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La Banque d'Algérie autorise la conversion de la CNMA-Banque en crédit mutuel rural

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  • La Banque d'Algérie autorise la conversion de la CNMA-Banque en crédit mutuel rural

    Les participants à l’atelier sur le crédit mutuel rural en Algérie, qui s’est tenu ces trois derniers jours (du 27 au 29 juin) à l’hôtel Mazafran de Zéralda, ont proposé deux hypothèses de changement du statut de la CNMA-Banque/SPA. Ces propositions seront soumises à la Banque d’Algérie pour statuer sur le projet de crédit mutuel rural. Selon le rapport de restitution des travaux scindés en deux groupes de travail, la première hypothèse consiste en la transformation statutaire de la CNMA-Banque/SPA en une institution financière à caractère mutuel, avec un capital social de 2,5 milliards de DA sur accord de la Banque d’Algérie et sur la base de l’article 83 de l’ordonnance 03/11 relative à la monnaie et au crédit, et de la loi d’orientation agricole. «Cette première hypothèse est motivée par l’existence d’un ancrage juridique et d’un potentiel humain et matériel important qui peut-être mis à profit en faveur du monde rural», a soutenu le représentant du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, chargé de lire le document final des résolutions des ateliers.

    Quant à la deuxième hypothèse, elle a été suggérée dans le cas où la première proposition ne recevrait pas l’assentiment des autorités monétaires du pays. Elle consiste donc à retenir le principe du rachat du capital social de la CNMA-Banque/SPA par l’Etat, soit 2,5 milliards de DA, pour assurer une période transitoire à l’issue de laquelle, l’Etat se retirerait, en cédant ses actions aux sociétaires qui pourront s’organiser en véritable crédit mutuel rural. Toujours à propos de cette deuxième hypothèse, le rapporteur a fait savoir qu’elle n’a pas eu l’adhésion de la majorité des participants à l’atelier, contrairement à la première proposition qui a fait l’objet d’un soutien plus important en nombre. On apprendra aussi que dans le cas où la première hypothèse serait retenue, l’institution financière à caractère mutuel aura à entreprendre des démarches auprès des structures concernées à savoir la Banque d’Algérie, le ministère des Finances et auprès du ministère de l’Agriculture et du Développement rural pour parfaire les rouages du crédit mutuel agricole. Le tout selon un planning fixé à l’avance et qui s’étalera du mois de juillet au moins de décembre 2009.

    Venus prendre part à la clôture des travaux, Rachid Benaïssa, ministre du secteur de l’agriculture a lancé aux participants de l’atelier qu’il ne pouvait y avoir de développement rural durable sans la mise en place rapide de la mutualité agricole, notamment le volet assurance. «L’efficacité sur le terrain du crédit mutuel agricole reste tributaire de l’implication de tous les acteurs du monde rural», a revendiqué le ministre. Non sans souligner dans la foulée que la mutualité agricole «est avant tout une institution professionnelle à même d’accompagner les agriculteurs dans leur besoin de financement de campagne et aussi de leur porter assistance en cas de pertes de récoltes». Le ministre s’est aussi prononcé en marge de la séance de clôture de l’atelier de l’intérêt du développement rural. «Dans cette perspective, nous allons créer une entreprise de génie rural qui va se charger d’intervenir dans les grands travaux nécessaires au développement rural», a fait savoir Rachid Benaïssa.

    source : La Tribune
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