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"fenêtre entrouverte 2"

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  • "fenêtre entrouverte 2"

    A l’abri du temps et du froid,

    J’ai enfoui mes plus tendres émois,

    Je les garde de perturber mes pensées

    Et pour cela leur a réservé une vallée

    Où aucun vent ne peut les perturber, les atteindre ou les blesser

    Au beau milieu de chênes, les Lilas les encerclent et les enchaînent

    Malgré l’espace qui nous sépare, il arrive parfois que l’un deux s’empare

    De la clé du temps et remonte me voir

    « Pourquoi les ai-je abandonner ?

    Pourquoi n’ai-je pas continué à les choyer ?

    Telle est leur éternelle question, qui ne cesse alors de troubler mes émotions

    Comment leur dire ? Comment leur expliquer ?

    Le chemin que j’ai pris n’a fait que m’enchaîner

    Je ne comprends que trop mal ce qui m’y a poussé

    Mais c’est pourtant moi qui continue à le tracer…

    Des chaînes je parle…pourtant bien libre je suis !

    D’avoir enfoui mes émois, j’ai enchaîné une partie de moi

    Au de là du temps et du froid,

    Une brise de tristesse souffle ici bas

    Et hélas…elle s’échappe de la fenêtre de mon toit !

    omen 29-11-05 00:28
    "Au delà de la Terre, au delà de l'Infini, je cherchais à voir le Ciel et l'Enfer.Une voix solennelle m'a dit: "Le Ciel et l'Enfer sont en toi."

  • #2
    Tout aussi joli que le précédent !

    J’ai enfoui mes plus tendres émois,
    Je les garde de perturber mes pensées
    Et pour cela leur a réservé une vallée
    Où aucun vent ne peut les perturber, les atteindre ou les blesser
    Mais le vent va partout ...
    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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    • #3
      Bonjour Omen et Oceane,

      La fenêtre entre verte, s’ouvre et nous fait découvrir de si jolies mots…très émouvant et tout aussi formidable que la fenêtre entre verte (01)…


      Merci d’avoir partagé.

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      • #4
        Les émois sont en toi
        et sans toi n'existent pas
        La vallée pour les protéger
        mais le vent sait s'infiltrer
        il emporte avec lui
        une autre partie de toi
        et disperse dans l'air
        ces poussières de lumières
        qui rendent l'ame si claire
        et la vie si parfumée.
        Pour cette fenetre ouverte,
        surtout pas de regrets
        juste une troublante félicité
        De cette émotion partagée

        Omen, je te remercie pour ton poème si fort et pourtant si doux. Douce nostalgie mêlée de tristesse aromatisée à ta délicatesse. Cela forme beaucoup de tendresse et de grâce.

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        • #5
          Une si belle et douce replique, qui marche si bien avec le poeme de Omen.

          Merci pour ces moments de plaisir partagé

          merci a vous deux.

          Commentaire


          • #6
            Bajour Omen,
            Ton style d'écriture me fait penser à quelqu'un...
            Mais, un blanc de mémoire, m'empêche de retrouver son nom.

            Je finirai par le trouver...

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            • #7
              merci

              Bonsoir tout le monde,

              @oceane: exact perspicace océane!merci d'être passée!

              @ Thirgha: merci à toi Thirgha!

              @ alikada: ben kan tu trouveras fais moi signe, j'aimerais bien voir à koi ressemble mon style

              @Morjane:

              Le passage de la muse est pour omen un honneur
              Tes mots touchants répandent une brise de bonheur
              Ton poéme plein de sens porte le cachet de ta douceur
              Merci Morjane, Ton geste me va droit au coeur!
              Dernière modification par omen, 03 décembre 2005, 10h30.
              "Au delà de la Terre, au delà de l'Infini, je cherchais à voir le Ciel et l'Enfer.Une voix solennelle m'a dit: "Le Ciel et l'Enfer sont en toi."

              Commentaire


              • #8
                A l’abri du temps et du froid,

                J’ai enfoui mes plus tendres émois
                Ce sont seulement ces deux vers qui m'ont fait penser à elle...
                Il s'agit de Marina Tsetaeva ( j'écris peut-être mal son nom).

