La Libye d’El Gueddafi fête aujourd’hui son 40e anniversaire, non pas pour célébrer sa libération du joug colonial, mais pour commémorer le coup d’Etat en vertu duquel le guide s’est intronisé roi incontesté – et peut-être même incontestable – d’une Libye aseptisée. De 1969 à 2009, l’histoire cahoteuse de ce pays voisin se confond avec son chef, qui valse allégrement entre l’apparence d’un chef d’Etat aux accents extravagants et celle d’un homme courageux, capable de faire un bras d’honneur public aux puissants de ce monde. Mais c’est toujours pour amuser la galerie.
Derrière cette image d’El Gueddafi, fantasque et spectaculaire, se cache celle d’un homme tout près de son pouvoir. Pour s’y maintenir, il a su délier les cordons de sa bourse débordante de pétrodollars pour acheter civils et militaires qui n’en demandaient pas plus. C’est ainsi qu’El Gueddafi a assis son pouvoir personnel sur la Libye, en s’appuyant sur les fameux comités populaires qui constituent la parfaite négation de la notion d’Etat moderne. Au plan international, le guide aura alterné attaque et défense en fonction du contexte.
Par Hassan Moali
ELWATAN
Derrière cette image d’El Gueddafi, fantasque et spectaculaire, se cache celle d’un homme tout près de son pouvoir. Pour s’y maintenir, il a su délier les cordons de sa bourse débordante de pétrodollars pour acheter civils et militaires qui n’en demandaient pas plus. C’est ainsi qu’El Gueddafi a assis son pouvoir personnel sur la Libye, en s’appuyant sur les fameux comités populaires qui constituent la parfaite négation de la notion d’Etat moderne. Au plan international, le guide aura alterné attaque et défense en fonction du contexte.
Par Hassan Moali
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