Ce sera l'Irlande, la France, l'un jouera en vert, l'autre en bleu-blanc-rouge". Voilà comment Raymond Domenech a présenté le match aller des barrages qualificatifs pour le Mondial 2010, que disputeront ses ouailles samedi à Croke Park. Désormais passé maître dans l'art de l'évitement lors des conférences de presse, le sélectionneur tente tant bien que mal, et avec les moyens du bord, de dédramatiser cet événement qui fait trembler la France du football.
Après une campagne de qualification inachevée, et une deuxième place frustrante, les Bleus vont pourtant jouer leur billet pour l'Afrique du Sud face à des Irlandais que l'on présente organisés comme jamais, grâce notamment à l'apport tactique de l'italien Giovanni Trapatoni sur le banc. Mais Raymond Domenech est au dessus de tout ça, il l'a dit et encore répété : " je ne m'occupe pas de l'adversaire. " Soit.
Qu'en est-il des Bleus alors ? L'équipe de France devrait se présenter dans une formation désormais classique, en 4-2-3-1, avec Gourcuff à la baguette, et un trio Anelka – Gignac – Henry pour occuper la ligne offensive. Seul changement probable, Alou Diarra devrait remplacer Jérémy Toulalan aux côtés de Lassana Diarra. Le Lyonnais ne s'est pas entraîné de la semaine, pour cause de douleurs aux adducteurs, mais là encore le sélectionnneur a refusé de confirmer l'évidence. Toulalan n'est pas forfait, " il est en phase de préparation et de récupération. " Soit.
LE COQ OU LE HERISSON
Les deux Diarra seront donc en charge d'endiguer les vagues vertes, et si l'état de forme du Madrilène inquiète (il a disputé 5 matchs en 15 jours), le Bordelais est rarement apparu aussi affuté. Son impact physique, notamment dans les duels aériens, véritable point faible des Bleus, pourrait se révéler idoine dans le combat promis par les Irlandais. Un engagement que les arrières tricolores devront toutefois maîtriser.
Car c'est toute la défense (Sagna-Gallas-Abidal-Evra), qui se trouve sous la menace d'une suspension pour le match retour en cas de carton jaune. Il pourrait ainsi être judicieux pour cette équipe de France de tenter le coup de force à Dublin. Et de croquer les Irlandais à leur propre jeu, en prenant la main sur les opérations, en évitant de subir, en prenant possession du ballon pour faire valoir la supposée supériorité technique des Bleus. " Il faudra jouer notre jeu, faire en sorte qu'ils n'aient pas le ballon, aller vers l'avant ", expliquait ainsi Eric Abidal.
Mais il est tout aussi vrai que ces Bleus sont à l'aise en contre, quand il s'agit d'envoyer les flèches dans les espaces laissés par la défense adverse, plutôt que de construire face à un bloc regroupé. Et Thierry Henry de se souvenir de la victoire française en Irlande, lors des qualifications pour la Coupe du monde 2006,et de son but décisif. "En 2005, ce n'était pas l'un des plus beaux matches de notre part, mais on est parti avec les trois points. Un détail peut faire la différence."
S'imposer ou jouer le contre, faire le coq ou le hérisson, voilà donc un vrai choix tactique. Un choix qui appartient, au moins dans un premier temps, au maître d'œuvre, le sélectionneur, qui espérons le, saura face à ses hommes trouver d'autres mots que ceux qu'il réserve à la presse et au public pour leur fournir un supplément d'âme. Premier élément de réponse, samedi 14 novembre à partir de 21h.
Par le Monde
Après une campagne de qualification inachevée, et une deuxième place frustrante, les Bleus vont pourtant jouer leur billet pour l'Afrique du Sud face à des Irlandais que l'on présente organisés comme jamais, grâce notamment à l'apport tactique de l'italien Giovanni Trapatoni sur le banc. Mais Raymond Domenech est au dessus de tout ça, il l'a dit et encore répété : " je ne m'occupe pas de l'adversaire. " Soit.
Qu'en est-il des Bleus alors ? L'équipe de France devrait se présenter dans une formation désormais classique, en 4-2-3-1, avec Gourcuff à la baguette, et un trio Anelka – Gignac – Henry pour occuper la ligne offensive. Seul changement probable, Alou Diarra devrait remplacer Jérémy Toulalan aux côtés de Lassana Diarra. Le Lyonnais ne s'est pas entraîné de la semaine, pour cause de douleurs aux adducteurs, mais là encore le sélectionnneur a refusé de confirmer l'évidence. Toulalan n'est pas forfait, " il est en phase de préparation et de récupération. " Soit.
LE COQ OU LE HERISSON
Les deux Diarra seront donc en charge d'endiguer les vagues vertes, et si l'état de forme du Madrilène inquiète (il a disputé 5 matchs en 15 jours), le Bordelais est rarement apparu aussi affuté. Son impact physique, notamment dans les duels aériens, véritable point faible des Bleus, pourrait se révéler idoine dans le combat promis par les Irlandais. Un engagement que les arrières tricolores devront toutefois maîtriser.
Car c'est toute la défense (Sagna-Gallas-Abidal-Evra), qui se trouve sous la menace d'une suspension pour le match retour en cas de carton jaune. Il pourrait ainsi être judicieux pour cette équipe de France de tenter le coup de force à Dublin. Et de croquer les Irlandais à leur propre jeu, en prenant la main sur les opérations, en évitant de subir, en prenant possession du ballon pour faire valoir la supposée supériorité technique des Bleus. " Il faudra jouer notre jeu, faire en sorte qu'ils n'aient pas le ballon, aller vers l'avant ", expliquait ainsi Eric Abidal.
Mais il est tout aussi vrai que ces Bleus sont à l'aise en contre, quand il s'agit d'envoyer les flèches dans les espaces laissés par la défense adverse, plutôt que de construire face à un bloc regroupé. Et Thierry Henry de se souvenir de la victoire française en Irlande, lors des qualifications pour la Coupe du monde 2006,et de son but décisif. "En 2005, ce n'était pas l'un des plus beaux matches de notre part, mais on est parti avec les trois points. Un détail peut faire la différence."
S'imposer ou jouer le contre, faire le coq ou le hérisson, voilà donc un vrai choix tactique. Un choix qui appartient, au moins dans un premier temps, au maître d'œuvre, le sélectionneur, qui espérons le, saura face à ses hommes trouver d'autres mots que ceux qu'il réserve à la presse et au public pour leur fournir un supplément d'âme. Premier élément de réponse, samedi 14 novembre à partir de 21h.
Par le Monde
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