                Commentaire


                • #9
                  c'est Marina Tsvetaeva
                  très très grand poète russe
                  je la recommande aux amateurs du genre
                  Dernière modification par Absente, 03 décembre 2005, 06h15.

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                  • #10
                    j'ai trouve des extraits sur google , les voici

                    Ô larmes des obsèques,
                    Cris d'amour impuissants !
                    Dans les pleurs sont les Tchèques,
                    L'Espagne est dans le sang.

                    Comme elle est noire et grande,
                    La foule des malheurs !
                    Il est temps que je rende
                    Mon billet au Seigneur.

                    Dans ce Bedlam des monstres
                    Ma vie est inutile;
                    À vivre je renonce
                    Parmi les loups des villes.

                    Hurlez, requins des plaines !
                    Je jette mon fardeau,
                    Refusant que m'entraîne
                    Ce grand courant des dos...

                    Voir... Non, je ne consens,
                    Écouter... Pas non plus;
                    À ce monde dément
                    J'oppose mon refus !

                    Paris, 15 mars-11 mai 1939

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                    • #11
                      toujours d'elle...

                      Ah! les vains regrets de ma terre,
                      M'ont révélé tous leurs secrets !
                      Je suis, en tout lieu, solitaire,
                      Peu m'importe où je dois errer...

                      Portant mon sac, je rentre encore
                      Du marché le long des bâtisses,
                      Vers une maison qui m'ignore
                      Comme une caserne, un hospice...

                      Mais peu m'importe de connaître,
                      Pauvre lionne hérissée,
                      Tous les milieux d'où je vais être
                      Infailliblement évincée.

                      N'étant plus de ma langue éprise,
                      Et sourde à son appel lacté,
                      Ne pouvant plus être comprise,
                      Je vois des mots la vanité.

                      Ma voix montant du fond des âges,
                      Tu ne liras pas mes feuillets,
                      Lecteur de pages et de pages,
                      Lecteur de tonnes de papier !

                      L'arbre qui, seul, pousse à l'écart
                      Ne rejoindra l'allée jamais,
                      Et rien ne peut plus m'émouvoir
                      De ce que j'ai le plus aimé.

                      Sur une feuille vide et lisse
                      Les lieux, les noms, tous les indices,

                      Même les dates disparaissent.
                      Mon âme est née, où donc est-ce ?

                      Toute maison m'est étrangère,
                      Pour moi tous les temples sont vides,

                      Tout m'est égal, me désespère,
                      Sauf le sorbier d'un sol aride...


                      dans tout ce qu'elle a écrit, je me retrouve entièrement
                      Dernière modification par Absente, 03 décembre 2005, 06h18.

                      Commentaire


                      • #12
                        Mmm....... et JPLS

                        ................................... ..................................

                        Merci lady

                        Commentaire


                        • #13
                          @ bachi: Marina Tsvetaeva? connais pas! mais comme tu l'as cité, ça m'permettra de la connaitre!mais des quelques poèmes postés ici, je ne trouve pas trop...faudrait peut être ke je lise d'avantage de c écrits!
                          "Au delà de la Terre, au delà de l'Infini, je cherchais à voir le Ciel et l'Enfer.Une voix solennelle m'a dit: "Le Ciel et l'Enfer sont en toi."

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                          • #14
                            Ô larmes des obsèques,
                            Cris d'amour impuissants !
                            M. T

                            A l’abri du temps et du froid,

                            J’ai enfoui mes plus tendres émois
                            Omen


                            Voilà...


                            Merci Ladycoeur.

                            Commentaire


                            • #15
                              Sous une fenêtre ouverte
                              j'apercois ma frangine OMEN

                              Elle ouvre la fenetre de la vie
                              Qui lui sourit pour toujours

                              Elle est nostalgique d'une époque
                              Mais ce qui vient est meilleur

                              Ouvre cette fenetre OMEN
                              Laisse le soleil rentrer

                              Il rechauffera ton ceour
                              Il ecairera ta vie

                              Stanislas
                              04-12-2005

                              Ces quelques lignes sont dédicacés pour ma petite soeur OMEN que j'apprécie beaucoup
                              “If you think education is expensive, try ignorance”
                              Derek Bok

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