Le salaire national minimum garanti (SNMG) sera incessamment relevé. Bouteflika, rappelons-le, s’est en effet engagé à l’augmenter, devant les travailleurs à Arzew, le 24 février dernier à l’occasion du 56e anniversaire de la création de l’UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures.
Le président de la République avait alors précisé que la concrétisation de cette augmentation interviendra «après l’élection présidentielle du 9 avril, lors d’une tripartite qui sera tenue entre le gouvernement, le patronat et l’UGTA». Le monde du travail s’interroge désormais sur la date retenue pour la tenue de cette tripartite.
N’ignorant pas cette situation, l’UGTA se veut rassurante. Joint par téléphone, Abdelkader Malki, chargé des relations extérieures au niveau de la centrale syndicale, a déclaré : «L’augmentation du SNMG est imminente.» Jusque-là, «l’UGTA, le patronat et le gouvernement étaient tous occupés par l’élection présidentielle, alors que les statuts particuliers des fonctionnaires sont toujours à l’étude. Ce n’est donc qu’après la finalisation de tous les statuts que la centrale syndicale devra se pencher non seulement sur la question du SNMG, mais aussi sur les négociations sur les régimes indemnitaires», ajoute notre interlocuteur.
S’agissant du seuil qu’atteindra le futur SNMG, M. Malki a affirmé que jusque-là, «l’UGTA tablait sur 15 000 DA».
Pour rappel, l’UGTA avait revendiqué le même seuil lors de la 12e tripartite, tenue à la fin de 2006, qui a abouti à l’époque au relèvement du SNMG de 10 000 à 12 000 DA.
La revendication de l’UGTA sera-t-elle satisfaite cette fois-ci ? Tout porte à le croire, d’autant que l’UGTA reste l’unique syndicat reconnu par les pouvoirs publics dans les négociations. La centrale a déjà entériné le pacte social, en 2006, et pris part à toutes les bipartites et tripartites. M. Malki affirme toutefois qu’»il est fort possible que le Président envisage un seuil supérieur en raison de la détérioration du pouvoir d’achat».
Les représentants des syndicats autonomes revendiquent un seuil beaucoup plus élevé que celui de l’UGTA. Meziane Meriane, secrétaire général du SNAPEST, indique, par exemple, que «le SNMG devra être porté à 50 000 DA au minimum !» Ce même syndicaliste affirme par ailleurs que l’augmentation du SNGM reste «insignifiante sans l’abrogation de l’article 87/ 87 bis», tout en souhaitant la participation des syndicats autonomes à la prochaine tripartite.
Jeune Indépendant
Le président de la République avait alors précisé que la concrétisation de cette augmentation interviendra «après l’élection présidentielle du 9 avril, lors d’une tripartite qui sera tenue entre le gouvernement, le patronat et l’UGTA». Le monde du travail s’interroge désormais sur la date retenue pour la tenue de cette tripartite.
N’ignorant pas cette situation, l’UGTA se veut rassurante. Joint par téléphone, Abdelkader Malki, chargé des relations extérieures au niveau de la centrale syndicale, a déclaré : «L’augmentation du SNMG est imminente.» Jusque-là, «l’UGTA, le patronat et le gouvernement étaient tous occupés par l’élection présidentielle, alors que les statuts particuliers des fonctionnaires sont toujours à l’étude. Ce n’est donc qu’après la finalisation de tous les statuts que la centrale syndicale devra se pencher non seulement sur la question du SNMG, mais aussi sur les négociations sur les régimes indemnitaires», ajoute notre interlocuteur.
S’agissant du seuil qu’atteindra le futur SNMG, M. Malki a affirmé que jusque-là, «l’UGTA tablait sur 15 000 DA».
Pour rappel, l’UGTA avait revendiqué le même seuil lors de la 12e tripartite, tenue à la fin de 2006, qui a abouti à l’époque au relèvement du SNMG de 10 000 à 12 000 DA.
La revendication de l’UGTA sera-t-elle satisfaite cette fois-ci ? Tout porte à le croire, d’autant que l’UGTA reste l’unique syndicat reconnu par les pouvoirs publics dans les négociations. La centrale a déjà entériné le pacte social, en 2006, et pris part à toutes les bipartites et tripartites. M. Malki affirme toutefois qu’»il est fort possible que le Président envisage un seuil supérieur en raison de la détérioration du pouvoir d’achat».
Les représentants des syndicats autonomes revendiquent un seuil beaucoup plus élevé que celui de l’UGTA. Meziane Meriane, secrétaire général du SNAPEST, indique, par exemple, que «le SNMG devra être porté à 50 000 DA au minimum !» Ce même syndicaliste affirme par ailleurs que l’augmentation du SNGM reste «insignifiante sans l’abrogation de l’article 87/ 87 bis», tout en souhaitant la participation des syndicats autonomes à la prochaine tripartite.
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