18 mois de prison pour une voyante à Annaba
Telles étaient les questions posées par le juge à la diseuse de bonne aventure, poursuivie en tribunal correctionnel pour escroquerie et charlatanisme.
De nombreuses victimes étaient venues tour à tour la désigner du doigt comme étant celle qui les avait dépossédées de leurs bijoux.
Tout au long de l’audience, plusieurs victimes avaient témoigné que la voyante acceptait tout de ses clientes, vivres, vêtements et bijoux contre services rendus.
De son côté, la mise en cause aussi avait fait le récit de ses aventures en disant : «Ce sont elles qui sont venues me voir pour me demander de leur prédire l’avenir et elles me payaient en contre partie. »
Le représentant du ministre public avait mis en exergue la facilité avec laquelle la prévenue avait réussi à faire croire à ses clientes au miracle et au bonheur qu’elle pouvait leur offrir par la magie : «Cette femme est devenue par la force des choses un escroc notoire s’enrichissant sur le dos de ses crédules victimes. Je réclame donc une peine exemplaire de deux années de prison ferme !»
Son avocat dans sa plaidoirie avait relevé le fait que sa cliente a été payée qu’en contrepartie de certains services rendus à ces quelques femmes qui l’avaient sollicité.
Après les délibérations, le tribunal avait retenu toutes les charges établies en prononçant une peine de 18 mois de prison ferme.
Par la Nouvelle république
Telles étaient les questions posées par le juge à la diseuse de bonne aventure, poursuivie en tribunal correctionnel pour escroquerie et charlatanisme.
De nombreuses victimes étaient venues tour à tour la désigner du doigt comme étant celle qui les avait dépossédées de leurs bijoux.
Tout au long de l’audience, plusieurs victimes avaient témoigné que la voyante acceptait tout de ses clientes, vivres, vêtements et bijoux contre services rendus.
De son côté, la mise en cause aussi avait fait le récit de ses aventures en disant : «Ce sont elles qui sont venues me voir pour me demander de leur prédire l’avenir et elles me payaient en contre partie. »
Le représentant du ministre public avait mis en exergue la facilité avec laquelle la prévenue avait réussi à faire croire à ses clientes au miracle et au bonheur qu’elle pouvait leur offrir par la magie : «Cette femme est devenue par la force des choses un escroc notoire s’enrichissant sur le dos de ses crédules victimes. Je réclame donc une peine exemplaire de deux années de prison ferme !»
Son avocat dans sa plaidoirie avait relevé le fait que sa cliente a été payée qu’en contrepartie de certains services rendus à ces quelques femmes qui l’avaient sollicité.
Après les délibérations, le tribunal avait retenu toutes les charges établies en prononçant une peine de 18 mois de prison ferme.
Par la Nouvelle république
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