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Le gouvernement intransigeant envers les entreprises étrangères

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  • Le gouvernement intransigeant envers les entreprises étrangères

    LE GOUVERNEMENT INTRANSIGEANT ENVERS LES ENTREPRISES ÉTRANGÈRES
    «Adaptez-vous ou disparaissez»

    29 Juin 2009

    Le gouvernement se réunit demain pour examiner la loi de finances complémentaire.

    Aucune exception ne sera accordée aux compagnies activant en Algérie dans les secteurs de l’énergie et des assurances. Les nouvelles mesures d’investissement prises par le gouvernement, notamment celles liées aux parts de marché, seront appliquées à tous les secteurs. Encore une fois, le ministre des Finances M.Karim Djoudi s’est retrouvé contraint d’expliquer la démarche du gouvernement. «Nous sommes en train d’affiner notre démarche en matière d’investissement. Si nous commençons à introduire des exceptions, il est évident que l’efficacité de ces mesures va être fortement atténuée», a-t-il insisté hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Bien évidemment, cette démarche fera l’objet d’une évaluation, affirme le ministre. Mais jusqu’à nouvel ordre, tout investissement réalisé sur le marché national se fera avec un actionnariat national à hauteur de 51%. Plusieurs donnes confortent la position du gouvernement et le mettent en position de force face aux pressions qui puissent surgir autour de son plan.

    Premièrement, l’Algérie a une solvabilité financière externe reconnue. Notre marché a un taux de retour sur l’investissement qui est le plus fort dans la région. A l’intérieur même de ce marché, le partage de la croissance reste exceptionnel. Il n’y a aucune crainte donc sur les investissements directs étrangers en Algérie. «Ce qui intéresse nos partenaires c’est leur capacité de manager l’entreprise. Nous avons pris en considération cet aspect. Les étrangers auront le management et un droit de regard sur le choix de l’investissement et la distribution des biens», rappelle Djoudi. Avant d’ajouter que l’investissement dans l’économie nationale est «un enjeu» pour nombre d’étrangers.

    Par ailleurs, le ministre affirme à demi-mot que l’objectif tracé par le gouvernement d’attirer un milliard d’investissement/an ne sera pas réalisé cette année. Mais aucune corrélation ne devrait être faite entre ce résultat et les mesures d’investissement, fait-il savoir: la planète fait face à une crise financière précédée par une crise économique qui ont sérieusement affecté la capacité des groupes économiques réputés comme de sérieux investisseurs.

    Djoudi remarquera que la mesure imposant aux sociétés commerciales étrangères d’ouvrir leur capital à une participation algérienne de 30% au moins commence déjà à donner ses fruits. «Nous avons remarqué une relative baisse de l’importation au courant de ces premiers mois de l’année 2009, avec 9, 4 milliards de dollars contre 35 milliards en 2008 et 21 en 2007.» Le gouvernement qui ne cesse de rappeler dans toutes les tribunes qu’il ne cèdera pas sur ces décisions, précise aussi, par le biais de Djoudi, qu’il ne permettra aucune délocalisation des activités des entreprises étrangères. Ces dernières auront le choix entre l’adaptation à la nouvelle législation ou la cession d’activité. Il souhaite en revanche, une solidarité entre les différents partenaires afin de pouvoir asseoir les bases d’une économie forte.

    Toujours dans le domaine de l’investissement, le gouvernement a décidé d’intégrer le Fonds national d’investissement dans le dispositif de la Banque nationale d’investissement qui aura une nouvelle dénomination: BAD-FNI. Parmi ses missions, l’on citera notamment l’appui aux entreprises publiques viables qui verront leurs dettes «épongées» et leurs fonds de roulement soutenus.

    Le dossier est sur la table du gouvernement. Il concerne les secteurs de la mécanique et de l’agriculture. Enfin, le ministre des Finances revient sur la loi de finances complémentaire qui sera examinée demain en réunion du gouvernement.

    Cette dernière prend en charge trois principaux volets: la lutte contre la fraude, l’évasion fiscale et la contrefaçon. L’on retrouve aussi la réduction de la pression fiscale avec comme finalité la relance de l’emploi et la création des richesses sur le marché national. Enfin, le gouvernement compte maintenir le processus de régulation du commerce extérieur et de l’investissement.

    Achira MAMMERI

  • #2
    précise aussi, par le biais de Djoudi, qu’il ne permettra aucune délocalisation des activités des entreprises étrangères. Ces dernières auront le choix entre l’adaptation à la nouvelle législation ou la cession d’activité
    qlq 1 peut m'expliquer ce passage?
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    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire


    • #3
      je suis sur que celui qui a dit ne comprend pas lui meme ce dont il parle. Que veux tu, a force de recruter les economistes a partir du critere moujahid ou pas moujahid, on arrive a des politiques/betises de la sorte. Comment fermer completement la porte aux quelques investisseurs qui avaient deja des apprehensions a venir investir en Algerie... Avant cette loi...

      Il me semble que tout ceci est une mascarade pour permettre aux patrons nationaux (comprendre ce que regroupe le club des pins) de continuer a avoir des monopoles dans le pays. C'est tout bonnement une suppression de la concurrence. Et c'est le peuple qui trinque.

      Commentaire

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