Encore un os devant le lancement de l’usine Fatia
Le projet des véhicules Fatia à Boucheguif à Tiaret ne voit pas le bout du tunnel en raison du retard accusé dans le raccordement de l’usine à l’eau, à partir du barrage adjacent de Dahmouni. Ce nouvel élément laisse présager le décalage du rendez-vous de la production de la première voiture algérienne, d’autant que la direction de l’hydraulique n’a pas bougé le petit doigt pour les procédures d’expropriation des biens des agriculteurs dont les canalisations d’eau traverseront les terres. Certains fellahs ont tout simplement empêché l’entrepreneur désigné de réaliser le projet.
Le projet des véhicules Fatia à Boucheguif à Tiaret ne voit pas le bout du tunnel en raison du retard accusé dans le raccordement de l’usine à l’eau, à partir du barrage adjacent de Dahmouni. Ce nouvel élément laisse présager le décalage du rendez-vous de la production de la première voiture algérienne, d’autant que la direction de l’hydraulique n’a pas bougé le petit doigt pour les procédures d’expropriation des biens des agriculteurs dont les canalisations d’eau traverseront les terres. Certains fellahs ont tout simplement empêché l’entrepreneur désigné de réaliser le projet.
- L’affaire a éclaté, il y a quelques semaines, lorsque la direction de l’hydraulique a entrepris des démarches de mise en demeure à l’encontre de l’entrepreneur, lui demandant de revenir au chantier qu’il a abandonné sous la pression de certains agriculteurs qui entravaient la poursuite des travaux. Le directeur de l’hydraulique lui a affirmé que le problème de l’expropriation allait se résoudre, seulement rien n’a été fait. Au regard de l’envergure politique et économique du projet de l’usine de véhicules Fatia, l’entrepreneur a fini par adresser des lettres au wali et au ministre de l’hydraulique, avant de porter plainte contre le directeur de l’hydraulique avec à l’appui des documents délivrés par la direction de l’hydraulique elle-même.
- Dès le départ, des facteurs ont entravé le démarrage du projet. D’abord, les canalisations qui devaient être installées étaient dans un état de détérioration avancée, et abandonnées sur le lieu du futur chantier. Ensuite, aucune autorisation n’avait été obtenue de l’agence des barrages, puisque aucune demande ne lui avait été formulée !
- L’entrepreneur a du entamer quand même les travaux, mais loin du barrage, jusqu’à ce qu’un agriculteur vienne empêcher l’avancement des travaux sur ses terres. Là encore, la direction de l’hydraulique promet de régler le problème. En vain.
- Le projet qui devait être livré en 3 mois prend encore du retard, et la direction de l’hydraulique n’obtient l’autorisation de l’agence des barrages que 74 jours après l’ordre de lancement des travaux ! Les déclarations et avis adressés par la direction sont contradictoires.
- De son côté le directeur de l’hydraulique, Meftah Lekhal a refusé de répondre à nos questions relatives à l’affaire, se contentant d’accuser l’entrepreneur d’ignorer les lois.
- Le problème avec les agriculteurs n’a toujours pas été résolu, selon l’huissier de justice chargé par la cour de Tiaret de rendre visite aux fellahs au courant de ce mois de septembre.
- Il semblerait que la direction de l’hydraulique s’obstine à parvenir à un règlement à l’amiable, ce qui retarde l’expropriation et par la même, le projet. L’avenir de la première voiture algérienne parait dès lors compromis.
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