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Kamel Igman retrouve son public en Kabylie

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  • Kamel Igman retrouve son public en Kabylie

    Après une absence remarquée de la scène artistique régionale, Kamel Igman revient pour le bonheur du public. Ainsi, après deux galas réussis à Azazga et Tizi-Ouzou, il sera le 18 septembre à Bgayet, avant qu’il ne se lance dans une tournée qui le mènera dans les campus et cités universitaires. Dans cet entretien, Kamel revient sur les raisons de son absence, ses projets et surtout son sentiment de retrouver la scène.

    La Dépêche de Kabylie : Kamel, vous retrouvez la scène régionale après une longue absence, quel est votre sentiment après vous être produit en Kabylie ?

    Je suis très content de retrouver la scène. Je me sens renaître. L’accueil du public est très chaleureux et respectueux, c’est une chose qui me fait plaisir.

    Cela me donne plus d’énergie et de motivation pour donner ainsi le meilleur de moi-même.

    Peut-on connaître les raisons de cette absence ?

    Les raisons de cette absence, c’est que je n’en ai jamais eu de manager avec qui je pouvais composer pour un travail à long terme. J’ai pas voulu faire les choses accessoirement ou sans suite, en plus je ne peux pas rester plus de temps ici.

    Je gère moi-même ma carrière et mes affaires en France, ce qui me prend beaucoup de temps. Maintenant, je suis avec un manager qui a mis en place une formation musicale et qui a travaillé mon répertoire depuis une année, et là, je me sens prêt à affronter la scène et je veux, aussi être présent partout.

    La boîte avec qui je travaille a programmé, déjà, une tournée qui a apporté ses fruits. Nous sommes en train de préparer de grands spectacles afin de répondre présent à toutes les sollicitations.

    Le public que vous avez rencontré est peut-être moins jeune que celui d’il y’a dix ans, comment pouvez-vous le décrire?

    Le public que j’ai revu est composé de jeunes, moins jeunes et de vieux. Donc je dirai que c’est un public de tout âge que je viens de revoir.

    Mais une chose qui fait plaisir, c’est que le public est connaisseur en la matière. Il sait écouter et apprécier les chansons et les textes et aussi, c’est un public qui sait faire la fête et danser. Pour ce qui me concerne, je m’inscris dans cette catégorie d’artistes qui aiment faire la fête, et j’aime aussi la chanson sentimentale.

    Comptez-vous en produire davantage ?

    Bien sûr ! Maintenant, je me sens opérationnel avec cette formation musicale pour mieux affronter le public et la scène et surtout les difficultés du métier. Et je compte me produire là où cela sera possible.

    Peut-on connaître votre programme ?

    Là, je me suis produit à Azazga et à la Maison de la culture de Tizi-Ouzou. Je serai le 18 de ce mois à Bgayet et prochainement, je ferai la tournée des universités. Comme pour moi, il n’y a pas de petits ou grands galas, avec mon absence depuis des années, je veux chanter partout où il me sera possible.

    D’autres projets dans le domaine artistique ?

    Je suis en train de travailler sur le prochain album et un clip. J’ai aussi des spectacles à animer en France, comme le Zénith de Paris, le 31 octobre avec Akfadou production et pleins d’autres projets.

    Sinon, toujours dans le style connu à Igman ?

    Oui, toujours dans le style Igman. Un texte sentimental et un peu de social et un son bien orchestré.

    La chanson kabyle a connu un changement presque profond, sous quel angle voyez-vous cette évolution ou changement ?

    Ce qui fait vraiment plaisir, c’est qu’il y a une réelle dynamique dans la chanson kabyle. Beaucoup d’artistes, des moyens… même s’il y a du mauvais travail, je pense que cela est universel.

    Ceux qui travaillent et qui aiment l’art d’une manière sincère, ils dureront dans le temps, les autres, je ne le pense pas. Je dirai aussi que celui qui essaye de tromper l’art, se trompe. L’évolution aussi, c’est qu’il y a beaucoup de studios, du bon son, beaucoup de musiciens et arrangeurs.

    Un mot pour vos fans ?

    Je n’aurai jamais assez de mots pour remercier le public qui m’a donné cette chance d’exister. A travers toutes ces années, il m’a offert l’occasion de m’exprimer dans ma langue maternelle avec toutes mes sensibilités et surtout, faire ce métier.

    Par la Dépêche de kabylie
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