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La mairie de Tizi Ouzou croule sous 15 milliards de dette

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  • La mairie de Tizi Ouzou croule sous 15 milliards de dette

    Sur fond de licenciement de contractuels et de vacataires les carences dans la gestion de la mairie sont mises à jour, ainsi la mairie deTizi Ouzou croule sous 15 milliards de dette en raison d'absence de recouvrement de dettes et de dépenses sur un budget déficitaire.

    ===

    Ces déficiences touchent en premier lieu les recettes liées aux activités de la régie où les recouvrements sont loin d’égaler les prévisions budgétaires qui sont votées en séances des BP (budget primitif).

    Le chapitre lié aux recettes du marché de gros de Tala Athmane et celui de la taxe d’abattage pour l’exercice précédent, illustrent l’écart qui dépasse parfois les 50% entre la capacité des entrées en argent et la recette réelle empochée par la régie de la commune.

    Ainsi, la municipalité qui a prévu 8 millions de dinars en entrées sur les taxes d’abattage en 2005, n’a enregistré que près de 5 millions de dinars (4.841.591.50DA). Les recettes réelles perçues de l’adjudication du marché du gros de Tala Athmane pour la même année sont de l’ordre de près de 3,7 millions de dinars (3.695.800.00 DA) alors que les prévisions adoptées lors du vote sur le BP 2005 sont de l’ordre de 15 millions de dinars.

    Ce n’est pas la première fois que la régie de Tizi-ouzou subit ce genre de disfonctionnement en matière de recouvrement des recettes, puisque l’année 2004 a été aussi marquée par une balance déficiente.

    La commune de Tizi Ouzou qui possède des ressources d’entrées fiscales considérables, peine à renflouer sa caisse en raison d’une gestion à la limite du hasard qui prévaut au sein du service recouvrement mis sous la tutelle du maire, nous a révélé un agent spécialisé de la commune.

    Alors que les capacités réelles des entrées fiscales peuvent atteindre un milliard de dinars, le budget alloué à la commune n’est que de 400 millions en moyenne. En 2004, le BP n’a pas dépassé 460 millions de dinars, pendant que les salaires versés aux vacataires atteignent annuellement 40 millions de dinars.

    En d’autres termes, la municipalité ne fonctionne qu’à partir de 70% de ces capacités de ressources financières constituées des entrées fiscales émanant des recouvrements d’office.

    La défection de ce service qui alimente les dépenses de la mairie, réside dans le manque de recettes patrimoniales dû à la défaillance dans les recouvrements au niveau des sites loués ou cédés par adjudication par l’institution élue, à tenu à préciser notre source.

    Le déficit qu’enregistre la mairie en entrées d’argent, ajoute-il, a fait que celle-ci fait recours aux dépenses sans couvertures financières. Il en résulte les sur-dépenses par rapport au budget. Cette situation a cumulé au bout de quelques années une dette de pas moins de 150 millions de dinars au moment où des dizaines de millions de dinars ne sont pas récupérées par la régie à l’exemple de la taxe sur l’habitation en vigueur depuis deux ans qui devrait être défalquée des quittances d’électricité.

    L’état délétère dans lequel se trouvent les finances de la commune s’est répercuté négativement sur les employés de la régie qui se trouve incapable d’assurer leurs salaires.

    Selon les syndicalistes, que nous avons rencontrés hier, les vacataires font les frais d’une «gestion à la limite du ridicule, sur lesquels l’administration avec la bénédiction des élus, essuie le couteau».

    Le sort de ces vacataires reste cependant en suspens après que le nouveau maire eut procédé, samedi après-midi au gel de la décision de licenciement des 279 contractuels et personnels de la régie.

    M. Bensalem qui a ordonné «la résiliation de tous les contrats régie et autres souscrits par le personnel» à compter du 31/12/2005, date à laquelle il signe la note de service, s’est rétracté dans l’après-midi de la même journée. En effet, le maire, dans une correspondance n°26CAB/CTO, adressée aux directeurs et chefs de service de la commune les instruisant de «surseoir à l’exécution de la note de service n° 81 du 31/12/2005», ce qui signifie le gel des résiliations «jusqu’à nouvel ordre».

    Contacté hier au téléphone, M. Benboudjema n’a pas caché la difficulté du dossier lié à la résiliation des contrats des travailleurs tout en indiquant qu’il fera tout pour «assainir cette situation au plus vite et éviter la mise au chômage de plusieurs pères de familles».

    Le P/APC qui devra procéder dans l’après-midi d’aujourd’hui à l’installation de l’exécutif, a promis de traiter l’épineux dossier des travailleurs avec l’ensemble des élus et de procéder à l’assainissement du service recettes et recouvrement.

    Source: La dépêche de Kabylie

  • #2
    C'est une mairie qui fait attendre le citoyen tout une semaine pour lui délivrer un simple acte de naissance... ils ne pouvaient pas tomber plus bas !

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