“C’est tout le monde qui doit se remettre en question”
Par Samir Lamari
L’entraîneur de la JSMB, Jean-Yves Chay, estime que son équipe a laissé filer trois points à l’occasion de cette rencontre. Tout en affirmant qu’il ne se sent pas menacé quant à son avenir, le technicien français estime que c’est tout le monde qui doit se remettre en question après un début de saison assez difficile.
S. L. Journal Liberté du 23 août 2009.
Liberté : Encore une fois, la réussite n’a pas été au rendez-vous, M. Jean-Yves Chay…
Jean-Yves Chay : Effectivement, je pense que nous avons dû avoir au moins 70% de possession de ballons, malheureusement, nous avons réalisé un mauvais résultat. Pourtant, nous avons dominé outrageusement les débats de cette rencontre, je ne vous cache pas que je suis déçu du résultat enregistré.
N’éprouvez-vous pas le sentiment que vous avez laissé filer trois précieux points eu égard aux occasions ratées ?
Oui. Je peux vous dire que nous étions en mesure de remporter les trois points de la victoire sans que personne trouve à dire. Comme vous l’aviez sans doute constaté, nous avons créé plusieurs occasions nettes de scoorer sans pourtant parvenir à les concrétiser. L’inefficacité devant les buts nous a joué un mauvais tour aujourd’hui. D’ailleurs, je pense que c’est ça ce qui nous a manqué pour prendre le dessus sur notre adversaire du jour.
Après ce début de saison, du moins difficile, quelles sont les solutions pour que la JSMB réapprenne à gagner ?
Certes, nous sommes en train de traverser une entame du championnat délicate, espérons qu’il ne s’agit là que d’un passage à vide qui n’a que trop duré. En tant que premier responsable à la tête de la barre technique, il est de mon devoir de trouver des solutions. Actuellement, le problème réside au niveau du compartiment offensif qui n’arrive pas à mettre les balles dans les filets. Donc, il est urgent de renforcer ce secteur mais aussi de trouver la recette adéquate pour que l’équipe retrouve son efficacité d’antan.
Ne ressentez-vous pas une grosse pression sur vos épaules après avoir concédé un autre résultat négatif ?
Pour l’instant, je ressens plus de déception parce que les efforts fournis par les joueurs n’ont pas été récompensés. Vous savez, c’est frustrant et désolant à la fois de sortir bredouilles d’un match qu’on pouvait emporter facilement. Comme je vous l’ai déclaré tout à l’heure, la finition devant les buts nous a fait défaut. En un mot, je ne ressens aucune pression.
On comprend par là que vous ne vous inquiétez pas concernant votre avenir à la tête du staff technique ?
Je ne me sens pas menacé. La pression fait partie de la vie d’un entraîneur et ce n’est pas la première fois que je me trouve confronté à ce genre de situations. Vous savez, les entraîneurs se remettent en question chaque semaine, c’est-à-dire, après chaque match. C’est l’un des rares métiers où l’on se remet en question.
L’important est de se remettre en question après un tel échec mais aussi de trouver les solutions afin que le rendement et les résultats de l’équipe deviennent meilleurs à l’avenir.
Il appartient aux joueurs également de se remettre en question compte tenu du nombre d’occasions ratées, non ?
Tout à fait. C’est tout le monde qui doit se remettre en question après un tel échec. Nous devons tirer les leçons de ce qui n’a pas marché pour éviter de refaire les mêmes erreurs.
Par Samir Lamari
L’entraîneur de la JSMB, Jean-Yves Chay, estime que son équipe a laissé filer trois points à l’occasion de cette rencontre. Tout en affirmant qu’il ne se sent pas menacé quant à son avenir, le technicien français estime que c’est tout le monde qui doit se remettre en question après un début de saison assez difficile.
S. L. Journal Liberté du 23 août 2009.
Liberté : Encore une fois, la réussite n’a pas été au rendez-vous, M. Jean-Yves Chay…
Jean-Yves Chay : Effectivement, je pense que nous avons dû avoir au moins 70% de possession de ballons, malheureusement, nous avons réalisé un mauvais résultat. Pourtant, nous avons dominé outrageusement les débats de cette rencontre, je ne vous cache pas que je suis déçu du résultat enregistré.
N’éprouvez-vous pas le sentiment que vous avez laissé filer trois précieux points eu égard aux occasions ratées ?
Oui. Je peux vous dire que nous étions en mesure de remporter les trois points de la victoire sans que personne trouve à dire. Comme vous l’aviez sans doute constaté, nous avons créé plusieurs occasions nettes de scoorer sans pourtant parvenir à les concrétiser. L’inefficacité devant les buts nous a joué un mauvais tour aujourd’hui. D’ailleurs, je pense que c’est ça ce qui nous a manqué pour prendre le dessus sur notre adversaire du jour.
Après ce début de saison, du moins difficile, quelles sont les solutions pour que la JSMB réapprenne à gagner ?
Certes, nous sommes en train de traverser une entame du championnat délicate, espérons qu’il ne s’agit là que d’un passage à vide qui n’a que trop duré. En tant que premier responsable à la tête de la barre technique, il est de mon devoir de trouver des solutions. Actuellement, le problème réside au niveau du compartiment offensif qui n’arrive pas à mettre les balles dans les filets. Donc, il est urgent de renforcer ce secteur mais aussi de trouver la recette adéquate pour que l’équipe retrouve son efficacité d’antan.
Ne ressentez-vous pas une grosse pression sur vos épaules après avoir concédé un autre résultat négatif ?
Pour l’instant, je ressens plus de déception parce que les efforts fournis par les joueurs n’ont pas été récompensés. Vous savez, c’est frustrant et désolant à la fois de sortir bredouilles d’un match qu’on pouvait emporter facilement. Comme je vous l’ai déclaré tout à l’heure, la finition devant les buts nous a fait défaut. En un mot, je ne ressens aucune pression.
On comprend par là que vous ne vous inquiétez pas concernant votre avenir à la tête du staff technique ?
Je ne me sens pas menacé. La pression fait partie de la vie d’un entraîneur et ce n’est pas la première fois que je me trouve confronté à ce genre de situations. Vous savez, les entraîneurs se remettent en question chaque semaine, c’est-à-dire, après chaque match. C’est l’un des rares métiers où l’on se remet en question.
L’important est de se remettre en question après un tel échec mais aussi de trouver les solutions afin que le rendement et les résultats de l’équipe deviennent meilleurs à l’avenir.
Il appartient aux joueurs également de se remettre en question compte tenu du nombre d’occasions ratées, non ?
Tout à fait. C’est tout le monde qui doit se remettre en question après un tel échec. Nous devons tirer les leçons de ce qui n’a pas marché pour éviter de refaire les mêmes erreurs.
Commentaire