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Maroc : Jeunesse dorée contre vieilles familles

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  • Maroc : Jeunesse dorée contre vieilles familles

    Selon un rapport controversé du Haut-Commissariat au plan, plus de 50 % de la population marocaine appartiendrait à la classe moyenne. Aucune étude en revanche n’a permis de quantifier les multimillionnaires en dirhams. De Marrakech à Rabat en passant par Casa, ils sont pourtant bien visibles ces nouveaux riches qui s’assument.

    Enfants de magnats de l’immobilier, d’as de la finance, de pontes de la médecine privée ou de patrons de grandes entreprises publiques, la jeunesse dorée du Maroc nouveau ne connaît aucune limite. Il y a quelques mois, une foule compacte se pressait devant une boîte branchée de la corniche casablancaise pour assister au concert du célèbre DJ David Guetta. Vers 2 heures du matin, des jeunes se lancent un défi : c’est à qui achètera le plus de bouteilles de champagne pour épater la galerie. Des dizaines de magnums à 2 000 dirhams (le smic marocain est de 1 600 dirhams, soit 178 euros) défilent alors entre les tables, où les convives semblent passablement éméchés.

    Quand ils ne vivent plus chez leurs parents dans une villa d’Anfa, ces fils à papa ont acheté un appartement dans le quartier branché de Racine, où le mètre carré coûte 20 000 dirhams. Peu importe qu’ils aient réussi ou non leurs études en Europe ou aux États-Unis, papa est là pour leur trouver un emploi. Dans ce monde merveilleux de la jeunesse dorée, il arrive même que l’on s’ennuie, et l’on prend alors le premier vol pour New York ou Paris, où l’on possède un pied-à-terre. Pour rester branché, on fait son shopping dans les boutiques de luxe, on dîne aux meilleures tables et on s’équipe du dernier iPod avant même sa sortie au marché de Derb Ghallef, temple de la contrefaçon.

    À l’approche du week-end, les fils à papa roulent à tombeau ouvert sur l’autoroute Casa-Marrakech, dont le seul péage coûte 173 dirhams aller-retour (trois jours de salaire pour un smicard). Quand ils sont lassés de Paris, ces jeunes privilégiés aiment à jouer à domicile, en terrain conquis, là où ils s’estiment traités comme il se doit. S’ils conduisent en état d’ivresse ou sous l’emprise de la drogue, les gendarmes se contenteront de fermer les yeux. S’ils font un esclandre dans un hall d’hôtel, le concierge tout sourires se fera un plaisir de les raccompagner jusqu’à leur chambre.

    À Rabat, les grandes familles, qui évoluent dans le monde feutré de la politique et de la diplomatie, se targuent de faire preuve d’une plus grande discrétion héritée de l’époque de Hassan II. Fières de leurs origines aristocratiques, elles ont longtemps regardé de haut les nouveaux riches casablancais. Depuis quelques années, il semble pourtant que le « bling-bling » ait gagné la capitale. Sur la route des Zaers, avenue chic de Rabat, il n’est pas rare de voir des Porsche Cayenne, musique à fond, se garer sur le parking du Tapis rouge ou du Privé, deux boîtes de nuit qui portent bien leur nom.

    Devant le Picolo’s, la terrasse gastronomique en vogue du Souissi, se forment maintenant des embouteillages de berlines allemandes, car il n’y a pas de voiturier. Pas encore.

    Leïla Slimani
    Jeune Afrique
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Il y a quelques mois, une foule compacte se pressait devant une boîte branchée de la corniche casablancaise pour assister au concert du célèbre DJ David Guetta.
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    Il vient de plus en plus d'ailleurs au Maroc celui-là (il y trouve son bonheur à ce qu'on dit : Peace & Love)

    Vers 2 heures du matin, des jeunes se lancent un défi : c’est à qui achètera le plus de bouteilles de champagne pour épater la galerie. Des dizaines de magnums à 2 000 dirhams (le smic marocain est de 1 600 dirhams, soit 178 euros) défilent alors entre les tables, où les convives semblent passablement éméchés.
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    le SMIG 2009 est de 1900 DH (update plz )

    Quand ils ne vivent plus chez leurs parents dans une villa d’Anfa, ces fils à papa ont acheté un appartement dans le quartier branché de Racine, où le mètre carré coûte 20 000 dirhams
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    Bof!!! racine... un petit coin coquin et calme de Casablanca mais bon, faut pas en rajouter, ce n'est pas tout de même Polo, Oasis, California ... les bonnes places se comptent plus!

    Pour rester branché, on fait son shopping dans les boutiques de luxe, on dîne aux meilleures tables et on s’équipe du dernier iPod avant même sa sortie au marché de Derb Ghallef, temple de la contrefaçon.
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    Ayayay Derb Ghalef, On y trouve tout ce qu'on connait comme gadget électronique mais également ce qu'on ne connait toujours pas ! il me semble avoir lu un jour que c'est le deuxième centre de piratage au monde après un autre en brésil.

    Depuis quelques années, il semble pourtant que le « bling-bling » ait gagné la capitale. Sur la route des Zaers, avenue chic de Rabat, il n’est pas rare de voir des Porsche Cayenne, musique à fond, se garer sur le parking du Tapis rouge ou du Privé, deux boîtes de nuit qui portent bien leur nom.
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    En terme absolu, Casablanca est plus "bling bling" (sic) que Rabat.

    Leïla Slimani -Jeune Afrique

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    L'actrice marocaine lol ????
    Dernière modification par alien, 02 juillet 2009, 00h37.

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    • #3
      alhamdoulilah, nous nous privons pas meme si on fait pas partie de la jeunesse dorée dont parle l article. chacun trouve son compte , l economie tourne ( boites , piano bar,musiciens des bandes, chanteurs etc ).

