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Les privatisations au Maroc ont rapportés 7 milliards d'euros depuis 1993

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  • Les privatisations au Maroc ont rapportés 7 milliards d'euros depuis 1993

    102 opérations pour près de 7 milliards d’euros

    par T.G
    Depuis le lancement des privatisations en 1993, le Maroc a réalisé 102 opérations de privatisation, ayant procuré à l’Etat un volume global de recettes de près de 77 milliards de dirhams, soit 6,94 milliards d’euros, représentant environ la moitié du budget annuel de l’Etat.

    54 % de ces opérations ont été réalisées par appel d’offres, 30 % par attribution directe, tandis que la privatisation par le biais de la Bourse n’a concerné que près de 16 % des cas. Sur un total de 70 entités privatisées, seule une entreprise (SIMEF) a nécessité l’intervention de l’Etat qui a abouti à l’annulation du contrat.

    Cette cession des entreprises publiques est considérée comme «une bonne affaire» et a été «réalisée dans un cadre favorable», selon les estimations des responsables du ministère des Privatisations transmises à la presse locale. Outre les recettes importantes, qui ont permis durant des années à servir de véritable manne budgétaire, ces ventes ont contribué dans la majeure partie des cas «à améliorer l’environnement et le cadre de l’entreprise cédée, en lui permettant d’évoluer dans une concurrence saine et d’ouverture», selon une étude réalisée par le département chargé des privatisations, qui a également démontré que les opérations de cession ont permis de sauvegarder l’emploi.

    Mais le plus important de la politique de privatisation, selon la même source, est sa fonction structurelle d’ouverture et de modernisation de l’économie nationale et sa mise à niveau pour affronter la concurrence internationale dans les secteurs stratégiques.

    Ce processus a permis à l’Etat de drainer des investissements extérieurs, particulièrement importants, vers des secteurs industriels, des télécommunications, du tourisme et de l’énergie et vers le secteur financier. Cette évolution a permis au Maroc de passer du 4e au 1er rang parmi les pays arabes et au 3e rang des pays africains en 2004.

    Sur les 77 milliards de dirhams de recettes, 82 % proviennent essentiellement d’investisseurs étrangers. La France arrive en tête avec un peu plus de 57 % de recettes de cession, soit près de 44 milliards de dirhams. Elle est suivie des investisseurs locaux puis espagnols.

    En plus du volet financier, les privatisations ont permis d’apporter une expertise internationale dans un grand nombre de domaines, qui ont vu l’entrée de groupes étrangers de renom, tels Vivendi Universal, Altadis, Holderbank, Dragofina et Fram.

    Source : le jeune independant
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

  • #2
    Courant électrique et Poste

    Les gros morceaux qui restent sont la privatisation des services de production et de distribution d'électricité,l'office national de l'électricité sera scinde en 5 entités différentes,et n'aura plus le monopole pour la production et la distribution de l'énergie électrique,ce qui ouvra la voie pour des opérateurs nouveaux souhaitant investir ce domaine,et produire de l'énergie notamment a partir des ressource renouvelables,ou a partir du gaz naturel

    La poste est aussi sur la liste,ses service se sont particulièrement dégradés ces derniers mois avec un personnel qui a démissionné moralement.

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    • #3
      Les goouvernement du Maroc, ycompris celui de Driss Jettou utilisent ces privatisations pour combler déficit du budget marocain. Il faut faire la différenec entre privatiser pour relancer l'economie et vendre les "bijoux de l'état".

      Il va arriver un jour, ou le gouvernement marocain n 'aura rien à vendre pour combler son déficit. Ce jour là, la facture risque d'étre salée !

      Je souhaite quand même bonne chance aux autorités marocaines dans leur démarche, mais je doute du but inavoué des ces ventes qui visent à court terme que de combler le trou du buget marocain.

      Stanislas
      Dernière modification par Stanislas, 10 décembre 2005, 13h07.
      “If you think education is expensive, try ignorance”
      Derek Bok

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      • #4
        Il va aariver un jour, ou le gouvernement marocain n 'aura rien à vendre pour combler son déficit. Ce jour là, la facture risque d'étre salé !

        ce jour est deja arrive,c'est janvier 2006;heureusement les impots que paient
        les entrprises privatisées a l'etat comblent un peu le manque a gagner des
        privatisations.

        Commentaire


        • #5
          L'impot des entreprises privatisés est certes le bienvenue, mais il ne faut pas compter sur ces quelques millions de DH pour consolider le budget.

