saf à Ain Temouchent et de Tiaret.
Parmi les investissements gelés figurent la raffinerie géante de 15 millions de tonnes prévue à Tiaret et l'usine d'aluminium de 700.000 tonnes de Beni Saf. Ces deux projets devaient être réalisés en partenariat avec le saoudien Delta Oil pour le raffinage et le consortium émirat Dubal-Moubadala pour l'aluminium. Résultat de ce gel, la création de des zones industrielles est reportée à une date non définie et avec elles le développement de cette région, les créations d'emplois qui étaient attendues et la réduction de la dépendance de l'économie nationale vis-à-vis de l'exportation d'hydrocarbures.
Mais, loin d'être applaudie, la décision de Sonatrach de reporter à plus tard ses investissements dans ces deux secteurs suscite des interrogations, voire des critiques. La cause ? Des experts interrogés par TSA (www.****************) estiment que la crise mondiale n'est pas un obstacle. Elle constitue, bien au contraire, une opportunité pour les groupes algériens qui souhaitent investir.
Les prix des équipements ont en effet fortement baissé sur les marchés internationaux du fait de la multiplication des faillites dans les pays développés et d'un ralentissement des investissements dans ces mêmes pays. « La crise mondiale a fait baisser le prix des installations et des équipements. C'est le moment d'investir et d'acheter des usines. Ce qui était proposé à « 100 » il y a quelques mois est cédé à « 20 » aujourd'hui. L'Algérie doit saisir les opportunités offertes par la crise mondiale pour investir massivement dans l'industrie et acquérir des sociétés étrangères», estime un consultant dans le secteur industriel.
L'argument de Sonatrach de renoncer à certains investissements dans l'aval pétrolier en raison de la crise mondiale intervient au moment où les prix des installations et de la construction connaissent des baisses après plusieurs années de forte hausse. Autrement dit : Sonatrach avait décidé d'investir massivement au moment où les coûts d'investissement étaient au plus haut mais dès que les prix des équipements ont baissé, le groupe a gelé ses investissements. « Cette décision est contraire aux intérêts nationaux de l'Algérie. La conjoncture devrait inciter Sonatrach à investir pour réduire la dépendance du pays à l'égard du pétrole brut et devenir un acteur majeur de la pétrochimie en Méditerranée », souligne un expert pétrolier.
La décision de Sonatrach de suspendre ses projets parait d'autant plus surprenante que la société nationale des hydrocarbures dispose de moyens financiers importants. Elle a réalisé un bénéficie net de 7 milliards de dollars en 2008 et plus de 8 milliards de dollars en 2007. De même que les banques publiques disposent de 25 milliards d'euros qui dorment sans savoir dans quoi les utiliser.
TSA
Parmi les investissements gelés figurent la raffinerie géante de 15 millions de tonnes prévue à Tiaret et l'usine d'aluminium de 700.000 tonnes de Beni Saf. Ces deux projets devaient être réalisés en partenariat avec le saoudien Delta Oil pour le raffinage et le consortium émirat Dubal-Moubadala pour l'aluminium. Résultat de ce gel, la création de des zones industrielles est reportée à une date non définie et avec elles le développement de cette région, les créations d'emplois qui étaient attendues et la réduction de la dépendance de l'économie nationale vis-à-vis de l'exportation d'hydrocarbures.
Mais, loin d'être applaudie, la décision de Sonatrach de reporter à plus tard ses investissements dans ces deux secteurs suscite des interrogations, voire des critiques. La cause ? Des experts interrogés par TSA (www.****************) estiment que la crise mondiale n'est pas un obstacle. Elle constitue, bien au contraire, une opportunité pour les groupes algériens qui souhaitent investir.
Les prix des équipements ont en effet fortement baissé sur les marchés internationaux du fait de la multiplication des faillites dans les pays développés et d'un ralentissement des investissements dans ces mêmes pays. « La crise mondiale a fait baisser le prix des installations et des équipements. C'est le moment d'investir et d'acheter des usines. Ce qui était proposé à « 100 » il y a quelques mois est cédé à « 20 » aujourd'hui. L'Algérie doit saisir les opportunités offertes par la crise mondiale pour investir massivement dans l'industrie et acquérir des sociétés étrangères», estime un consultant dans le secteur industriel.
L'argument de Sonatrach de renoncer à certains investissements dans l'aval pétrolier en raison de la crise mondiale intervient au moment où les prix des installations et de la construction connaissent des baisses après plusieurs années de forte hausse. Autrement dit : Sonatrach avait décidé d'investir massivement au moment où les coûts d'investissement étaient au plus haut mais dès que les prix des équipements ont baissé, le groupe a gelé ses investissements. « Cette décision est contraire aux intérêts nationaux de l'Algérie. La conjoncture devrait inciter Sonatrach à investir pour réduire la dépendance du pays à l'égard du pétrole brut et devenir un acteur majeur de la pétrochimie en Méditerranée », souligne un expert pétrolier.
La décision de Sonatrach de suspendre ses projets parait d'autant plus surprenante que la société nationale des hydrocarbures dispose de moyens financiers importants. Elle a réalisé un bénéficie net de 7 milliards de dollars en 2008 et plus de 8 milliards de dollars en 2007. De même que les banques publiques disposent de 25 milliards d'euros qui dorment sans savoir dans quoi les utiliser.
TSA
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