Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La population de Sidi Ifni a contraint le pouvoir à reculer

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La population de Sidi Ifni a contraint le pouvoir à reculer

    La population de Sidi Ifni a contraint le pouvoir à reculer
    Jeudi 16 avril par Émile Borne

    La justice marocaine, réputée pour ses penchants répressifs, a fait preuve d’une clémence toute stratégique. Les accusations ne tenaient pas la route.

    Reporté deux fois sous divers prétextes – dont l’une des conséquences est d’avoir maintenu quelques semaines de plus en prison des innocents – le procès des 22 militants de Sidi Ifni, qui veulent sortir leur petite ville de la misère, s’est terminé dans la nuit du 9 au 10 avril. Après dix-sept heures de débats souvent inaudibles en raison d’une sonorisation à l’image de la justice marocaine : déplorable.
    Même si des accusés resteront encore quelques mois en prison, le tribunal d’Agadir, au sud du Maroc, n’a pas pu faire autrement que de prendre en compte l’exceptionnelle mobilisation de la population locale soutenue par de nombreuses associations et la présence de plusieurs observateurs internationaux. Les incohérences multiples de l’acte d’accusation ont fait le reste. Résultat des courses : après des heures d’attente et d’inquiétude, cinq accusés resteront encore quelques mois en prison. Les dix-sept autres, dont dix étaient déjà en liberté provisoire, ont été soit acquittés, soit libérés pour avoir déjà purgé leur peine.

    Des accusations farfelues et non-fondées

    Pour Attac Maroc, association à laquelle appartiennent plusieurs militants emprisonnés, comme pour toutes les associations représentées à Agadir, ces peines, aussi « injustes et indignes d’un État de droit » soient-elles, sont « une reconnaissance par le pouvoir de l’inanité des accusations portées contre les détenus de Sidi Ifni » et, en particulier, l’absence de toute preuve à l’appui des accusations graves portées contre les militants : « constitution et direction d’une bande criminelle », « tentative d’assassinat », « rassemblement armé », « port d’arme ostensible lors de manifestation », « destruction d’établissement industriel et d’un établissement portuaire » etc. Accusations invraisemblables mais qui pouvaient entraîner des peines excessivement lourdes.
    Cependant, pour Attac Maroc, comme pour la population de Sidi Ifni, qui a observé une grève générale le jour du procès, la relative « clémence » du tribunal d’Agadir ne suffit pas.
    Pour elles, le règlement définitif de ce lourd dossier passe par la relaxe de l’ensemble des détenus, par l’engagement d’une enquête et de poursuites à l’encontre des responsables des violences commises lors de la dure répression du 7 juin 2008.

    Et, last but not least, par la réalisation effective d’un plan de développement pour la région avec la participation lors de son élaboration et de sa mise en œuvre des représentants du mouvement citoyen qui a porté la revendication d’un tel plan.

  • #2
    surtout qu'il ne pourra plus appliquer ses méthodes favorites :la torture et les assassinats à tazmamart ou ailleurs.On est en 2009.
    t'as tout compris , un Printemps noir n'existe pas chez nous

    Que Votre Imzgn pourra nous Inspirer de l'experience de l'Algérie Forte en répression des Kabyles !!!!!!!

    Commentaire


    • #3
      t'as tout compris , un Printemps noir n'existe pas chez nous

      manotoluik
      ...............................................

      C'est l'hôpital qui se fout de la charité

      Autant une critique d'un occidental dont le pays est évolué économiquement et démocratiquement me ferait plaisir car il m'ouvre la vue sur les déficiences de mon pays ( qui son réelles ) , autant je rigole quant c'est un voisin qui vient de subir la plus grande supercherie électorale du nouveau siècle ( même en Afrique subsaharienne on a évolué) et dont le pays est à la traine sur le respect des droits de l'homme qui se permet de donner des leçons aux autres.

      Toujours la bosse du voisin jamais sa bosse.

      "Ya akhi hta tkoune sba3 3ade koulni" .

      .

      Commentaire


      • #4
        Chicha51

        C'est l'hôpital qui se fout de la charité

        Toujours la bosse du voisin jamais sa bosse.

        "Ya akhi hta tkoune sba3 3ade koulni" .
        Pourtant ils s'inspirent pas de l'Interview de Bouteflika : que la bosse de l'autre qui est visible ....

        Mais bon , Quand il s'agit d'un Couscous " Fiereté - Ridicule " ... Faudera s'attendre un gout de la conn-erie .

        Allah Yehdihoum

        Commentaire

        Chargement...
        X