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L'Algérie et ses réserves monétaires : Les mauvais calculs de Bouteflika

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  • L'Algérie et ses réserves monétaires : Les mauvais calculs de Bouteflika

    L'Algérie et ses réserves monétaires : Les mauvais calculs de Bouteflika


    A l'encontre de tous les avertissements d'experts, le président-candidat Abdelaziz Bouteflika a promis monts et merveilles à l'électorat algérien lors de sa campagne pour les présidentielles, et notamment une enveloppe de 150 milliards de dollars.
    Pari risqué dans ce contexte de baisse du prix de pétrole, et de hausse de la facture des importations.
    Et voilà que les mêmes experts viennent de déclarer que l’équilibre budgétaire de l’Etat algérien est sérieusement remis en cause puisque les cours du pétrole continuent à enregistrer une tendance baissière. Les importations de l’Algérie, dont le montant augmente de manière substantielle, sont aussi de nature à mettre en difficulté le budget de l’Etat, si l’on tient compte des explications données hier par les intervenants à la conférence organisée à Alger par ATI Business Service et Djazaïr Events. Jean-Louis Perrault, directeur de Master Economie international et PME à l’université de Rennes (France), a estimé que l’ère de 150 dollars le baril du pétrole n’a fait qu’encourager la spéculation sur les produits de base, à l’instar du blé, traduite par l’évolution inquiétante des importations en 2008. Selon M. Perrault, « l’importation est une stratégie de survie et une mauvaise habitude qui fait disparaître rapidement la rente. A titre d’exemple, le contrechoc (la crise) a fait que 20% des réserves russes se sont évaporées en un seul semestre seulement »
    Abdelhamid Mezaâche, consultant et maître de conférences à l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP) et à l’école supérieure des banques, a estimé que l’équilibre budgétaire de l’Algérie ne dépend pas uniquement de ce que l’on encaisse comme recettes, mais aussi de la maîtrise rigoureuse des dépenses publiques. « Les importations ont atteint en 2008 la barre des 40 milliards de dollars, et compromettent l'avenir ainsi que les entreprises, précisant que les secteurs dans lesquels évoluent les PME algériennes sont fortement concurrencés par les importations. « Les entreprises publiques se débattent dans une situation de ni faillite ni survie, alors que les sociétés privées, elles, occupent des créneaux qui sont très fortement concurrencés par les importations », fera remarquer le conférencier.

    D’après El Watan

  • #2
    aucune inquietude
    le baril est attendu a 300 dollars d ici 2012

    et je trouve que cette enveloppe n est pas du tout ambitieuse

    30 millards/an
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      le baril est a 54 dollars !
      je ne comprend pas ce qui cloche ,vu qu'on s'en est sorti avec moins que ca

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      • #4
        le baril est attendu a 300 dollars d ici 2012
        mais bien sur...

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        • #5
          A quand l'appel au secours au FMI???

          solas 300$ le baril...si c'est ca les previsions qu'a fait boutef le pays est mal barré

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          • #6
            Pourquoi les prix du pétrole vont remonter

