Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Obama plaide pour un Etat palestinien et la fin de la colonisation

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Obama plaide pour un Etat palestinien et la fin de la colonisation

    WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a fait pression jeudi sur Israël pour la création d'un Etat palestinien et la fin de la colonisation, mais a reconnu les réalités politiques auxquelles fait face le gouvernement israélien pour refuser de fixer des échéances.
    Le leader palestinien Mahmoud Abbas, qu'il recevait pour la première fois à la Maison Blanche, venait pourtant d'affirmer l'urgence de progrès pour résoudre le conflit israélo-palestinien, en déclarant que "le temps est un facteur essentiel".
    M. Obama a rappelé que les deux parties, israélienne et palestinienne, avaient des obligations à honorer.
    Mais c'étaient ses propos à l'adresse d'Israël qui devaient nécessairement retenir l'attention, étant donné la relation particulière entre Israël et les Etats-Unis et le changement d'attitude du gouvernement israélien avec la récente installation de Benjamin Netanyahu à sa tête.
    "Je crois fermement à une solution à deux Etats", avec un Etat palestinien qui coexisterait avec Israël, a dit M. Obama.
    Quant à la colonisation israélienne dans les Territoires palestiniens, M. Obama a indiqué avoir été "très clair quant à la nécessité d'arrêter la colonisation" quand il a reçu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 18 mai à la Maison Blanche.
    Les deux questions représentent un sérieux différend entre les gouvernements américain et israélien. Rompant avec son prédécesseur Ehud Olmert, M. Netanyahu a longtemps refusé d'entendre parler d'Etat palestinien, et s'est bien gardé de l'évoquer lors de la rencontre avec M. Obama le 18 mai, malgré la pression américaine. S'il a pour la première fois parlé d'un "Etat palestinien" dimanche, ce fut pour exprimer ses "réserves" à son sujet.
    Quant à la colonisation, M. Netanyahu oppose une fin de non-recevoir à son arrêt total.
    Ces divergences ont été étalées au grand jour le 18 mai dans le Bureau ovale.
    M. Obama a invoqué la dynamique intérieure israélienne pour dédramatiser les litiges.
    "Je pense que nous n'avons pas un moment à perdre" dans l'effort de résolution du conflit, "mais je ne prends pas non plus mes décisions en me fondant simplement sur des discussions que nous avons eues la semaine passée, parce que, de toute évidence, M. Netanyahu doit régler ces questions au sein de son propre gouvernement, de sa propre coalition", a dit M. Obama.
    Il a aussi refusé de s'enfermer dans un "calendrier artificiel" de résolution du conflit, alors que son prédécesseur George W. Bush, quand il avait présidé à un effort de relance du processus de paix fin 2007, s'était donné jusqu'à la fin de son mandat en janvier 2009 pour voir un accord entre Israéliens et Palestiniens.
    (©AFP / 29 mai 2009 01h01)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Tu fais fausse route Housni.

    Commentaire


    • #3
      Tu as tort.

      Commentaire

      Chargement...
      X