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Journée du short: Une lycéenne exclue a Etampes

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  • Journée du short: Une lycéenne exclue a Etampes

    La journée de la jupe était une fiction. Celle du short est devenue réalité, jeudi 10 et vendredi 11 septembre, au lycée Geoffroy-Saint-Hilaire d'Etampes (Essonne).

    Depuis la rentrée, l'accueil des 2 100 lycéens se fait avec des questions du style : "Vous vous croyez à la plage ?", ou : "Vous trouvez votre tenue décente pour étudier ?".

    Etonnés d'abord, puis un brin agacés, des lycéens se demandent bien pourquoi leurs vêtements de la saison dernière ne plaisent plus. "En fait, les jupes au-dessus du genou, les bermudas et autres jeans qu'on a toujours portés sont devenus un problème. Sans que personne ne nous explique pourquoi. On ne va pas mettre des jupes bleu marine et des socquettes blanches, s'énerve Laura, une élève de première. Ils ont pris la carte de lycéenne d'une amie, parce que sa jupe était courte. Moi, ils m'ont menacé d'appeler mes parents si je remettais mon jean qui a deux pauvres trous."

    Durant l'été, les codes ont changé. La "tenue correcte exigée" qui figure au règlement intérieur n'est plus la même qu'en juin. Question de mode ? Plutôt d'appréciation de l'équipe de direction. Puisqu'un nouveau proviseur est arrivé.

    Face à ce malentendu, Léa, élève de terminale littéraire a une idée. Celle de lancer "les journées du short". Par humour potache. "Je ne voulais ni d'une grève ni d'un sit-in comme le proposaient certains. J'ai juste eu envie d'un clin-d'oeil", rappelle la jeune lycéenne. Mercredi 9 septembre, elle crée son événement, prépare quelques affiches. De SMS en MSN, c'est une marée de shorts et autres habits courts qui se présente devant l'établissement. "Au début, les CPE ont commencé à confisquer les cartes de lycéens, mais ils ont vite été débordés", sourit Alex, un élève de terminale. Léa, en collant vert et short bleu, est sermonnée par le proviseur adjoint pour son rôle dans ce crime de lèse-autorité. L'affaire en reste là jusqu'au lendemain. Après un article dans l'édition locale du Parisien, c'est chez le proviseur que Léa est convoquée. Ses parents suivent. Bilan : trois jours d'exclusion.

    "Le droit de s'embrasser"

    Pendant qu'elle purge "sa peine", quelques garçons continuent à imaginer des happenings. Dans cet établissement où sont passés l'écrivain George Pérec, mais aussi le militant d'extrême gauche Pierre Goldman, ils rêvent d'une révolution poétique et envisagent une journée du baiser. "Le proviseur a séparé un couple qui échangeait un baiser dans la cour. Alors, on réfléchit à une opération qu'on appellerait "The right to kiss" (le droit de s'embrasser) ", propose l'un d'entre eux. Les parents d'élèves de la FCPE, qui trouvent tout à fait décentes les tenues de leurs enfants, ont décidé, eux, de distribuer des tracts en short devant l'établissement, en grève les 14 et 15 septembre pour protester contre des classes trop chargées.

    Le proviseur - sollicité par Le Monde - est aux abonnés absents. L'inspection académique aussi. Les instances rectorales, elles, expliquent par la voix d'un conseiller technique qu'"un proviseur peut prononcer de son propre chef une expulsion pour une durée inférieure à huit jours". Personne ne dit qu'il serait bien d'expliquer avant de sanctionner.

    Par le Monde

  • #2
    Short et minijupe interdits au lycée : les internautes se déchirent

    Les internautes se divisent depuis ce matin sur le site du Parisien.fr pour donner leur avis sur la décision du proviseur d'un lycée d'Etampes (Essonne) d'interdire à ses élèves de porter shorts et minijupes dans l'enceinte de l'établissement. Plus de 180 réactions ont été postées en quelques heures. Un combat des anciens contre les modernes ? Des post soixante-huitards contre les tenants de l'ordre établi ? Pas si sûr tant les profils et les avis des uns et des autres, jeune ou vieux, de droite comme de gauche, diffèrent.


    EN SAVOIR PLUS
    Bras de fer dans un établissement à Etampes
    «Une très bonne chose». A l'instar de cet internaute au pseudo de «doudou», plusieurs dizaines de commentaires postés ce mercredi matin sur le Parisien.fr jugent favorablement cette interdiction.

    «L'école est un lieu décent», dit Jean-Louis, complétant le commentaire de turcvan pour qui «il est grand temps de revenir à la discipline». Marianne, comme beaucoup d'autres, met elle l'accent sur le caractère éducatif de l'école, un lieu d'apprentissage et non de coquetterie : «A l'école ou au lycée, on y va pour apprendre. Pas pour exhiber sa dernière trouvaille vestimentaire». Mais pour nombre d'entre vous, la responsabilité incombe surtout aux parents des élèves concernés. «Que font les parents ?», se demande papymiel, tandis que pour gurun, il est «regrettable que le proviseur ait à suppléer une fois de plus l'indigente éducation des parents».