          Il faudra pour ma part, "degraisser le mamouth" à savoir reduire le fardeau du service public enseignement, police, armée, douanes, ......

          Je ne suis pas pour l'eradiction du service public, mais juste à une utilisation rationelle des impots du peuple.

          Comme, en Algérie, le service public au Maroc est une certes non productif. N'ayons pas peur d'utiliser les mots justes.

          Le systéme Nord-maghrebin est calqué sur le sytéme économique francais qui se base sur le service public.

          Essayons de regarder les pays anglo-saxons !


          Notre systéme public est gangréné par la corruption et le service public est le terreau de cette corruption.

          Il faut donner un coup de pieds dans la fourmiliére.

          A quand une Tatcher marocaine ou algérienne !
          Dernière modification par Stanislas, 10 décembre 2005, 13h16.
          “If you think education is expensive, try ignorance”
          Derek Bok

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          • #6
            ce jour est deja arrive, c'est janvier 2006
            Tu te fous de notre gueule non?!

            Pour en venir au sujet, le Maroc est un pays qui a fait les frais d'une politique liberale, qui fait de lui un havre pour les investisseurs de dernières heures, visant à faire de lui une cobaille du tiers-monde, l'anarchie favorisée par le palais, et la corruption qui reigne de plus en plus, n'ont fait que creuser un fossé ENORME entre les deux classes sociales : Celle des entrepeneurs et des chefs d'entreprises, et celle des proletaires.

            Bien que je suis neo-communiste de conviction, je ne suis pas tout à fait contre la privatisation dans mon pays, et seulement dans mon pays : quasi-absence de ressources naturelles oblige !! Pour moi, c'est où une rupture avec l'économie de marché, ou une privatisation à 100%, y compris celles des services publiques! Jamais le Maroc ne s'en sortira avec une "privatisation partielle", qui vise plus, comme le dit Stanislas, à combler un deficit temporaire!

            Pays de tous les contrastes et de tous les paradoxes, le Maroc regorge d'exemples qui ne font que trahire la recherche eternelle de ce pays à trouver une voie politique voire idéologique : Un deputé socialiste à la tête du ministère de la Privatisation! La phrase est tellement stupide que l'on pense que c'est une blague : non non ca existe au Maroc, ida kounta filmaghrib, fala tastaghrib !!!
            Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

            Commentaire


            • #7
              le concensus

              stanislas :

              ce n'est pas demain que l'on verra un tony blair au maghreb,au maroc en tout cas,car au maroc toute la politique gouvernementale est basée sur le consensus,entre le gouvernement et les acteurs économiques et politiques,en plus d'une bonne dose d'autosatisfaction généralisée.

              A l'origine cette manière de vouloir résoudre les choses par le consensus trouve ses origine proches dans l'histoire politique proche du maroc,et avec le traumatisme qu'ont laisse les années de plomb dans l'imaginaire marocain,l'ame marocaine est en quelque sorte en convalescence,et le gouvernement ne veut pas faire des décisions économiques et sociales trop douloureuses,d'où cette façon d'aborder le problème des sur effectifs par exemple dans les administrations publiques qui a été résolu par le biais de l'opération de départ volontaires intilaka avec avec des indemnités juteuses pour les fonctionnaires.

              d'autre part cette recherche du consensus trouve a mon avis son origine dans la culture arabo musulmane.

              En plus de cette configuration,les pays du maghreb ont copie dune manière stupide tout le système français centralise,inefficace et caractérise par la domination délites politiques interchangeables,en france il suffit de faire une petite statistique pour voir que presque tout les animaux politiques français sont issus de l'ena,au maroc ce sont les diplômés des grandes écoles françaises

              A cela s'ajoute l'opportunisme des syndicats et des partis politiques moins soucieux de l'intérêt commun que de leur prope intérêt,il suffit de voir la façon avec laquelle les salaires dans la fonction publique ont augmente en 5 ans,elles ont presque double sous la pression des syndicats qui faisaient miroiter des troubles sociaux,maintenant le chef autodeclare du prolétariat el amoui ose déclarer : les syndicats ont peut être fait des erreurs.

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              • #8
                @Stanislas

                Il faudra pour ma part, "degraisser le mamouth" à savoir reduire le fardeau du service public enseignement, police, armée, douanes, ......

                L'operation "depart volontaire" a été amorcée exactement dans ce sens.
                Cidessous des extraits d'articles ladessu:

                L’opération de départs volontaires à la retraite a ete lancée, le 1er janvier 2005, par le ministère de la Modernisation des secteurs publics. le gouvernement a annoncé qu’il espére atteindre quelque 100.000 départs.

