Dans ce nouvel opus Akki dh’amur, d’Ali Amran,, les sensations fortes sont garanties. Tout au long des douze titres qui fondent dans l’oreille comme un sucre dans la bouche, les rythmes se diversifient, se déchaînent et courent en toute liberté.
Akki dh’amur (ainsi est la chance) est la chanson kabyle-rock par excellence. La guitare électrique, acoustique, le oud, le tare et l’orgue se rencontrent amoureusement, entourés par un chœur à la fois rock n’roll et soufi pour engendrer une palette musicale d’une beauté époustouflante. Noir et blanc, quant à elle, est rythmiquement plus douce, plus sage !
Ecrit en langue française, le texte critique la condition des émigrés maghrébins, notamment en France. Les deux couleurs du titre sont associées au travail en noir et au mariage blanc. Tabalizt (la valise), chanson de H’ssissen réadaptée par Ali Amran, reste dans le même esprit, mais avec beaucoup plus d’humour. Une sorte de Maison Blanche très rock n’roll et empreinte de dérision espiègle. Enfin, la petite surprise de l’album : un duo entre Ali et Idir, intitulé S’fina (le bateau) où la voix et le style musical d’Idir ne rencontrent aucune difficulté à épouser ceux d’Amran. Le tout donne une chanson palpitante qui n’aura pas raté son effet émotionnel sur l’auditeur. Depuis son apparition dans le monde de la variété kabyle, Ali Amran ne cesse de promettre, faire rêver et enchanter ses fans, déjà nombreux.
Son parcours est assez hippie dans son genre. Découvrant en lui dès l’enfance une franche passion pour la musique, il reproduit les chansons de stars kabyles traditionnelles tels qu’El Hasnaoui, Aït Menguellet ou encore Matoub, en usant d’instruments de fortune qu’il fabriquait lui-même. C’est à l’âge de 16 ans qu’il compose ses premières chansons, toujours dans le genre traditionnel. Il fréquente ensuite les milieux universitaires de Tizi Ouzou, d’Alger et de Béjaïa où il commence à annoncer la couleur. Celle d’un style personnalisé, balançant sereinement entre les sonorités traditionnelles kabyles et des rythmes folk et rock.
Musicien de talent qui n’a rien à envier aux Abranis ou à T34, Amran manie majestueusement les guitares acoustique et électrique. Mais ce n’est pas tout !
Chez Ali Amran, il n’est pas question que la musique submerge le verbe. Avec sa voix à la fois rock n’roll et débordante de douceur, le chanteur aborde d’une pareille habileté l’amour, la patrie, la jeunesse et les maux dont souffre la société.
Engagé, mais attaché à sa liberté et à celle de ses chansons, il réussit admirablement à préserver deux aspects essentiels à la survie d’une œuvre : l’intemporel et l’universel. Le chanteur a connu la notoriété en 2005, particulièrement grâce à sa chanson Xali Slimane (tonton Slimane) qui n’a laissé personne indifférent dans le milieu de la variété kabyle. D’aucuns, dans le milieu artistique, n’ont manqué de souligner que son style est un nouveau souffle apporté à la musique kabyle et algérienne.
Par le Jeune Indépendant
Akki dh’amur (ainsi est la chance) est la chanson kabyle-rock par excellence. La guitare électrique, acoustique, le oud, le tare et l’orgue se rencontrent amoureusement, entourés par un chœur à la fois rock n’roll et soufi pour engendrer une palette musicale d’une beauté époustouflante. Noir et blanc, quant à elle, est rythmiquement plus douce, plus sage !
Ecrit en langue française, le texte critique la condition des émigrés maghrébins, notamment en France. Les deux couleurs du titre sont associées au travail en noir et au mariage blanc. Tabalizt (la valise), chanson de H’ssissen réadaptée par Ali Amran, reste dans le même esprit, mais avec beaucoup plus d’humour. Une sorte de Maison Blanche très rock n’roll et empreinte de dérision espiègle. Enfin, la petite surprise de l’album : un duo entre Ali et Idir, intitulé S’fina (le bateau) où la voix et le style musical d’Idir ne rencontrent aucune difficulté à épouser ceux d’Amran. Le tout donne une chanson palpitante qui n’aura pas raté son effet émotionnel sur l’auditeur. Depuis son apparition dans le monde de la variété kabyle, Ali Amran ne cesse de promettre, faire rêver et enchanter ses fans, déjà nombreux.
Son parcours est assez hippie dans son genre. Découvrant en lui dès l’enfance une franche passion pour la musique, il reproduit les chansons de stars kabyles traditionnelles tels qu’El Hasnaoui, Aït Menguellet ou encore Matoub, en usant d’instruments de fortune qu’il fabriquait lui-même. C’est à l’âge de 16 ans qu’il compose ses premières chansons, toujours dans le genre traditionnel. Il fréquente ensuite les milieux universitaires de Tizi Ouzou, d’Alger et de Béjaïa où il commence à annoncer la couleur. Celle d’un style personnalisé, balançant sereinement entre les sonorités traditionnelles kabyles et des rythmes folk et rock.
Musicien de talent qui n’a rien à envier aux Abranis ou à T34, Amran manie majestueusement les guitares acoustique et électrique. Mais ce n’est pas tout !
Chez Ali Amran, il n’est pas question que la musique submerge le verbe. Avec sa voix à la fois rock n’roll et débordante de douceur, le chanteur aborde d’une pareille habileté l’amour, la patrie, la jeunesse et les maux dont souffre la société.
Engagé, mais attaché à sa liberté et à celle de ses chansons, il réussit admirablement à préserver deux aspects essentiels à la survie d’une œuvre : l’intemporel et l’universel. Le chanteur a connu la notoriété en 2005, particulièrement grâce à sa chanson Xali Slimane (tonton Slimane) qui n’a laissé personne indifférent dans le milieu de la variété kabyle. D’aucuns, dans le milieu artistique, n’ont manqué de souligner que son style est un nouveau souffle apporté à la musique kabyle et algérienne.
Par le Jeune Indépendant
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