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    ALORS QUE 29 CENTRALES ÉLECTRIQUES SONT PRÉVUES D’ICI À 2012
    L’électricité sera plus chère



    Sonelgaz compte mettre les bouchées doubles pour rattraper son retard dans la réalisation de centrales électriques.

    La compagnie de distribution de gaz et d’électricité a tous les atouts en main pour maintenir sa demande d’augmentation des tarifs de ses prestations, et ce, pour des raisons purement économiques. La raison en est que la société a engagé un grand programme pour assurer la disponibilité de l’énergie à ses abonnés et qu’il faudra financer.
    A croire le Bilan des réalisations du secteur de l’énergie et des mines, d’énormes disponibilités en électricité seront, en effet, injectées sur le marché dans les années à venir. Le document édité par le ministère de l’Industrie et des Mines fait état de 15 nouvelles centrales d’une capacité 1726 MW qui sont en cours de réalisation et dont la livraison est prévue pour cette année.
    Le programme ne sera pas réalisé uniquement par les capacités propres de Sonelgaz. Elle a sollicité divers partenariats pour réaliser son objectif. C’est pour cette raison qu’on retrouve Ansaldo (Italie) qui a déjà réalisé la centrale d’El Hamma à Alger, à la tête de projets des centrales de Relizane, Batna, Larbaâ (Blida), et de M’sila.
    Le consortium Eneria (France) et BMA (Algérie) est en train de construire six centrales au sud du pays: In Guezzam, Idless, Tinzaouatine, etc. Le privé algérien, à l’instar d’Amimer Energie, a aussi sa part du gâteau dans le programme de 2009 puisqu’il prend en charge les centrales de Bordj El Houès et de M’guiden tout comme celle de Talmine.
    Le programme de 2010/2012 est encore plus ambitieux car il vise la disponibilité d’une capacité additionnelle de production de 2543 MW. L’entreprise belge se charge de six centrales de capacités diverses au Sud alors qu’Alstom-Orascom ont des projets dans d’autres régions.
    Sept centrales seront mises en service entre 2010 et 2012. Les travaux pour la construction de cinq autres centrales seront lancés successivement dans cette période. Une dernière, celle de Tindouf, est en phase de lancement d’appel d’offres.
    Le coût unitaire de ces centrales varie de moins d’un milliard de dinars à 31 milliards de dinars, selon la capacité de chacune d’entre elles.
    En 2012, la capacité installée de l’Algérie atteindra 12.771 MW. Le choix de l’implantation des centrales a été précédé par des études topographiques et économiques mais la grosse déception de Sonelgaz est celle des collectivités locales qui n’ont pas toujours été promptes à répondre à ses sollicitations pour obtenir des terrains.
    Cela n’a pas empêché le taux d’électrification d’atteindre 98%, ce qui fait en sorte que Sonelgaz dispose de 6,3 millions d’abonnés.
    Pour satisfaire toute cette population, Sonelgaz a effectué des prévisions concernant la décennie 2006/2016 qui font ressortir qu’un montant de 7,5 milliards de dollars devait être destiné à la production d’électricité, soit 38% de l’enveloppe financière totale.
    L’investissement dans le domaine de la distribution de l’électricité et du gaz vient en deuxième position avec 28% de cette enveloppe. Suivent les réseaux de transport électricité et gaz avec respectivement 19 et 15% du total investissement.
    Les principales sources de financement de ce programme de développement sont celles des ressources du marché obligataire, des emprunts directs auprès des banques, de la participation de l’Etat au financement de ses programmes d’électrification rurale et distribution publique gaz, de la participation des clients aux raccordements et du recours au partenariat.
    L’autofinancement est estimé à 30% des besoins, mais cela n’est pas suffisant pour que l’entreprise renonce à demander une hausse du tarif de ses prestations.
    L’entreprise ne fournit pas que de l’électricité puisque le raccordement au réseau de gaz naturel entre dans ses prérogatives. C’est même la Commission de régulation du gaz et de l’électricité qui se charge de fixer les besoins futurs de consommation de l’énergie afin d’envisager les investissements adéquats.
    Un programme indicatif 2006/2015 d’approvisionnement du marché national en gaz naturel a ainsi été établi. Il vise à satisfaire la demande des populations en gaz, à sécuriser l’alimentation du pays à moyen et long termes et soutenir le développement des Hauts-Plateaux et du Sud.
    Ce programme concerne l’alimentation, en gaz naturel ou en GPL de 700.000 nouveaux clients. Ce n’est possible que grâce à la construction de 5900 km de réseau de transport haute pression, en extension du réseau existant, de 1032 postes de transport gaz et de 21 stations GPL.
    Le financement du programme est assuré à hauteur de 75% par l’Etat et de 25% par Sonelgaz.
    A l’horizon 2016, la longueur du réseau de transport passera de 6105 km en 2005 à 15.000 km de canalisations. Les réseaux de distribution augmenteront d’environ 60.800 km, ce qui donne une longueur du réseau national prévisionnelle de 90.500 km.
    Les réseaux de villes déjà alimentées seront renforcés et connaîtront des extensions s’élevant à 7500 km. Quarante nouvelles localités, en moyenne, seront annuellement raccordées en gaz naturel, ce qui porte le nombre de localités raccordées au réseau de gaz naturel à près de 500 à l’horizon 2010.
    Que ce soit pour le gaz ou l’électricité, les objectifs de la compagnie sont simples: disposer d’un réseau national fiable et robuste, faire face à la demande croissante, assurer les meilleures conditions de qualité de service et de sécurité d’alimentation.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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