Karim Djoudi, ministre des Finances table sur une moyenne de croissance positive de 3,9% pour l’exercice 2009. «Pour 2009, nous tablons sur une croissance de 3,9% qui sera tirée notamment par la croissance hors hydrocarbures à plus de 6%», a indiqué hier le 1er argentier du pays, en marge des travaux du Comité du développement de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).
Ce pronostic du ministre al-gérien calque sur les esti-mations avancées, la semaine dernière, par un rapport du FMI qui a prévu un taux de croissance positif pour l’Algérie à +2,1% en 2009 et +3,7% en 2010. Karim Djoudi expliquera que «dans la croissance en hydrocarbures, nous allons avoir une baisse de l’activité, voire une croissance négative », soustrayant que pour la croissance hors hydrocarbures, elle sera tirée par les performances devant être réalisées dans les secteurs de l’industrie, des services, de l’agriculture et du BTPH. Revenant sur les prévisions du FMI relatives à la croissance en Algérie, le ministre a noté que «le sentiment de cette institution est que l’Algérie fait de la croissance alors que le monde fait de la décroissance». Sur un autre registre, le 1er argentier du pays a fait allusion à la LFC 2009, en soulignant que «la démarche du pays en matière de réformes économiques n’a pas suscité de grandes inquiétudes chez ses partenaires mais des discussions en vue d’expliquer la démarche entreprise par les pouvoirs publics ».
Achat des obligations du FMI en étude
Argumentant qu’avec «un grand intérêt a été manifesté par le deuxième acteur bancaire français (BPCE), regroupant les banques populaires et les caisses d’épargne, pour se développer en Algérie sur les segments du crédit immobilier, du financement de la PME et de l’assistance à la gestion des projets, a-t-il indiqué ». Quant à l’éventualité de l’achat par l’Algérie des obligations que va émettre le FMI pour renflouer ses caisses, Karim Djoudi a déclaré que cette question est «toujours à l’étude». « Nous sommes très pragmatiques sur cette question. Ce qui conduit notre gestion des réserves de change sont la sécurité et la liquidité. Si nos actifs son sécurisés et si nous pouvons les retirer à tout moment, nous pouvons travailler avec ces institutions », explique-t-il. La demande du FMI à l’Algérie pour racheter ses obligations «signifie simplement que l’Algérie est reconnue comme un pays prêteur net du reste du monde, et dont on reconnaît une certaine performance dans la conduite de ses affaires économiques», argue-t-il. Interrogé par le journaliste de l’APS sur le recours aux sociétés d’inspection avant expédition tel que prévu par la LFC 2009, le ministre des ministre des Finances a précisé que de grandes sociétés à embarquement ont manifesté leurs intérêts pour travailler avec les services des Douanes algériennes.
Benachour Med
Le Financier
Ce pronostic du ministre al-gérien calque sur les esti-mations avancées, la semaine dernière, par un rapport du FMI qui a prévu un taux de croissance positif pour l’Algérie à +2,1% en 2009 et +3,7% en 2010. Karim Djoudi expliquera que «dans la croissance en hydrocarbures, nous allons avoir une baisse de l’activité, voire une croissance négative », soustrayant que pour la croissance hors hydrocarbures, elle sera tirée par les performances devant être réalisées dans les secteurs de l’industrie, des services, de l’agriculture et du BTPH. Revenant sur les prévisions du FMI relatives à la croissance en Algérie, le ministre a noté que «le sentiment de cette institution est que l’Algérie fait de la croissance alors que le monde fait de la décroissance». Sur un autre registre, le 1er argentier du pays a fait allusion à la LFC 2009, en soulignant que «la démarche du pays en matière de réformes économiques n’a pas suscité de grandes inquiétudes chez ses partenaires mais des discussions en vue d’expliquer la démarche entreprise par les pouvoirs publics ».
Achat des obligations du FMI en étude
Argumentant qu’avec «un grand intérêt a été manifesté par le deuxième acteur bancaire français (BPCE), regroupant les banques populaires et les caisses d’épargne, pour se développer en Algérie sur les segments du crédit immobilier, du financement de la PME et de l’assistance à la gestion des projets, a-t-il indiqué ». Quant à l’éventualité de l’achat par l’Algérie des obligations que va émettre le FMI pour renflouer ses caisses, Karim Djoudi a déclaré que cette question est «toujours à l’étude». « Nous sommes très pragmatiques sur cette question. Ce qui conduit notre gestion des réserves de change sont la sécurité et la liquidité. Si nos actifs son sécurisés et si nous pouvons les retirer à tout moment, nous pouvons travailler avec ces institutions », explique-t-il. La demande du FMI à l’Algérie pour racheter ses obligations «signifie simplement que l’Algérie est reconnue comme un pays prêteur net du reste du monde, et dont on reconnaît une certaine performance dans la conduite de ses affaires économiques», argue-t-il. Interrogé par le journaliste de l’APS sur le recours aux sociétés d’inspection avant expédition tel que prévu par la LFC 2009, le ministre des ministre des Finances a précisé que de grandes sociétés à embarquement ont manifesté leurs intérêts pour travailler avec les services des Douanes algériennes.
Benachour Med
Le Financier
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