    Quelques uns comprennent pourtant la rébellion des élèves du lycée et s'interrogent : «En quoi la minijupe freine t-elle le bon fonctionnement des choses ?», nous dit Kty Konéko. La question d'une interdiction jugée machiste est aussi soulevée : «Bizarre, les problèmes de "pudeur" tombent toujours sur les filles...», ironise iggy. Et Juju Be d'ajouter : «Reproche t-on aux jeunes filles de provoquer les garçons ? Ceux-là ne sont-ils pas capables de maîtriser leurs instincts ?»

    Pour Dany, il faut tout simplement «vivre avec son temps», alors que pierrot83 n'hésite pas à parler de «bon vieux retour à des valeurs pseudo morales et à un prétendu âge d'or».

    Avec humour, Dolmen78 suggère même que l'inspection d'académie fasse appel à Mme de Fontenay, «qui jugerait d'une façon expérimentée s'il y a outrage ou dévergondage!»

    «Une jupe peut être courte sans être scandaleuse»

    Ariane, parent d'élèves justement au lycée Geoffroy Saint-Hilaire d'Etampes et dont les enfants ont participé à cette journée d'action, a elle aussi réagi à notre article : «Qui estime qu'une tenue est décente ou non? On a pris les cartes d'élèves qui portaient des jeans à la mode, avec des fausses déchirures au genou, ou encore des élèves dont le décolleté était estimé de façon tout à fait subjective «provoquant». Il aurait peut être fallu une réunion avec les parents et les autres partenaires pour mettre au point le règlement intérieur et définir des limites acceptables pour tous. Une jupe peut être courte sans être scandaleuse ou indécente.»

    «Non, mais mon père n'a pas balancé des pavés dans la tronche de CRS en 1968 pour qu'aujourd'hui on nous ressorte les même conneries...», ajoute un autre internaute.

    Yamato, une Japonaise, s'amuse d'une telle polémique : «Et dire qu'au Japon, nous sommes jugés les plus stricts et que la jupe d'uniforme est obligatoire !! »

    En tout cas, avec doudoule, le problème serait vite réglé : «Rien de tel que l'uniforme dans toutes les écoles, au moins pas de problème de short, de jupe ou de voile...» Une suggestion qu'avait même évoqué en janvier dernier le ministre de l'éducation de l'époque, Xavier Darcos, alors en déplacement officiel au Royaume-Uni où les uniformes sont obligatoires dans la plupart des collèges et lycées.
    LE PARISIEN
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Dans les ecoles aujourd hui....c est plus qu indecent ce que l on voit !
      Entre les nombrils á l air et les baggy qui laissent voir le calecon et celui laisse voir la raie des fesses !...Du grand n importe quoi ! On ne s exhibe pas á l école !
      La meilleure solution :
      «Rien de tel que l'uniforme dans toutes les écoles, au moins pas de problème de short, de jupe ou de voile...»
      en dessous ...font ce qu il veulent !

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      • #4
        vivement que l'internet se democratise completement... qu'un systeme soit etabli pour que les enfants fassent ecole à la maison... comme ça pas de sortie, pas de contact avec les autres, pas de perversion... et en plus les classes seront un peu moin bondées...

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        • #5
          perdido.....je crois que la faim et la soif te perdre la tete

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          • #6
            tu crois pas si bien dire mon pote... les 2 s de "fassent" je les vois quatre...

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            • #7
              ben on en reparle apres le ftour !

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              • #8
                nterdire à ses élèves de porter shorts et minijupes dans l'enceinte de l'établissemen

                Je suis d'accord pour ça , ce genre de tenue ne porte que des soucis de toute façon , et puis si on va au lycée c'est pour étudier pas pour se montrer ... ya d'autres endroits pour ça je pense .

                Mais je ne suis pas d'accord pour la tenu uniforme

                On peux mettre ce qui est respectueux sans pour autant cette tenu uniforme

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                • #9
                  l'interdit est constructif à l'adolescence , ne serait ce que pour que le jeune puisse s'y opposer et ainsi se construire ...


                  qu'ils aillent faire leur devoir au lieu de sufer sur le oueb
                  ZOU ! pas de discussion !
                  non mais !

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                  • #10
                    Tite Fee, y a uniforme et uniforme.
                    Ici ils ont fait l experience avec un uniforme composé de : jeans+polo ou tee shirt ou sweat shirt...en 2 couleurs possibles.

                    Les collegiens et lyceens eux meme ont decidé de continúer l experience apres l'année dite d essai.

                    Car en plus des tenues indecentes, il y a aussi ces marques qui souvent creusent un fossé.

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                    • #11
                      surtout que si c'est un uniforme comme ceux des lycées et colleges du japon (minitouterikikijupe) ça sert à rien...

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