Vous avez certainement remarqué, dès les premières lueurs de l’aurore, cet amoncellement, en grande majorité, de personnes âgées attendre devant les portes des centres de la Cnas.
Certaines d’entre elles sont tellement âgées, tremblantes et tenant à peine debout, que l’on se demande ce qu’elles peuvent bien faire ici ? Ces vieux et vieilles, malades, sont en fait des retraités (ou épouses de retraités), titulaires du livret du tiers payant, obligés de se présenter, personnellement, pour chaque ordonnance médicale contenant la prescription d’un nouvel médicament et dont le montant total (de l’ordonnance) atteint 2000 DA, et plus, pour subir un contrôle préalable.
Les pharmacies ne sont pas autorisées à leur fournir les médicaments prescrits sans le sésame de la Cnas qui n’est donné qu’après ce fameux contrôle. C’est au bout d’une épreuve de plusieurs harassantes heures que ces pauvres hères accomplissent cette formalité périodique. Lorsque je lis que la Cnas s’est modernisée et que tout baigne dans l’huile, je demeure sidéré au point de me demander si ceux qui l’écrivent ou le disent vivent bien avec nous. Les personnes concernées par ces ordonnances, soumises à contrôle préalable, sont, pour la très grande majorité, atteintes de maladies chroniques, comme le diabète ou l’hypertension, et dont les médicaments coûtent largement plus que le montant arrêté. De plus, souvent, lors de la visite périodique, leur médecin leur adjoint, ou en remplacement d’un autre, un nouvel médicament mais pour la même maladie. Ces personnes sont connues et enregistrées par les services de la Cnas. Pourquoi, donc, leur faire subir cette pénible épreuve et à quoi aura servi l’informatisation de la gestion de cet organisme ? Pour l’obtention des remboursements, de sommes le plus souvent modiques, c’est la même galère. Une attente qui dure parfois toute la matinée.
Par B. Mohamed - Chevalley
N.B. : J’ai rédigé cette lettre, pour en avoir été témoin, plus d’une fois, et à la demande pressante de personnes, âgées et malades chroniques, de mon quartier.
Le soir
Certaines d’entre elles sont tellement âgées, tremblantes et tenant à peine debout, que l’on se demande ce qu’elles peuvent bien faire ici ? Ces vieux et vieilles, malades, sont en fait des retraités (ou épouses de retraités), titulaires du livret du tiers payant, obligés de se présenter, personnellement, pour chaque ordonnance médicale contenant la prescription d’un nouvel médicament et dont le montant total (de l’ordonnance) atteint 2000 DA, et plus, pour subir un contrôle préalable.
Les pharmacies ne sont pas autorisées à leur fournir les médicaments prescrits sans le sésame de la Cnas qui n’est donné qu’après ce fameux contrôle. C’est au bout d’une épreuve de plusieurs harassantes heures que ces pauvres hères accomplissent cette formalité périodique. Lorsque je lis que la Cnas s’est modernisée et que tout baigne dans l’huile, je demeure sidéré au point de me demander si ceux qui l’écrivent ou le disent vivent bien avec nous. Les personnes concernées par ces ordonnances, soumises à contrôle préalable, sont, pour la très grande majorité, atteintes de maladies chroniques, comme le diabète ou l’hypertension, et dont les médicaments coûtent largement plus que le montant arrêté. De plus, souvent, lors de la visite périodique, leur médecin leur adjoint, ou en remplacement d’un autre, un nouvel médicament mais pour la même maladie. Ces personnes sont connues et enregistrées par les services de la Cnas. Pourquoi, donc, leur faire subir cette pénible épreuve et à quoi aura servi l’informatisation de la gestion de cet organisme ? Pour l’obtention des remboursements, de sommes le plus souvent modiques, c’est la même galère. Une attente qui dure parfois toute la matinée.
Par B. Mohamed - Chevalley
N.B. : J’ai rédigé cette lettre, pour en avoir été témoin, plus d’une fois, et à la demande pressante de personnes, âgées et malades chroniques, de mon quartier.
Le soir
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