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Le marché immobilier algérien inexploité

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  • Le marché immobilier algérien inexploité

    Selon le cabinet londonien Oxford Business Group
    Le marché immobilier algérien inexploité

    Le marché algérien de l'immobilier devra connaître une véritable mue dans les prochaines années. C'est la conclusion qu'on peut tirer d'une étude réalisée par Oxford Business Group, le cabinet d'intelligence économique londonien installé en Algérie depuis 2005.

    Dans un document d'information diffusé le 10 juin, ce cabinet a noté que «malgré la tourmente économique mondiale» et une «réglementation opaque», les promoteurs immobiliers privés se préparent à prendre position de manière permanente sur un marché immobilier algérien largement inexploité.

    L'amélioration de la situation financière de l'Algérie ces dernières années attire également des investisseurs étrangers, selon Oxford Business Groupe.

    Parmi les investisseurs potentiels, il y a ceux du Golfe, entre autres Emaar, Gulf Finance House et Al Quadra, qui ont présenté des projets de sites commerciaux, résidentiels, touristiques et mixtes prévus à la périphérie de la capitale et dont le montant s'élève à plusieurs milliards d'euros.

    Parmi les plus importants travaux figure le nouveau méga-projet de la Emirates International Investment Company (EIIC), à savoir le Parc Dounya, un projet d'une valeur de 3,5 milliards d'euros consistant en un espace vert entourant Alger sur 670 hectares.

    La société a également révélé les plans d'un projet de construction dans le village touristique d'Aïn Chorb situé sur la côte.

    Ce projet, élaboré conjointement avec le Kuwaiti Investment Group, s'élève à 232 millions d'euros. Toutefois, ce bureau d'études a souligné que ces projets sont confrontés à «un long processus d'acquisition qui nécessite une coordination des activités à la fois avec les autorités ministérielles et locales».

    Camille Nassar, le président-directeur général de la EIIC en Algérie, a déclaré à OBG qu'il était avant tout encouragé par le potentiel commercial énorme du pays.

    Un secteur qui suscite l'appétit

    Les investisseurs du Golfe ne sont pas les seuls à chercher à pénétrer le territoire vierge de l'Algérie, tiennent à préciser les experts d'OBG.

    La Société des centres commerciaux d'Algérie (SCCA), basée en Suisse, supervise la construction du plus vaste centre commercial du pays, le complexe Bab Ezzouar, d'une valeur de 53 millions de dollars, qui une fois terminé, abritera des magasins sur quelque 31 000 mètres carrés.

    La China State ConstructionEngineering Corporation (CSCEC) a également fait part de son intérêt à étendre ses opérations en Algérie en investissant dans le secteur immobilier.

    Parmi les investisseurs locaux cités dans cette étude, le groupe Dahli, qui a initié le projet d'Alger Medina, de 2,5 milliards d'euros. Ce complexe de 100 hectares constituera une zone touristique de loisirs et un centre d'affaires et emploiera plus de 10 000 personnes.

    Le cabinet britannique a évoqué également les programmes immobiliers publics, des projets visant à réduire la pression dans le marché immobilier.

    Le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme consacrera, selon OBG, 14 milliards d'euros supplémentaires à la construction d'un million de nouveaux logements.

    Nacer Djama, le directeur général de la Caisse nationale du logement (CNL), a annoncé à OBG que les occasions à saisir pour les sociétés spécialisées dans le logement social seraient énormes dans les années à venir.

    Étant donné que seulement 15 000 à 20 000 prêts hypothécaires ont été accordés l'année dernière, M. Djama a ajouté que le secteur bancaire doit également rattraper le retard afin d'évoluer au rythme des demandes de financement de logements.

    - Le Temps d Algerie
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