            Par Georges Dupuy, - Attention, danger ! La descente aux enfers des prix du brut, tombés sous la barre des 40 dollars le 2 février, pourrait bien être un cadeau empoisonné. Certes, les consommateurs se frottent les mains : les prix à la pompe se sont stabilisés autour de 1 euros le litre et le remplissage de la cuve de fioul aura été moins douloureux cet hiver. Les économies engendrées par la baisse de la facture pétrolière avoisineraient 3 000 milliards de dollars dans le monde en année pleine. Mais cette bouffée d'oxygène salutaire est aussi un trompe-l'oeil terrible.
            De fait, les observateurs les plus lucides commencent, aujourd'hui, à crier au loup. Selon eux, la situation actuelle est lourde de menaces. Leur raisonnement est simple : si les Etats ne se donnent pas les moyens de développer la production, tout en régulant la consommation, l'offre de pétrole - plombée par le manque d'investissements - sera inférieure à la demande. Ce qui fera, de nouveau, flamber les prix du brut et fragilisera la reprise. Le scénario noir de l'Institut français du pétrole (IFP) table ainsi sur des cours de 100 à 150 dollars. Un retour pur et simple à juillet 2008, quand le baril avait atteint 147 dollars.
            Tout était alors possible. Aucun projet n'était trop cher, des schistes bitumineux vénézuéliens au pétrole des fonds arctiques. Six mois après, l'effondrement des cours a fracassé les rêves. La menace sur les investissements était d'ailleurs au coeur des réflexions du sommet pétrolier mondial, à Houston, du 9 au 13 février, sur le thème : « Restaurer la confiance. Stratégies énergétiques pour une économie turbulente ». Jamais, depuis le début des années 1980, la demande n'a été si faible. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), en 2009, elle devrait atteindre 85,3 millions de barils par jour, soit une chute de 1 million de barils par jour par rapport aux estimations antérieures. Et nul ne sait où s'arrêtera la descente. « Personne ne peut dire quel sera le niveau de prix le plus bas », commente Francis Perrin, directeur de la rédaction de Le Pétrole et le gaz arabes. Jean-François Hénin, ancien banquier et patron de Maurel & Prom, pronostique : « Si la croissance américaine ne redonne pas très vite du grain à moudre aux Chinois, la consommation va encore plonger, et les prix avec. »
            Jusqu'à 25 % de la production en moins
            La nouvelle Cassandre se nomme Fatih Birol. Ces derniers mois, l'économiste en chef de l'AIE a pris son bâton de pèlerin pour rencontrer gouvernements et patrons. D'après lui, il pourrait manquer jusqu'à 25 % de la production (environ 17 millions de barils par jour) si les compagnies n'investissaient pas 400 milliards de dollars par an jusqu'à ce que la demande reprenne. On imagine la fièvre des traders ! Birol est d'autant plus inquiet que la crise vient peser sur les capacités d'emprunt. Ainsi, les Brésiliens se demandent comment ils pourront financer le développement de leurs gisements les plus prometteurs, tous situés en offshore très profond.
            Le « Big Oil » - comprenez les pétroliers de premier rang - n'est pas encore touché. ExxonMobil a réalisé en 2008 un bénéfice record (45,2 milliards de dollars), tout comme Shell (31,4 milliards). Total ne devrait pas être en reste. De quoi pouvoir grossir en achetant les compagnies moyennes les plus intéressantes. La situation au dernier trimestre s'est cependant considérablement dégradée. Bien sûr, les programmes déjà lancés ne sont pas menacés : ils coûteraient plus cher à stopper qu'à poursuivre. Mais Christophe de Margerie, directeur général de Total, a averti que le niveau des cours se traduirait par une baisse des investissements. De son côté, le canadien Vermilion Energy Trust, devenu le premier producteur français, a diminué ses budgets d'environ 20 %. Riches majors ou petits prospecteurs frappés au tiroir-caisse, tout le monde compte ses sous -aux dépenses en capital s'ajoutent les coûts de production et le poids des taxes - serre la vis à ses sous-traitants et redéfinit ses priorités.
            Jean-François Hénin se souvient de la fin du mois de décembre 2008, quand, brusquement, le secteur avait replié la toile en dix jours. Résultat : en 2009, les investissements devraient diminuer de 20 à 25 %. Les pessimistes parlent, eux, du double. La mappemonde pétrolière est aujourd'hui truffée de programmes reportés à des temps meilleurs. Ainsi, le Canada a en partie gelé l'exploitation des sables bitumineux dans le nord de l'Alberta, tandis que le Nigeria s'inquiète pour la viabilité de sa future production offshore et que les Emirats arabes unis ralentissent l'exploitation de leurs nouveaux champs. Même la puissante Aramco, en Arabie saoudite, a mis en veilleuse trois de ses gisements d'avenir, dont l'énorme Manifa, susceptible de cracher 900 000 barils par jour, soit la moitié de la consommation française.
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              Le coup de frein est d'autant plus inquiétant que certains pays pétroliers majeurs sont au taquet. La Russie, premier producteur mondial, doit faire face à l'épuisement de ses richesses et ses compagnies peinent à décrocher les financements qui leur permettraient de retrouver un nouveau souffle. De son côté, la Norvège, cinquième fournisseur mondial, a annoncé pour la neuvième fois de rang une baisse de ses livraisons (environ 10 %). D'une manière générale, il faut savoir que, sans des interventions techniques très coûteuses, le déclin naturel des réserves d'une zone est compris entre 5 et 11 % par an. « Les compagnies, qui faisaient trois trous, peuvent décider de ne plus en faire que deux, mais cela se sentira », explique un pétrolier.
              Un frein financier pour l'éolien et le solaire
              La situation ne semble pas meilleure sur le front des énergies de substitution, désormais trop chères à produire. Outre-Atlantique, l'industrie de l'éthanol à base de maïs est ravagée. En France, celle du diester s'interroge sur son avenir. Par ailleurs, la crise du crédit devrait également freiner le développement des énergies renouvelables telles que l'éolien et le solaire.
              Le pire n'est jamais certain. Nathalie Alazard se veut optimiste. La directrice économique de l'IFP souligne la montée en puissance des préoccupations environnementales jointes aux soucis d'indépendance énergétique. Qu'on ne s'y trompe pas : même si les pétroliers relancent leurs investissements et que les Etats parviennent à peser sur la consommation, la reprise économique entraînera une remontée des cours du brut. L'IFP table ainsi, dans le meilleur des cas, sur 60 dollars par baril. Hors crise économique mondiale, l'époque du pétrole bon marché est révolue.
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                oui solas, les prix devraient monter a long terme, mais 300$ en 2012, avec cette crise, c'est tout simplement irrealiste...

