Le rapprochement entre Alger et Caracas inquiète les milieux d'affaires en Algérie. Après l'avoir reçu début septembre à Alger, le président Abdelaziz Bouteflika s'apprête à rendre visite à son « ami », le président vénézuelien Hugo Chavez. Cette visite d'Etat de deux jours prévue après les travaux de la 64e session de l'Assemblée générale des Nations unies qui ont débuté mercredi 23 septembre à New York suscite des inquiétudes parmi les chefs d'entreprises en Algérie.
"Au retour de Caracas, il (le président Bouteflika, NDR), va durcir davantage les conditions d'investissement étranger et d'importation. De nouvelles mesures économiques seront prises dans le cadre de la Loi de finances 2010, actuellement en préparation", affirme à TSA le patron d'un groupe privé qui requis l'anonymat.
Les chefs d'entreprises redoutent de nouvelles mesures économiques visant à réduire les importations dans la Loi de finances pour 2010. Le gouvernement a décidé en effet de réduire la facture d'importation qui a atteint le chiffre record de 40 milliards de dollars en 2008 alors que les recettes pétrolières devraient baisser de moitié à moins de 40 milliards de dollars en 2009 contre plus de 75 milliards de dollars en 2008.
L'inquiétude des patrons algériens sur le rapprochement entre Alger et Caracas s'explique notamment par le rôle joué par le président vénézuelien Chavez dans l'annulation par le président Bouteflika en 2006 de la libéralisation totale des hydrocarbures. Après une visite de Chavez à Algér, Bouteflika avait renoncé à la réforme du secteur des hydrocarbures préparée par son ministre de l'Energie Chakib Khelil. Cette réforme prévoyait l'ouverture totale des champs pétroliers et gaziers aux compagnies étrangères, sans aucune obligation de s'associer avec Sonatrach.
Le président Chavez, qui mène une politique de renationalisation dans son pays, est également en partie à l'origine de l'annulation par le président Bouteflika du processus d'ouverture du capital d'Algérie Télécom.
A Alger, le président Chavez avait tenu un discours très direct avec ses interlocuteurs algériens. « Moi, je suis à côté des Américains et je ne cède pas. Vous, vous êtes des milliers de kilomètres et vous voulez tout leur donner » a-t-il dit. Un discours qui avait séduit les décideurs algériens. A Caracas, le président Bouteflika devrait regarder de près les résultats de la politique économique de son homologue vénézuelien et s'en inspirer pour compléter les mesures entamées avec la LFC 2009.
TSA
"Au retour de Caracas, il (le président Bouteflika, NDR), va durcir davantage les conditions d'investissement étranger et d'importation. De nouvelles mesures économiques seront prises dans le cadre de la Loi de finances 2010, actuellement en préparation", affirme à TSA le patron d'un groupe privé qui requis l'anonymat.
Les chefs d'entreprises redoutent de nouvelles mesures économiques visant à réduire les importations dans la Loi de finances pour 2010. Le gouvernement a décidé en effet de réduire la facture d'importation qui a atteint le chiffre record de 40 milliards de dollars en 2008 alors que les recettes pétrolières devraient baisser de moitié à moins de 40 milliards de dollars en 2009 contre plus de 75 milliards de dollars en 2008.
L'inquiétude des patrons algériens sur le rapprochement entre Alger et Caracas s'explique notamment par le rôle joué par le président vénézuelien Chavez dans l'annulation par le président Bouteflika en 2006 de la libéralisation totale des hydrocarbures. Après une visite de Chavez à Algér, Bouteflika avait renoncé à la réforme du secteur des hydrocarbures préparée par son ministre de l'Energie Chakib Khelil. Cette réforme prévoyait l'ouverture totale des champs pétroliers et gaziers aux compagnies étrangères, sans aucune obligation de s'associer avec Sonatrach.
Le président Chavez, qui mène une politique de renationalisation dans son pays, est également en partie à l'origine de l'annulation par le président Bouteflika du processus d'ouverture du capital d'Algérie Télécom.
A Alger, le président Chavez avait tenu un discours très direct avec ses interlocuteurs algériens. « Moi, je suis à côté des Américains et je ne cède pas. Vous, vous êtes des milliers de kilomètres et vous voulez tout leur donner » a-t-il dit. Un discours qui avait séduit les décideurs algériens. A Caracas, le président Bouteflika devrait regarder de près les résultats de la politique économique de son homologue vénézuelien et s'en inspirer pour compléter les mesures entamées avec la LFC 2009.
TSA
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