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      • #4
        l economie tourne ( boites , piano bar,musiciens des bandes, chanteurs etc ).
        alhamdoulilah !
        Ça c'est une économie, qui tourne en plus !

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        • #5
          Les festivals! Les festivals!
          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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          • #6
            On n'a pas besoin de dépenser autant d'argent pour étre heureux,c'est le manque de tendresse rt d'amour qui pousse a flamber autant ,si on une personne chére et qu'on aime (une épouse ou une fiancée par exemple )on peut passer de trés belles soirées chez soi sans sortir dehors et courir le risque d'accident fréquent a casablanca provoqué par ces bandes d'arrivistes qui sévissent la nuit.

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            • #7
              À Rabat, les grandes familles, qui évoluent dans le monde feutré de la politique et de la diplomatie, se targuent de faire preuve d’une plus grande discrétion héritée de l’époque de Hassan II. Fières de leurs origines aristocratiques, elles ont longtemps regardé de haut les nouveaux riches casablancais. Depuis quelques années, il semble pourtant que le « bling-bling » ait gagné la capitale. Sur la route des Zaers, avenue chic de Rabat, il n’est pas rare de voir des Porsche Cayenne, musique à fond, se garer sur le parking du Tapis rouge ou du Privé, deux boîtes de nuit qui portent bien leur nom.

              Devant le Picolo’s, la terrasse gastronomique en vogue du Souissi, se forment maintenant des embouteillages de berlines allemandes, car il n’y a pas de voiturier. Pas encore.
              Pas loin de la realité... les riches marocains se decomplexent et on voit aujourdhui des choses qu'on aurait jamais vu avec H2. En meme temps les marocains ont un roi qui est plus demonstratif que son pere. Ca a decomplexé tout le monde.

              P.S : Tapis rouge... bof bof
              je prefere encore le loft qui moins huppé mais bcp plus sympa et on peut y jouer au billard
              Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
              "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
              Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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              • #8
                Franchement ,ce que je pourrais rajouter a cet article ,qui decrit parfaitement la situation......(a casa)c'est que ce n'est pas que les fils des riches qui sortent et qui petent de l'argent.....ca me degoute de voir toutes la jeunesse de casa qui veut partir en boite,tout le monde veut louer un cabano et finir la soirée en sexe ,drogue(en plus une majorité qui ne travaillent pas ou avec un faible revenu!!!!!) .....koulchi wela baghi sahrat....une competition entre imbeciles,tout le monde veut vivre plus que ses moyens et fait tt pour le "m'as tu vu".....faut coutoyer ses jeunes .....tout leur discours se portent sur" 7atit 9ar3a","nkriw cabano f tamaress.....",et a chaque fois ,quand je me rend au teatro de marrakech ou au pacha,des jeunes de la classe moyenne se permettent une table qui vaur 5000dh et meme plus quand c'est un TIESTO ou Armen van bureen qui est sur place.

                ajoutant a cela mnt les tournoi de poker qui s'organisent dans des appart entre jeunes et bien sure avec des sommes phenomenales.....
                Dernière modification par absent, 02 juillet 2009, 12h11.

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                • #9
                  Ca a toujours été comme ça
                  Simplement c'était caché

                  Là c'est un peu plus visible. Mais les dépenses de ces crétins font vivre des centaines d'autres. Alors tant mieux.
                  La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                  • #10
                    Ca a toujours été comme ça
                    smahlia,je ne suis pas d'accord ,ca n'a pas été comme ça,il y a juste 4 ans ,ce mouvement a commencé a voir le jour "le clubbing pour tous".

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                    • #11
                      Woua on était pas en boite. Il n'y avait pas autant de choix, mais il y a huit ans je peux te dire qu'on avait des soirées monstres dans des Bungalows au nord du Maroc ou sur les plages de la côte atlantique.
                      On se retrouvait aussi dans les grandes villas des riches casablancais et rbattis.
                      Disons que les riches ne s'affichaient pas vraiment, ils préféraient rester entre eux et avec leurs cercles d'amis.
                      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                      • #12
                        Code HTML:
                        Mais les dépenses de ces crétins font vivre des centaines d'autres. Alors tant mieux.
                        Ca depend sur quoi ces richesses depenses...si ils depenses sur des produits importes...et bien non.

                        D'ailleurs la propension des riches a depenser sur des produits importes et superieur aux autres.
                        Comme quoi la distribution des richesses n'est pas seulement un imperatif moral mais economique.

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                        • #13
                          Importés ou pas. Ca paie des taxes de douanes, des impôts et des salaires de ceux qui travaillent dans l'import.
                          Et puis la plus part du temps, quand on organise une grosse fiesta, on commande une tonne de pizza, ou on se fait un bon méchoui et là ça profite aux gens du coin.
                          Il en va de même avec les habits, ils ne vont pas aller à Paris à chaque fois pour acheter ce qu'ils veulent quand ils trouvent tout sur place maintenant ou presque.
                          Donc bon au final ça profite à tout le monde. A Barcelone on ne se pose pas ces questions, c'est devenu le coin de la fête inter européen par excellence vu qu'Ibiza n'est pas accessible par voiture.
                          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                          • #14
                            Woua on était pas en boite. Il n'y avait pas autant de choix, mais il y a huit ans je peux te dire qu'on avait des soirées monstres dans des Bungalows au nord du Maroc ou sur les plages de la côte atlantique.
                            On se retrouvait aussi dans les grandes villas des riches casablancais et rbattis.
                            ceux là gardent toujours le statut "jet7" quoi que y a toujours des infilrés ,sinon pour le nord du Maroc il regroupe toujours la creme(surtout les fassis).

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