                l'ere du petrole roi est fini!!

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                • #9
                  croyez vous encore aux experts
                  moi je doute bcp de leurs etudes
                  souvent faites sur "commande"

                  chacun peut evaluer la situation
                  avec des arguments divers

                  donc resultats variés
                  Il n’ existe que deux choses infinies
                  L’univers et la bêtise humaine
                  Mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue

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                  • #10
                    l'ere du petrole roi est fini!!

                    détrompez vous , elle n'a même pas commencé
                    .


                    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                    • #11
                      l'ere du petrole roi est fini!!
                      ah bon, et t'expliques comment qu'en ces temps de crise mondiale jamais egalés, il tourne autour des 50 $, je te laisse imaginer quand la machine economique redemarre.

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                      • #12
                        si le prix du petrole a baissé a cause dune baisse de la demande,personne ne veut plus etre lesclave des cours elevé du baril, les premieres voitures electriques arrivent en 2012, avant 2030 on aura reduit la conso des 3/4...

                        Le baril a 150 $ ca narrivera plus jamais....

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                        • #13
                          les premieres voitures electriques arrivent en 2012
                          Elles auront toujours besoin de roues, de tableaux de bord, de glaces, de volants, etc.... et tous ces produits auront toujours besoin de petrole ou de gaz.

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                          • #14
                            Elles auront toujours besoin de roues, de tableaux de bord, de glaces, de volants, etc.... et tous ces produits auront toujours besoin de petrole ou de gaz.
                            de toute facon les pays producteurs ne fabriquent rien de tous ca, cest les pays industrialisé qui vont encore profiter!!

                            je dis pas que le petrole on en aura plus besoin (on en trouve meme dans les couches pour bébé) mais qu'on va reduire son utilisation au maximum, il sera remplacé a chaque fois que c'est possible... ce qui fait que globalemet la demande pour le petrole diminue...,
                            donc l'economie autour du petrole n'est pas une economie d'avenir...les cours ne reviendront jamais si haut

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                            • #15
                              dit moi avec quoi tu va remplacer le plastique ?
                              peut etre les habilles que tu porte maintenant sont faites a partir de gaz et de petrole !
                              et si tu croit que c'est avec une baguette magique qu'on enléve l'utilisation du petrole aux moyens de transport ,c'est que tu te met le doigt dans l'oeuil !
                              y'en a combien de voiture electrique en europe ,ne parlons pas du tiers monde....

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