Eh oui la science qui défie la nature!
Pour moi, hors de question de recourir à cette "technique"...j'ai pas confiance à l'artificiel....un bébé n'est pas un objet....et je ne dévierais pas son ''naturel"
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Contrairement aux parents qui découvrent le sexe de leur enfant durant la grossesse, par amniocentèse ou ultrasons, Melissa Vatkin, une Vancouvéroise de 36 ans, le connaissait dès le début.
Avec son mari, elle s'est rendue dans une clinique de Los Angeles pour la présélection du sexe, une pratique interdite au Canada par la Loi sur la procréation assistée. Aujourd'hui enceinte de sept mois, elle attend la naissance d'une petite fille.
Sa fille voulait à tout prix avoir une soeur, a dit tout bonnement Mme Vatkin. « Après elle, nous avons eu deux garçons et elle était déçue, » a-t-elle affirmé. « Nous avons continué de lui promettre que nous aurions une petite fille pour qu'elle ait une soeur. Ça a commencé de cette façon, en essayent de faire plaisir à notre fille. »
Les femmes qui ont recours à la technique de fécondation doivent d'abord utiliser des médicaments stimulant la fertilité, qui leur permettent de produire 10 à 20 ovules en un cycle d'un mois. Ils sont ensuite retirés du vagin et le sperme du père est ajouté. Trois à cinq jours plus tard, les ovules sont rendus à la mère. Dans le cas de la sélection du sexe, une biopsie est faite avant d'inséminer les ovules à la mère, ce qui permet d'en connaître le sexe.
Il aura fallu deux ans et demi de tentatives pour Mme Vatkin, notamment à cause de problèmes de fertilité. Elle soutient toutefois que cela a valu le coût.
Un processus coûteux
Pour pouvoir choisir le sexe de son enfant, il faut débourser 18 500 $ US. La clinique affirme avoir un taux de succès de 100 pour cent quant à la présélection du sexe.
Le docteur Jeffrey Steinberg, qui a traité Mme Vatkin, reconnaît que la question est controversée, les éthiciens réfléchissent encore sur le sujet, mais il affirme qu'il existe une demande pour de tels services et que les Canadiens composent une bonne partie de sa clientèle.
Lois et éthique
La législation canadienne affirme qu'aucune personne ne peut sciemment dans le but de créer un être humain, intervenir, prescrire ou administrer quoi que ce soit, qui assurerait, ou augmenterait la probabilité qu'un embryon soit d'un sexe particulier, ou qui identifierait le sexe d'un embryon in vitro, à moins que ce soit pour prévenir, diagnostiquer ou traiter un problème ou une maladie reliée au sexe. Mais une porte-parole de Santé Canada, Jirina Vik, souligne qu'il est impossible d'empêcher les gens de voyager.
Françoise Baylis, professeure de bioéthique et de philosophie à l'Université Dalhousie, soutient vigoureusement la position canadienne, adoptée en 2004. « Je pense que plusieurs universitaires féministes diraient que la présélection du sexe mine l'égalité entre les sexes, » a-t-elle affirmé d'Halifax. De plus, elle affirme que les parents choisissent des rôles sociaux pour leur enfant et qu'en valorisant ces stéréotypes, ils enferment des personnes dans ces rôles
Site de Radio Canada.
Pour moi, hors de question de recourir à cette "technique"...j'ai pas confiance à l'artificiel....un bébé n'est pas un objet....et je ne dévierais pas son ''naturel"
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Contrairement aux parents qui découvrent le sexe de leur enfant durant la grossesse, par amniocentèse ou ultrasons, Melissa Vatkin, une Vancouvéroise de 36 ans, le connaissait dès le début.
Avec son mari, elle s'est rendue dans une clinique de Los Angeles pour la présélection du sexe, une pratique interdite au Canada par la Loi sur la procréation assistée. Aujourd'hui enceinte de sept mois, elle attend la naissance d'une petite fille.
Sa fille voulait à tout prix avoir une soeur, a dit tout bonnement Mme Vatkin. « Après elle, nous avons eu deux garçons et elle était déçue, » a-t-elle affirmé. « Nous avons continué de lui promettre que nous aurions une petite fille pour qu'elle ait une soeur. Ça a commencé de cette façon, en essayent de faire plaisir à notre fille. »
Les femmes qui ont recours à la technique de fécondation doivent d'abord utiliser des médicaments stimulant la fertilité, qui leur permettent de produire 10 à 20 ovules en un cycle d'un mois. Ils sont ensuite retirés du vagin et le sperme du père est ajouté. Trois à cinq jours plus tard, les ovules sont rendus à la mère. Dans le cas de la sélection du sexe, une biopsie est faite avant d'inséminer les ovules à la mère, ce qui permet d'en connaître le sexe.
Il aura fallu deux ans et demi de tentatives pour Mme Vatkin, notamment à cause de problèmes de fertilité. Elle soutient toutefois que cela a valu le coût.
Un processus coûteux
Pour pouvoir choisir le sexe de son enfant, il faut débourser 18 500 $ US. La clinique affirme avoir un taux de succès de 100 pour cent quant à la présélection du sexe.
Le docteur Jeffrey Steinberg, qui a traité Mme Vatkin, reconnaît que la question est controversée, les éthiciens réfléchissent encore sur le sujet, mais il affirme qu'il existe une demande pour de tels services et que les Canadiens composent une bonne partie de sa clientèle.
Lois et éthique
La législation canadienne affirme qu'aucune personne ne peut sciemment dans le but de créer un être humain, intervenir, prescrire ou administrer quoi que ce soit, qui assurerait, ou augmenterait la probabilité qu'un embryon soit d'un sexe particulier, ou qui identifierait le sexe d'un embryon in vitro, à moins que ce soit pour prévenir, diagnostiquer ou traiter un problème ou une maladie reliée au sexe. Mais une porte-parole de Santé Canada, Jirina Vik, souligne qu'il est impossible d'empêcher les gens de voyager.
Françoise Baylis, professeure de bioéthique et de philosophie à l'Université Dalhousie, soutient vigoureusement la position canadienne, adoptée en 2004. « Je pense que plusieurs universitaires féministes diraient que la présélection du sexe mine l'égalité entre les sexes, » a-t-elle affirmé d'Halifax. De plus, elle affirme que les parents choisissent des rôles sociaux pour leur enfant et qu'en valorisant ces stéréotypes, ils enferment des personnes dans ces rôles
Site de Radio Canada.
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