                L'opération des departs (depot de dossiers) volontaires dans l'administration publique a pris fin, comme prévu, le 30 juin dernier. Jusqu'à présent environ 10.000 fonctionnaires ont déjà quitté leur emploi et touché leurs indemnités.

                Parmi eux, les secteurs sociaux, comme l'Education et la Santé, ne dépassant pas les 2 %. Le ministère des Finances compte environ 1.400 départs, et le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme a autorisé 450 départs

                Ceci dit, même si l'Administration se déleste de 30.000 fonctionnaires, cela ne représenterait que 5% des effectifs globaux. Toutefois, à en croire les bailleurs de fonds eux-mêmes, c'est-à-dire la Banque Mondiale, "le Maroc est considéré comme un modèle du genre", souligne Mohamed Boussaïd. Ce dernier assure que "bon nombre de pays ont tenté des opérations similaires, mais elles ont échoué en raison d'une opposition farouche des fonctionnaires, ou à défaut d'une ingénierie efficace de l'opération".

                Extraits de: http://www.aujourdhui.ma

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                • #9
                  Tizinisa
                  cet article et ancien, le depart final etais de 39 000 fonctionaire et la facture etais de +10 milliard de dh soie 1 milliard $ et les economie de l'etat et de 500 millions $ par ans .
                  alors elle sera amortis a la fin 2007.

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                  • #10
                    Les privatisations sont des stratégies à moyen et long terme

                    Les privatisations sont des stratégies à moyen et long terme je m'explique :

                    Les goouvernement du Maroc, ycompris celui de Driss Jettou utilisent ces privatisations pour combler déficit du budget marocain. Il faut faire la différenec entre privatiser pour relancer l'economie et vendre les "bijoux de l'état".
                    Le Maroc ne vend pas uniquement ses entreprises dans le seul but de financier son déficit budgétaire. Evidemment que le pays se serre de cette manne pour ses besoins. Mais le but réel des privatisations est d’associer les grands groupes marocains avec de grands groupes étrangers et surtout européens, pour permettre aux entreprises nationales d’être compétitifs en vue des échéances de libre échange de 2010.

                    Il ne faut pas oublier que de nombreuses entreprises marocaines étaient déficitaires et coûtées énormément pour le budget de l’état, obligeant le gouvernement à injecter continuellement de l’argent dans leurs structures bancales, ou les détournements et la corruption été les règles économiques de bases entraînant d’important trouble sociaux.

                    On peut citer comme exemple la réussite de la remise sur les rails du CIH, l’ONCF, la Régis des Tabacs (qui appartient aujourd’hui à Altadis), Maroc Telecom, la Banque Populaire, La CDG etc…

                    Durant les années écoulées le gouvernement a assainie leurs structures financières. Il c’est d’ailleurs préparé à cette fin des privatisations en étendant l’assiette fiscale et en encourageant de nombreuses sociétés travaillant dans l’informel à rentrer dans le cadre légale de la loi.

                    Mais il est vrai qu’il reste encore beaucoup à faire mais je suis persuadé que dans ce domaine le gouvernement est sur la bonne voie.

                    L'impot des entreprises privatisés est certes le bienvenue, mais il ne faut pas compter sur ces quelques millions de DH pour consolider le budget.
                    Non justement ses impôts ne généra pas que quelques millions, a lui seul Maroc Telecom verse pratiquement plus de 6 milliards de DH au gouvernement.

                    http://www.iam.ma/Docs/MarocTelecom-...sS12005-VF.pdf

                    Et de plus le gouvernement dispose toujours de 10 à 15 % du capital des entreprises qu’il cède.

                    Il faut signaler que les entreprises cédées ont améliorées leurs compétitivités garantissant plus de richesse et plus d’emploi tout en permettant de dynamiser le marché des entreprises privées garantissant l’émergence de nombreux champions nationaux dans plusieurs domaines.

                    La BMCE et la banque populaire acquisition bancaire en Afrique de l’ouest.

                    AttijariWafa Bank acquisition en Afrique équatoriale, et au Maghreb (Algérie Tunisie).

                    Managem exploitation de plusieurs mines en Afrique de l’ouest.

                    Maroc Telecom Acquisition de Mauritel.

                    La Comanav gérant le transport maritime au Sénégal.

                    Royal Air Maroc acquisition de plusieurs entreprises en Afrique…

                    Le gouvernement a aussi voulue privatiser les banques publiques pour en finir avec le pillage de leurs caisses, quand celle-ci été sous la gestion de l’état.

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