Offshoring: Le Marrakech shore ressuscité? · Un terrain de 80 ha dédié à Tamansourt
· La première partie, soit 40 ha, livrée en 2010
· La 3e édition du salon Item Nearshore, tenue le 15 mai
Pour la troisième fois, l’offshoring tient salon. Ce qui est né sous l’idée d’un club de promotion et d’indentification de projet d’offshoring en France s’est aujourd’hui transformé et instauré au Maroc en de véritables plateformes de rencontre entre donneurs d’ordre et prestataires.
C’est donc à Marrakech que le salon de l’informatique nearshore et des métiers des TI «Item Nearshore Expo» a tenu sa troisième édition. Marrakech qui fait partie des 4 nouvelles zones qui devront être dédiées à l’offshoring au Maroc aux côtés de Fès Shore, Tétouan et Oujda. Le tout est d’encourager l’activité dans des zones où les entreprises pourront bénéficier de privilèges et, surtout, évoluer dans un environnement contrôlé. S’il est vrai que la cité ocre a été identifiée il y a 3 ans comme future destination potentielle des activités d’offshoring, le projet a pris plus d’un an de retard. «On a rencontré des problèmes juridiques concernant le foncier dédié à cette activité», explique Mustapha Belkahia, de la CGEM Tensift, porteur de l’idée (cf. www.leconomiste.com). Ces entraves aujourd’hui résolues, Al Omrane, promoteur, s’est engagé à mettre à la disposition de l’aménageur, probablement MedZ, un terrain de 80 ha situé dans la nouvelle ville de Tamansourt. Cette plate-forme sera dédiée d’une part aux activités de l’offshoring dans les secteur de l’ITO, BPO et services clientèle et d’autre part à un parc technologique et académique à forte valeur ajoutée, indique la directrice par intérim du Conseil régional d’investissement de Marrakech (CRI), Ibtissam Tiba.
La première tranche du Marrakech shore s’étendra sur 40 ha et offrira une structure de 200.000 m2 dédiée aux bureaux équipés d’une infrastructure technologique. Le tout implanté dans un parc verdoyant et offrant un cadre de travail agréable. Des services d’accompagnement à l’instar d’un guichet unique et centre de conférence seront également mis en place pour garantir l’ergonomie de la zone. Cette tranche permettra de créer près de 20.000 emplois. La première sous-tranche de cette phase sera achevée fin 2010, indique-t-on.
Reste le nerf de la guerre, à savoir les ressources humaines. Le potentiel de l’université Cadi Ayyad avec 15 facultés et écoles d’ingénieurs devrait satisfaire la demande. L’université s’est engagée dans un processus de formation dans les filiales de l’offshoring pour répondre aux besoins de la future zone. Au total, près de 2.300 futurs ingénieurs sont en cours de formation et 600 autres étudiants sont inscrits dans des filières en relation avec le programme offshoring.
Des prix et des leaders
Le troisième salon de l’offshoring a tenu à décerner des trophées lors de l’édition de Marrakech. Le premier a été accordé à EMS, leader du BPO dans la ville ocre. L’entreprise y dispose d’un centre de production «DATA Embassy», qui emploie 150 salariés, le second a été décerné à l’académie offshore pour son centre de formation multilingue aux métiers de l’offshoring et de la relation client au Maroc. Une filiale du groupe Outsourcia qui propose un accompagnement global des clients dans leurs problématiques RH en couvrant l’ensemble des besoins de formation initiale et continue.
B. B.
· La première partie, soit 40 ha, livrée en 2010
· La 3e édition du salon Item Nearshore, tenue le 15 mai
Pour la troisième fois, l’offshoring tient salon. Ce qui est né sous l’idée d’un club de promotion et d’indentification de projet d’offshoring en France s’est aujourd’hui transformé et instauré au Maroc en de véritables plateformes de rencontre entre donneurs d’ordre et prestataires.
C’est donc à Marrakech que le salon de l’informatique nearshore et des métiers des TI «Item Nearshore Expo» a tenu sa troisième édition. Marrakech qui fait partie des 4 nouvelles zones qui devront être dédiées à l’offshoring au Maroc aux côtés de Fès Shore, Tétouan et Oujda. Le tout est d’encourager l’activité dans des zones où les entreprises pourront bénéficier de privilèges et, surtout, évoluer dans un environnement contrôlé. S’il est vrai que la cité ocre a été identifiée il y a 3 ans comme future destination potentielle des activités d’offshoring, le projet a pris plus d’un an de retard. «On a rencontré des problèmes juridiques concernant le foncier dédié à cette activité», explique Mustapha Belkahia, de la CGEM Tensift, porteur de l’idée (cf. www.leconomiste.com). Ces entraves aujourd’hui résolues, Al Omrane, promoteur, s’est engagé à mettre à la disposition de l’aménageur, probablement MedZ, un terrain de 80 ha situé dans la nouvelle ville de Tamansourt. Cette plate-forme sera dédiée d’une part aux activités de l’offshoring dans les secteur de l’ITO, BPO et services clientèle et d’autre part à un parc technologique et académique à forte valeur ajoutée, indique la directrice par intérim du Conseil régional d’investissement de Marrakech (CRI), Ibtissam Tiba.
La première tranche du Marrakech shore s’étendra sur 40 ha et offrira une structure de 200.000 m2 dédiée aux bureaux équipés d’une infrastructure technologique. Le tout implanté dans un parc verdoyant et offrant un cadre de travail agréable. Des services d’accompagnement à l’instar d’un guichet unique et centre de conférence seront également mis en place pour garantir l’ergonomie de la zone. Cette tranche permettra de créer près de 20.000 emplois. La première sous-tranche de cette phase sera achevée fin 2010, indique-t-on.
Reste le nerf de la guerre, à savoir les ressources humaines. Le potentiel de l’université Cadi Ayyad avec 15 facultés et écoles d’ingénieurs devrait satisfaire la demande. L’université s’est engagée dans un processus de formation dans les filiales de l’offshoring pour répondre aux besoins de la future zone. Au total, près de 2.300 futurs ingénieurs sont en cours de formation et 600 autres étudiants sont inscrits dans des filières en relation avec le programme offshoring.
Des prix et des leaders
Le troisième salon de l’offshoring a tenu à décerner des trophées lors de l’édition de Marrakech. Le premier a été accordé à EMS, leader du BPO dans la ville ocre. L’entreprise y dispose d’un centre de production «DATA Embassy», qui emploie 150 salariés, le second a été décerné à l’académie offshore pour son centre de formation multilingue aux métiers de l’offshoring et de la relation client au Maroc. Une filiale du groupe Outsourcia qui propose un accompagnement global des clients dans leurs problématiques RH en couvrant l’ensemble des besoins de formation initiale et continue.
B. B.
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